« Nous sommes des nains sur les épaules d’un géant » : Une vérité trop souvent oubliée ?

Que ce soit dans le monde du logiciel libre que dans celui de l’auto-édition, cette maxime attribuée à tort à Blaise Pascal (1623-1662) ou encore à Isaac Newton (1642-1727) et qui est en réalité celle de Bernard de Chartres (1130-1160), est trop souvent oubliée. Sa version latine étant « nani gigantum humeris insidentes ».

Dans les deux domaines concernés, on retrouve des personnes qui oublient une base de leur formation, qu’elle soit académique ou typiquement celle liée à l’autodidactie.

Dès qu’on s’amuse à gratter le papier ou à utiliser des outils pour créer des distributions qu’elles soient basées sur Debian, Ubuntu, Slackware Linux ou encore Archlinux, il ne faut pas oublier que nous sommes redevables de nombreuses personnes qui ont abattu des tonnes de travail auparavant pour nous simplifier la tâche.

Quand je rédige un texte littéraire, il faut savoir rester modeste ce ne sera jamais une composante d’une collection prestigieuse comme la Pléïade, je n’aurais jamais pu le faire sans des années passées sur le banc de l’école, du collège et du lycée à apprendre à écrire un français à peu près potable. En clair, un français écrit qui ne contient pas quinze fautes en seize mots. Je ne prétends pas avoir le français écrit d’un Jacques Capelovici aussi connu sous le surnom de Maître Capello. Loin de là, même !

De même, il y a une chose que semble oublier nombre de personnes qui se pique d’écrire ou de proposer des logiciels (quelque soit le niveau de complexité du simple archiveur à l’image ISO complète), c’est que publier signifie rendre public. Donc, s’ouvrir à la diversité des personnes qui récupèreront une copie de votre travail.

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Guide d’installation d’Archlinux, version de mai 2016.

Voici la trente-et-unième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’avril 2016.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une ISO intermédiaire créé avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er mai vers 01 h 30 du matin, l’ISO de mai 2016 n’est pas encore disponible.

Côté environnements : Gnome 3.20.1, Plasma 5.6.3, Xfce 4.12.0, Mate Desktop 1.12.1. Saluons aussi l’arrivée du noyau Linux 4.5.1, et une modification au niveau de l’installation de Xorg, spécialement dans VirtualBox.

NB : Si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Ajout au 14 mai 2016 : pour le miroir francophone concernant l’installation, je vous conseille archlinux.fr. Le miroir « polymorf » semble être un brin « cassé » en ce mois de mai 2016.

Ajout au 24 mai 2016 : Il y a un bug vicieux au moment de l’installation des premiers paquets. Il faut entrer la ligne export LANG=C avant la première ligne avec pacstrap. Cf le bug : https://bugs.archlinux.org/task/49426

Tout n’est pas perdu pour les ISO communautaires de la Manjaro Linux… Joie !

J’ai déjà exprimé mon point de vue acide sur les ISO communautaires de la Manjaro Linux. Outre le fait que certains s’adressent à un public des plus que restreints comme la version avec JWM et celle avec BspWM, d’autres sont mal testées en amont (comme la version avec E20). Il y a bien des exceptions qui contrebalancent cette tendance, avec la version avec Deepin ou encore la version avec Mate (qui souffre d’un manque de mise à jour depuis sa sortie en décembre 2015).

Outre les problèmes de conception de certaines images ISO, il y a le non-renouvellement des ISO à intervalles réguliers d’image ISO qui peut entraîner des problèmes de mises à jour. C’est aussi le cas pour la Manjaro Fluxbox.

J’ai décidé de tester cette ISO en n’oubliant pas son âge respectable pour une distribution en rolling release dans le présent article, après une discussion avec Pololasi sur la framasphere*.

J’ai donc fait chauffer mon wget et j’ai lancé ensuite mon ami VirtualBox pour voir ce que cette Manjaro Fluxbox a dans le bide 🙂

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/manjarolinux/community/Fluxbox/2015.12/systemd/manjaro-fluxbox-15.12-x86_64.iso
–2016-04-28 15:05:27– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/manjarolinux/community/Fluxbox/2015.12/systemd/manjaro-fluxbox-15.12-x86_64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1239089152 (1,2G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-fluxbox-15.12-x86_64.iso »

manjaro-fluxbox-15. 100%[===================>] 1,15G 1,14MB/s in 16m 59s

2016-04-28 15:22:26 (1,16 MB/s) — « manjaro-fluxbox-15.12-x86_64.iso » sauvegardé [1239089152/1239089152]

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La numérotation des logiciels : Concours d’appendice génital ou référence incontournable ?

Derrière ce jeu de mots digne d’une personne aisée qui habiterait le pauvrissime seizième arrondissement de Paris, il se cache une question sur la fiabilité d’une référence récurrente dans le monde du logiciel : La numérotation.

Point de repère indispensable en cas de dépannage, cela donne aussi lieu à des concours de « c’est moi qui a la plus grosse », spécialement dans le domaine des navigateurs internet. Entre septembre 2008 et fin avril 2016, Google Chrome est passé de la version 1 à la version 49 (ou 50 ?), Mozilla Firefox étant passé de la version 3.0.2 à la 45 (ou 46).

Il faut dire que la mise en place du processus de publication à intervalles réguliers (6 à 8 semaines) ont lancé une folie qui tourne au grand n’importe quoi.

Pour info, faisant compiler régulièrement le code source des pré-alpha de Mozilla Firefox, j’ai eu la bonne surprise d’avoir le 25 avril 2016 une version 49.0a1. Ce qui veut dire que la version alpha (ou développeur) est la 48, la version béta la 47. Quel concours d’appendice génital 🙂

fx49-alpha

En dehors de ce concours, savoir quelle version est utilisée est souvent bien pratique… Tant que des numérotations différentes et parfois cryptique ne sont pas employées. Un article posté sur le blog de Denis Szalkowski m’a mis la puce à l’oreille.

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