Installer et utiliser Gnome Boxes sur Archlinux.

La présence de Gnome Boxes (alias Machines) sur la version béta de la Fedora Linux 18, j’ai voulu tester le logiciel sur Archlinux. Cela a nécessité la compilation et l’installation de : celt0.5.1, cegui-0.6, libcacard, spice-protocol, spice, usb-redir, spice-gtk3, libvirt-glib, libosinfo, gnome-boxes

Sans oublier le paquet qemu-kvm-spice pour l’émulation. Une fois tout installé, il est simple de configurer une nouvelle machine virtuelle. Les disques virtuels OS sont stockés dans ~/.local/share/gnome-boxes/images.

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En vrac’ rapide et libre.

Premier billet consacré à du logiciel libre de l’année 2011.

C’est tout pour aujourd’hui 🙂

Utiliser une machine virtuelle pour tester un OS, c’est ne pas l’utiliser vraiment ?

Certaines personnes m’ont fait remarquer que je ne prenais pas la peine d’utiliser une partition réelle de mon disque dur pour tester les distributions Linux, les BSDs et autres OS qu’il m’arrive de présenter. Et que cela n’était pas bien

Ce qui m’a valu quelques gentillesses, comme celle d’être traité de demi-mots de mythomane sur identi.ca

Mais passons outre cette polémique de propos qui ressemble à ceux d’une époque digne d’Oncle Joe et venons en au coeur du problème : pourquoi utiliser une machine virtuelle plutôt qu’une partition en dur ?

Pour plusieurs raisons :

  1. Car c’est plus simple de créer une image disque que de partitionner un disque dur. En cas d’erreur, on efface le fichier et on recommence. Tandis qu’avec une partition…
  2. Car le matériel émulé depuis l’arrivée des instructions KVM (AMD-V, Intel VT) est aussi rapide que le matériel réel, au moins sur le plan puissance de calcul du microprocesseur).
  3. Bien que le matériel émulé ne puisse pas de manière simple accéder aux ressources poussées (comme les fonctionnalités 3D des circuits graphiques) cela permet toujours d’avoir un matériel classique et fonctionnel).
  4. Pas besoin de rajouter / sortir les os installés dans le gestionnaire de démarrage

En gros, c’est largement plus simple d’accès. Certains puristes hurlent à la mort – tel des loups devant la pleine lune – car j’ose utiliser un virtualiseur dans mes présentations… Et me font comprendre qu’en dur, le résultat serait différent.

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PureOS Gnome 1.0 2010 : pas vraiment au point ou c’est qemu/kvm qui est bugué à mort ?

PureOS, c’est une version francisée et simplifiée de la Debian GNU/Linux testing. Récupérable via bittorrent, elle permet d’avoir directement un système en français. Après avoir récupéré l’image ISO via freetorrent, je l’ai lancé dans une machine virtuelle classique : 1,5 GiO de mémoire vive, 32 GiO de disque :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk-pure.img 32G
Formatting 'disk-pure.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk-pure.img -cdrom PureOS_Gnome_10_2010_FR.iso -boot d &

kvm32 étant un alias pour :

qemu -enable-kvm -localtime -soundhw all -k fr -m 1500 -net user -net nic,model=rtl8139

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Et Syllable dans tout cela ?

Si quand on parle d’OS libres, le premier nom qui viennent à l’esprit est Linux, ou pour les plus « geek » un BSD (comme FreeBSD, NetBSD ou encore OpenBSD), qu’en est-il de Syllable, ce dérivé d’AtheOS ?

Mes derniers tests remontaient à l’époque de la version 0.5.5, et j’avoue que je n’avais plus eu l’envie de me tourner vers Syllable. Mais c’est l’annonce du port de Syllable sur l’eeePC d’Asus qui m’a donné envie de jeter un oeil à la dernière version officiellement disponible, la 0.6.5.

Ayant récupéré l’image ISO (compressé en 7zip), j’ai crée une image disque de 16 Go, puis j’ai lancé la virtualisation en lui donnant 512 Mo de mémoire vive.

fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 syllable.img 16G
Formatting 'syllable.img', fmt=qcow2, size=16777216 kB
fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 512 -hda syllable.img -cdrom SyllableDesktop-0.6.5.i586.iso -soundhw es1370 -boot d &

Bien que l’installation soit à 90% en mode texte, elle est assez « simple ». L’écran de démarrage est tout en ton pastel, très agréable à la vue.

