AryaLinux : une Linux From Scratch scriptée.

Il existe deux familles de distributions GNU/Linux : celles basées sur des paquets précompilés, et celles qui compilent les paquets à partir des codes sources.

Dans la deuxième famille, on trouve les distributions qui proposent une base déjà compilée (comme pour la Gentoo Linux, sa cousine la Funtoo Linux, la Lunar-Linux ou encore la Crux), et d’autres qui partent de rien et compile tout, même le compilateur.

Dans ce cas, on trouve essentiellement des distributions comme la Kaarpux (qui bloque au moment où j’écris cet article, le 20 février 2015 au niveau de la récupération des codes sources), ou la Linux From Scratch qui tient à la fois de la distribution et du manuel d’emploi pour créer sa propre distribution en mode « je suis un gros fondu d’informatique ».

Il n’y a que peu de distributions qui prennent comme base la LFS. Outre la NuTyX, il y a aussi un projet dont j’ai entendu parlé récemment, la AryaLinux. Sauf erreur de ma part, elle est uniquement disponible en version 32 bits.

Après avoir discuté avec son auteur, Chandrakant Singh, j’ai appris que la première AryaLinux sera basée sur la LFS et son complément la BLFS en version 7.5, datant de mars 2014.

Cependant, l’auteur m’a assuré que la version suivante serait basé sur le duo LFS/BLFS 7.6 avec systemd activé, sorti en septembre 2014. J’entends déjà grincer des dents.

J’ai donc récupéré l’ISO, et j’ai lancé l’ensemble dans une machine VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://softlayer-ams.dl.sourceforge.net/project/aryalinux/aryalinux-builder-i686-1.0/iso/aryalinux-i686.iso
–2015-02-19 20:23:02– http://softlayer-ams.dl.sourceforge.net/project/aryalinux/aryalinux-builder-i686-1.0/iso/aryalinux-i686.iso
Résolution de softlayer-ams.dl.sourceforge.net (softlayer-ams.dl.sourceforge.net)… 37.58.69.140
Connexion à softlayer-ams.dl.sourceforge.net (softlayer-ams.dl.sourceforge.net)|37.58.69.140|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2770057216 (2,6G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « aryalinux-i686.iso »

aryalinux-i686.iso 100%[=====================>] 2,58G 1,36MB/s ds 24m 40ss

2015-02-19 20:47:42 (1,79 MB/s) — « aryalinux-i686.iso » sauvegardé [2770057216/2770057216]

La seule étape non automatisée, c’est la création du partitionnement du disque. Ensuite, il suffit de lancer les scripts contenus dans le répertoire /sources/

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Ah, le panurgisme graphique des distributions GNU/Linux.

Dans un article récent, je me suis pris une volée de bois vert dans les commentaires, car j’ai osé dire qu’un des points noirs de la distribution, c’était son thème d’icones.

J’ai donc décidé d’expliquer le pourquoi du comment du désamour – pour rester gentil – que je ressens envers le thème d’icones Numix qui se répand depuis plusieurs mois dans les distributions GNU/Linux. Il y a des modes dans le domaine des thèmes d’icones, et Numix est le dernier en date. Il y a deux ou trois ans, tout le monde ne jurait que par le thème d’icones Faenza.

Depuis environ 6 à 7 mois (donc en gros depuis la mi-2014), Numix est venu prendre sa place. Voir un nouveau thème d’icones était au début rafraîchissant, même si je l’ai toujours trouvé inesthétique, pour reprendre le contenu d’un commentaire que j’ai posté sur l’article concernant la BodhiLinux 3.0 :

[…]Contrairement au thème numix, les icones faenza sont recherchées, et même si l’icone de la corbeille fait penser à une cuvette de toilette, c’est plus supportable que des icones qu’on croirait dessiné sur un Amstrad CPC.

Et encore, j’insulte cette machine sur laquelle j’ai fait mes premières armes.[…]

Le pire que j’ai pu voir, c’est le mélange des icones numix avec un fond d’écran assez chaud, et avec la Korora 21. Je me demande si les créateurs de la dite distribution travaillent avec des lunettes de soleil, mais une couleur chaude sur un fond d’écran, comment l’exprimer sans haine ?

