Où en est la Slackware Linux, 10 mois et demi depuis la sortie de sa précédente version ?

Fin septembre 2012, l’une des plus vieilles, sinon la plus vieille distribution GNU/Linux encore en vie sortait en version 14.0. J’ai eu envie de voir où était la première distribution GNU/Linux que j’ai jamais utilisé. C’est le vieux con qui parle ici.

Pour les curieux et aventureux, le site Abandonware Magazines la propose… Une distribution de 1995 (le numéro 9 de PC Team étant celui de janvier 1996), avec le noyau de l’époque… 🙂

J’ai fait chauffer wget pour récupérer une image ISO de la version 64 bits de la Slackware Linux 14.0. Le fichier bittorrent proposé ne me donnait aucune source exploitable. Etant donné qu’il n’y a pas d’ISO intermédiaire, la seule solution pour avoir un aperçu de la future version de la vénérable Slackware Linux est de l’installer, et en utilisant slackpkg pour passer en version -current.

J’ai donc installé la Slackware Linux avec son vieil installateur semi-graphique ou semi-textuel, c’est selon le point de vue pour la mettre en place avec le KDE SC complet de l’époque (une version 4.8.4 ?).

Je ne rentrerais pas dans la querelle de savoir si un installateur graphique est plus simple qu’un installateur texte ou inversement. Ici, je reprendrais une citation de Deng Xiaoping (1904-1997) : « Peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, s’il attrape la souris, c’est un bon chat »

Continuer la lecture de « Où en est la Slackware Linux, 10 mois et demi depuis la sortie de sa précédente version ? »

BlueStar Linux : pourquoi tant de haine envers Archlinux ?!

Fouillant la liste des distributions GNU/Linux en attente d’intégration dans la base de Distrowatch, je suis tombé sur une distribution au nom qui m’a interpellé, BlueStar Linux. En cliquant sur le lien, je me suis dit : sûrement la millionnième dérivée d’Ubuntu avec un thème bleu.

Mal m’en a pris, car j’ai pu voir que c’est une distribution basée sur Archlinux qui propose KDE SC. Un peu comme Chakra Linux dans l’idée de base, ou encore le principe de la Manjaro Linux avec KDE SC.

La dernière ISO pour clé USB étant disponible depuis le 7 juillet, j’ai voulu voir ce qu’a dans le ventre cette dérivée d’ArchLinux. J’ai pris la dernière ISO disponible, en 64 bits. L’ISO la plus complète et neutre (non optimisée pour un processeur graphique donnée) pèse 4 Go, donc je me suis retourné vers l’ISO « base » qui doit être moins usine à gaz au niveau logiciel… Même si l’ISO en question pèse 1,9 Go !

Au moment où KDM est chargé, il ne faut pas oublier que la clavier est en QWERTY… Ce qui est assez ennuyeux. La session KDE SC a été modifiée pour ressembler au Finder de MacOS-X, ne serait que la couleur des boutons de fermeture, minimisation et et maximisation des fenêtres.

Continuer la lecture de « BlueStar Linux : pourquoi tant de haine envers Archlinux ?! »

OpenMandriva : que donne la vraie première alpha ?

OpenMandriva, la distribution qui est officiellement la descendante de la Mandriva Linux vient de proposer sa première alpha, dixit un message sur sa liste de publipostage, après des mois sans nouvelles extraordinaires de sa part sur son blog.

Dans un billet de fin avril 2013, je disais pourquoi je considérais qu’OpenMandriva avait déjà perdu la bataille pour la descendance de la Mandriva Linux. La sortie de la Mageia 3 il y a quelques jours n’est qu’un clou de plus dans le cercueil de la OpenMandriva, mais parlons-en malgré tout.

Pour la petite histoire, l’association OpenMandriva semble avoir une sacrée dent contre le créateur de l’ISO que j’avais tenté d’utiliser en avril 2013.

Pour mémoire, la dernière Mandriva Linux officielle est sortie en… août 2011. Et la Mageia 1 était déjà sortie.