Début de l'installation de Syllable

Autre partie de l'installation de Syllable

La première connexion se fait en root, et j’ai donc changé le type de clavier utilisé, la résolution, et la langue employé. Sans oublier de rajouter un compte utilisateur. Le tout se réglant via un panneau de préférences très bien conçu.

Gestion des préférences de Syllable

ecran de connexion de Syllable

Il y a parmis les outils fourni un navigateur Web, basé sur Webcore. La version fournie avec l’OS est la 0.6alpha1, bien qu’une version plus récente soit disponible sur le site de Syllable. Seul le circuit son émulé – un es1370 – n’était pas reconnu.

ABrowse sous Syllable 0.6.5

J’avoue que j’ai été plus qu’agréablement surpris par cet OS qui fera surement plaisir aux blasé(e)s des OS alternatifs « classiques ».

Evidemment, vu le numéro de version, inutile de préciser qu’il y a encore quelques manques, mais il est déjà très agréable d’emploi, et c’est le principal.

Et sans vouloir jouer les trolleurs, je pense que la version 1.0 de Syllable sortira bien avant la première version stable d’un certain GNU Hurd 🙂

KVM par l’exemple : installation d’une mandriva 2008.1 AMD64 « virtualisée ».

Dans un article précédent, je parlais de KVM. J’ai récupéré une image ISO du DVD de la version « free » d’une Mandriva 2008.1 (alias 2008 Spring) pour AMD64.

J’ai donc décidé de créer une image de disque dur de 32 Go, et d’allouer 768 Mo à la machine virtuelle, ainsi qu’un circuit son ES1370.

La création d’une image disque est assez simple. Dans une console :

$ qemu-img create -f qcow2 mandriva.img 32G
Formatting 'mandriva.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB

La ligne de commande de lancement est assez simple bien qu’un peu longue 😉

$ kvm -m 768 -hda mandriva.img -cdrom mandriva-linux-free-2008-spring-dvd-x86_64.iso -localtime -soundhw es1370 -boot d &

En gros : -m = taille de la mémoire en Mo, -boot désigne le lecteur de démarrage, -k donne le clavier à utiliser.

Voici donc l’écran de démarrage d’installation de la Mandriva 2008.1 :

Ecran de démarrage de Mandriva 2008.1 dans KVM

Pour me simplifier la tâche, j’ai laissé les options par défaut, utilisant KDE comme environnement de bureau principal. L’installation et la configuration a duré une grosse demi-heure. Le circuit son émulé fonctionne très bien, idem pour la connexion réseau. Et la résolution écran choisie colle à ce que je voulais : du 1024×768.

Cet article n’ayant pas pour but d’être un test exhaustif de la distribution en question, mais plus une preuve de faisabilité, je me limiterais à une capture d’écran : celle de Firefox 2.0.0.13 qui prouve que c’est bien une distribution 64bits qui est utilisée.

Firefox 2.0.0.13 dans une Mandriva 2008.1 64bits sous KVM

Je pense avoir trouvé MON outil de virtualisation, et j’avoue avoir été agréablement surpris par la qualité de KVM.

KVM : la solution « ultime » de virtualisation pour les libristes ?

C’est ce billet de LLamgui qui m’a donné envie d’utiliser une solution de virtualisation libre, KVM.

A cause d’un bogue ennuyeux qui « tue » le support de la touche ctrl de droite du clavier, rendant l’utilisation de VirtualBox impossible, et surtout voulant avoir une virtualisation« virtualisation d’OS 64bits sans passer par un logiciel propriétaire comme VMWare Server, je me suis tourné vers KVM. Et comme j’utilise un PC portable propulsé par une génération de processeur AMD intégrant un support matériel pour la virtualisation, pourquoi ne pas en profiter ? 😉

L’installation sous ma Ubuntu Hardy Heron AMD64 a été assez simple, ne demandant qu’un redémarrage pour me permettre l’utilisation de KVM sans passer par le compte root.

Maintenant, je pourrais virtualiser autant d’OS que j’aurais besoin. Sans me prendre la tête outre mesure et en restant dans le logiciel libre, ce qui me fait assez plaisir.

Reste deux logiciels propriétaires encore indispensable : le pilote pour mon circuit wifi, et celui pour mon circuit graphique nvidia… Et j’aurais une machine propulsée à 100% par du logiciel libre 😉

Un article d’aperçu de la Fedora 9 AMD64 sera le premier test grandeur nature de KVM sur ma machine 😉