Denix-OS : Une autre dérivée de la Fedora Linux… pour les fans de KDE SC.

Farfouillant la liste des distributions sur la liste d’attente de Distrowatch, j’ai décidé de voir ce que je pouvais trouver d’intéressant. Entre les distributions mortes, les sites qui répondent dans le vide, et celle qui ne sont qu’une ubuntu relookée, j’ai trouvé une distribution basée sur la Fedora Linux – et comme je suis dans ma période « distribution à base de RPMs » – j’ai décidé de vous présenter la Denix-OS.

Présentée dans la gazette n°461 Distrowatch Weekly du 18 juin 2012, elle est présentée comme une dérivée de la Fedora Linux, avec les dépots dont RPM Fusion activés, un support multimédia et une grande palette de programmes et d’applications.

Que du classique donc. Le point qui m’a interpelé, c’est que le nom de domaine « .vc » est celui de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, un archipel des Caraïbes au nord du Vénézuela, et le site est hégergé du coté de la… Lituanie 😉

Les commandes nslookup et whois sont nos amies dans ce cas 😉

Autant dire un sacré grand écart. Mais passons donc à la présentation proprement dite. C’est une Fedora Linux 19 avec KDE SC, et les logiciels tiers non libres du genre mp3 ou encore Adobe Flash. Mais lançons donc la distribution dans une machine virtuelle qemu.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom denix-19-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

On ne peut choisir que l’installateur, pas de session live…

Et l’origine lituanienne se confirme, car le fuseau horaire proposé par défaut est celui de Vilnius, capitale de la Lituanie.

Et la version 64 bits a un bug au niveau de l’installation des paquets. Et qu’on ne me dise pas que j’avais une ISO mal récupérée. Les sommes MD5 collaient parfaitement.

J’ai donc dû récupérer l’ISO 32 bits pour pouvoir tester la distribution. Et 3 h 30 plus tard, j’avais l’ISO 32 bits disponible…

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://denix.os.vc/denix-19-i386.iso
–2013-09-07 14:01:11– http://denix.os.vc/denix-19-i386.iso
Résolution de denix.os.vc (denix.os.vc)… 88.119.192.224
Connexion vers denix.os.vc (denix.os.vc)|88.119.192.224|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 2081431552 (1,9G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «denix-19-i386.iso»

100%[====================================>] 2 081 431 552 151KB/s ds 3h 31m

2013-09-07 17:32:42 (160 KB/s) – «denix-19-i386.iso» sauvegardé [2081431552/2081431552]

Et je suis reparti d’une machine virtuelle entièrement neuve.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom denix-19-i386.iso -no-frame -boot order=cd &

Et étrangement, l’ISO fonctionne correctement… La version 64 bits serait-elle un brin pourrie ? Et il ne faut pas oublier de créer un utilisateur à l’installation. Sinon, il faut passer par une session root, ce qui est moins propre, bien que faisable.

Et ensuite, une fois en utilisateur normal, on peut s’attaquer à la partie joyeuse… Passer l’ensemble en français, aussi bien au niveau du clavier (qui ne reconnait que le clavier américain et russe par défaut). A noter qu’il faut installer la traduction française pour KDE SC. Qui sera faite après l’installation des quelques 415 mises à jour environ 😉

Le KDE SC 4.10.5 proposé est un clone graphique de la 3ième génération. Le Menu K est comme celui qu’on avait à l’époque des KDE 3.x, et les décorations des fenêtres fait penser au thème plastik introduit vers KDE 3.2…

Après tout, tous les (dé)goûts sont dans la nature. Mais voyons l’ensemble en vidéo.

Comment conclure cette présentation ? Que c’est une distribution qui donne l’impression d’un travail fini à moitié. On est obligé d’installer à la main les traductions, l’image 64 bits n’est pas installable.

Mais les logiciels sont relativement frais. On pourrait donc se demander si ce ne serait pas plus rapide de prendre directement une Fedora Linux avec KDE SC et de rajouter les dépots RPM Fusion.

J’ai un peu galéré pour mettre les dossiers utilisateurs en français. Quand au passage de Mozilla Firefox en français, j’avoue que j’ignore comment j’ai pu réussir à le faire !

Mais si la distribution existe, c’est qu’il doit y avoir un public, non ? 🙂

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