Tout en gardant à l’esprit qu’elle peut péter à la g… au visage de l’utilisateur à tout instant. J’ai donc récupérer l’ISO pour l’installer dans une machine virtuelle VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://lindev.ch/OpenMandriva.alpha.20130516.x86_64.iso
–2013-05-20 14:32:17– http://lindev.ch/OpenMandriva.alpha.20130516.x86_64.iso
Résolution de lindev.ch (lindev.ch)… 2a01:4f8:130:334e::3, 88.198.22.18
Connexion vers lindev.ch (lindev.ch)|2a01:4f8:130:334e::3|:80…échec: Connexion refusée.
Connexion vers lindev.ch (lindev.ch)|88.198.22.18|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 995098624 (949M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «OpenMandriva.alpha.20130516.x86_64.iso»

100%[======================================>] 995 098 624 50,3KB/s ds 3h 33m

2013-05-20 18:05:56 (75,8 KB/s) – «OpenMandriva.alpha.20130516.x86_64.iso» sauvegardé [995098624/995098624]

L’installateur est celui de l’ancienne Mandriva Linux en live. Après avoir choisi la langue, il faut accepter les conditions d’utilisation, puis on passe à l’heure (locale ou UTC), et on peut choisir les services à activer au démarrage.

Continuer la lecture de « OpenMandriva : que donne la vraie première alpha ? »

Mageia 3 RC : OpenMandriva, laissez tomber, vous perdez votre temps ;)

En ce 25 avril, alors qu’Ubuntu va encore monopoliser les grands titres de la presse informatique pour la sortie de sa 18ième version, j’ai eu envie de parler de la Mageia 3. Le dernier article que je lui ai consacré remonte à l’époque de la 3 béta 1, mi-décembre 2012.

Après l’annonce de la version Release Candidate de la Mageia 3, j’ai eu envie de présenter Mageia 3 en version KDE. Oui, KDE. Je fais ainsi un clin d’oeil à la lointaine ancêtre de la Mageia, qui en 1998 s’appella Mandrake Linux 5.1. Et qui fut l’une des premières distributions à proposer KDE 1.0 avec une base RedHat Linux.

J’ai utilisé VirtualBox et j’ai lancé une machine virtuelle. Coté installateur, si vous avez vu celui des versions précédentes, il n’y a rien à rajouter. Il est toujours aussi puissant et simple d’accès.

Continuer la lecture de « Mageia 3 RC : OpenMandriva, laissez tomber, vous perdez votre temps 😉 »

NutyX Sekong.1 : quoi de neuf pour cette distribution GNU/Linux alternative ?

Avec l’arrivée prochaine de la NuTyX Sekong.1, j’ai voulu faire un article englobant les principales interfaces graphiques proposées : Gnome, KDE SC, Lxde et Xfce. Je suis donc partie d’une NuTyX Sekong.1 avec les paquets de base installés.

J’ai utilisé le noyau linux 3.8.7 (alias Up-To-Date) proposée par la distribution. Une fois l’installation terminée, J’ai ensuite rajouté Xorg.

NuTyX Sekong.1 - choix noyau

L’étape suivante a été d’ajouter un utilisateur avec la commande nu. Enfin, j’ai fait plusieurs clones de la machine virtuelle pour partir d’une base « propre » à chaque fois.

Ajout d'un utilisateur

L’ajout des environnements a été simple. Pour chaque environnement, j’ai utilisé la commande sudo pkg-get depinst suivit du nom de l’environnement. Donc, pour Gnome : sudo pkg-get depinst gnome et ainsi de suite.

J’ai aussi rajouté Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird et LibreOffice pour Gnome et KDE SC. Pour Lxde et Xfce, j’ai utilisé Midori, Claws Mail et le duo Abiword/Gnumeric. A environnement léger, outils légers, à environnement complet, outils plus complets 😀

Continuer la lecture de « NutyX Sekong.1 : quoi de neuf pour cette distribution GNU/Linux alternative ? »

C’est curieux chez les libristes ce besoin de forker.

Je tiens à m’excuser d’avoir honteusement plagier une réplique de Francis Blanche dans « Les Tontons Flingueurs ».

J’ai déjà eu l’occasion d’écrire sur les bienfaits et les méfaits du fork dans le logiciel libre, comme quand je m’étais expliqué en terme chatié sur l’idée developpée par SolusOS.

Lisant l’excellent blog « La Vache Libre », je suis tombé sur un billet qui m’a fait pensé à la phrase que j’ai utilisé pour le titre.

L’article en question nous parle d’une projet qui a pour but de forker le code de KDE4. Du nom de KLyDE, l’idée est de travailler le code pour rendre l’environnement plus léger. Si j’ose prendre un terme médical, lui enlever de la mauvaise graisse.