Prenez un fond d’écran orange pastel, et fixez-le durant 5 minutes. Je pense que vous aurez les yeux injectés de sang et vous changerez le fond d’écran dans les 30 secondes qui suivront.

Une remarque m’est revenue souvent sur la critique des goûts des utilisateurs. Les goûts ne se discutent pas, c’est certain. Mais, un peu de variété, ça ferait mal ? Ne pas voir reproduit jusqu’à l’indigestion visuelle le même thème d’icone, c’est trop demander ?

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Bodhi Linux 3.0 : que vaut la version de la renaissance de cette distribution ?

Il y a environ six mois, en septembre 2014, Jeff Hoogland annonçait qu’il se mettait en retrait du projet Bodhi Linux. Revenu entre temps, il vient de publier la version 3.0 de la distribution basée sur Ubuntu avec enlightenment 0.19, disponible en version 32, 64 bits et pour les chromebooks.

Je n’avais pas été vraiment emballé par la Bodhi Linux à l’époque de sa version 2.2.0, sorti fin décembre 2012.

J’ai donc voulu voir ce qu’a dans le ventre la nouvelle version tout juste sortie. Basée sur le coeur de la ubuntu 14.04 LTS, elle apporte cependant un noyau plus récent, le 3.16, du moins si on en croit l’annonce de publication. J’ai donc récupéré l’ISO en 64 bits, et je l’ai lancé dans une machine VirtualBox.

Après le démarrage, ce qu’on note au premier coup d’oeil, c’est que cette distribution est victime de la mode. Inutile de préciser l’inspiration du thème d’icone employé. Ce qui est étonnant, c’est qu’il doit déclarer comme étant le thème par défaut d’enlightenment. Par acquis de conscience, j’ai installé en parallèle une Archlinux avec e19 pour comparer les deux thèmes graphiques.

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Arquetype 21 : l’archétype de ce qu’il (ne) faut (pas) faire ?

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, on trouve essentiellement des dérivées d’Ubuntu. Il en existe, au 16 février 2015, 68 indexées sur Distrowatch et encore en vie. Si on prend une base de Fedora Linux, on descend à 23 distributions recensées et encore en vie.

Autant dire que cela fait une grande différence. En dehors de la Korora (dont j’ai parlé début février 2015), il existe quelques distributions en attente d’indexation, comme la Chapeau Linux ou encore l’Arquetype dont je vais vous parler dans cet article.

J’ai donc récupéré l’ISO avec KDE SC en version 64 bits grâce à mon ami wget, puis j’ai utilisé Qemu pour la suite des réjouissances. Il existe aussi une ISO avec Cinnamon pour les amateurs. C’est une Fedora Linux avec KDE SC ou Cinnamon, les dépots RPM Fusion, PlayOnLinux, Wine, et Google Chrome (via le dépot Russian Fedora) pour rester dans les grandes lignes du projet.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://arquetype.org/isos/Arquetype-KDE-21-x86_64.iso
--2015-02-16 10:17:07-- http://arquetype.org/isos/Arquetype-KDE-21-x86_64.iso
Résolution de arquetype.org (arquetype.org)… 37.247.121.166
Connexion à arquetype.org (arquetype.org)|37.247.121.166|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2556428288 (2,4G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Arquetype-KDE-21-x86_64.iso »

Arquetype-KDE-21-x8 100%[=====================>] 2,38G 2,32MB/s ds 24m 18ss

2015-02-16 10:41:25 (1,67 MB/s) — « Arquetype-KDE-21-x86_64.iso » sauvegardé [2556428288/2556428288]

Pour mémoire, kvm64 est un raccourci pour : qemu-system-x86_64 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -no-frame -vga std --enable-kvm

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Arquetype-KDE-21-x86_64.iso -boot order=cd &

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En vrac’ rapide et libre avant le week-end.

Un fourre-tout avant de passer un week-end assez studieux, car je serai plongé dans l’écriture et la relecture jusqu’au cou !

Bon week-end !