Pour le moment, le code de KDE SC a été copié depuis le dépot principal. Mais les trois objectifs affichés sont ambitieux :

  1. Réduire la consommation en ressource de l’environnement par défaut en découpant les paquets et en rendant certains composants optionnels. Pour l’idée de méta-paquets me vient à l’esprit ici ?
  2. Améliorer le temps de démarrage
  3. Simplifier la configuration en réduisant le nombre de greffons proposés par défaut, et en proposant des interfaces de configurations simplifiées

Continuer la lecture de « C’est curieux chez les libristes ce besoin de forker. »

Chakra Linux 2012.03 « Benz » : et si on parlait, pour changer, de cette dérivée d’Archlinux ?

La fin 2012 début 2013 a été monopolisée par Manjaro Linux dans le domaine des distributions dérivées de la ArchLinux. Jadis basée sur la ArchLinux, la Chakra est maintenant depuis près de 3 ans indépendante, tout en cultivant un goût poussé pour QT et KDE SC.

La dernière fois que je consacrais un article à la Chakra Linux, cela remonte à août dernier.

Car même si Chakra Linux a coupé les ponts avec la maison mère, elle en suit les évolutions à sa propre vitesse, ne serait que l’utilisation de Systemd depuis la version dont j’avais parlé en août 2012.

Dans les notes de publication de la 2013.02, en dehors de la liste habituelle des mises à jour, il est noté « trois points faibles » : l’obligation de partitionner le disque à la main, l’absence d’une gestionnaire de paquets graphiques, et l’option de faire une installation en réseau.

Un point notable, c’est désormais officialisé : plus aucune ISO en 32 bits, et surtout, une ISO hybride, qu’il suffit de graver sur un DVD-RW ou sur une clé USB sans passer par un outil tiers. Un simple coup de « dd » avec un unix ou un outil à la ImageWriter suffise largement.

Mais trève de bavardage, passons à l’installation proprement dite.

Continuer la lecture de « Chakra Linux 2012.03 « Benz » : et si on parlait, pour changer, de cette dérivée d’Archlinux ? »

KDE SC 4.10 : ça donne quoi au final ?

KDE SC 4.10 est sorti en ce 6 février, l’ensemble est disponible sur le dépot testing de la distribution ArchLinux. J’ai donc voulu voir à quoi ressemblait la première version finale de KDE SC 4.10.

J’ai récupéré la dernière ISO d’installation en date, et j’ai lancé une machine virtuelle qemu.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom archlinux-2013.02.01-dual.iso -no-frame -boot order=cd &

Après avoir activé le dépot testing, et avoir installé Xorg, j’ai rajouté KDE SC. Il m’a suffit de faire en root (ou pour les paranoïaques personnes prudentes en rajoutant sudo)


pacman -S kde

Oui, seulement 2,1 Go, ce qui n’est pas excessif. Pour avoir la traduction, il m’a fallu rajouter le paquet kde-l10n-fr.

Continuer la lecture de « KDE SC 4.10 : ça donne quoi au final ? »

En vrac’ rapide et libre pour commencer la semaine…

…en douceur ! On va se faire de violence, non plus ?

Bon lundi !

Gnome 3.6, la version qui sera le cercueil de Gnome 3.x ?

Je suis un vieil utilisateur de Gnome (en gros depuis la version 2.12.x), mais je me pose la question pour savoir si je vais migrer ou pas vers la version 3.6 de Gnome.

En effet, tout comme pour Unity et de Microsoft Windows 8, les concepteurs de l’interface considèrent que les machines de bureau et les portables sont désormais quantité négligeable.

Les concepteurs d’interfaces nouvelle génération font une énorme conn… bêtise en jettant à la poubelle un peu trop vite les machines fixes et les portables.

Une tablette qui a au maximum une surface de 10 ou 11 pouces sera toujours moins confortables à l’utilisation qu’une machine avec un clavier et une souris, surtout si on reste de la bureautique de base… Ou encore du jeu vidéo, de la retouche photo, etc…

D’ailleurs, il est intéressant de noter qu’on trouve un peu partout des claviers sans fils pour les tablettes tactiles, quelque soit la marque concernée.

J’ai installé une ArchLinux sur mon portable, pas que la Viperr soit une mauvaise distribution, loin de là. Mais j’ai fini par craquer, et mettre un environnement ArchLinux.

Et dessus, pour faire des tests, j’ai activé le dépot Gnome Unstable même si celui-ci n’est pas complètement terminé. Il faut dire que le mainteneur de gnome pour Archlinux a fait un choix radical : support unique de systemd pour les paquets Gnome.

Et le non passage complet à systemd doit être un facteur de ralentissement à l’arrivée d’une version complète du port de Gnome pour Archlinux, même si celui-ci est bien avancé.

Continuer la lecture de « Gnome 3.6, la version qui sera le cercueil de Gnome 3.x ? »