Bientôt le support complet de Flickr dans Gthumb ?

Dans un billet écrit il y a un mois et demi, je parlais de la version de développement de Gthumb qui permettait enfin l’export de photos vers Picasa.

Depuis un peu moins de deux jours – au moment où j’écris ce billet, bien entendu – le support, partiel, de Flickr a été rajouté.

J’ai donc recompilé sur ma frugalware la version de développement de Gthumb – comme je le fais une fois par semaine – pour montrer ce que cela donne. Il faut d’abord activer l’extension :

Activation de l'extension pour flickr dans Gthumb

Et ensuite, autoriser l’accès de gthumb vers le compte flickr.

Autorisation pour poster sur flickr.

Actuellement, l’extension est encore un peu jeune, et la connexion ne semble pas se faire. Néanmoins, c’est un grand pas en avant pour cet outil de gestion de photos. Mais que restera-t-il à f-spot au final ? 😉

Un mois de Frugalware, un premier bilan.

Voici un mois (à un ou deux jours près) que je quittais ma précédente distribution restée 9 mois sur mon disque dur au profit de la Frugalware.

J’ai donc pensé qu’il serait bien de faire un petit bilan de ce premier mois d’utilisation. Après un premier départ « avorté »,  j’ai fini par me faire une version personnalisée – autant que cela est possible – de la Frugalware en me l’installant à la « Archlinux ».

Bref, après cette installation personnalisée, et mis à part une période de vide intégral coté mises à jour – à cause de la gelure du code pour la sortie de la Frugalware 1.2 (alias Locris), j’avoue que je suis agréablement surpris par la distribution.

Même si la communauté est moins importante que celle de ma précédente distribution, elle n’en est pas moins dynamique. Evidemment, le fou-furieux que j’étais dans ma vie antérieure est parfois un peu frustré par l’arrivée un peu plus lente des nouvelles versions  de logiciels. Mais on ne peut pas avoir à la fois le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière.

Malgré une mise à jour un peu laborieuse de gstreamer, ce n’est pour le moment que du plaisir, même, et je l’avoue de manière un peu honteuse, je me suis créé une machine virtuelle qemu avec une archlinux dedans, histoire de ne pas trop perdre la main 🙂

Donc coté positif :

  • Une distribution assez stable, facile d’installation (si on est  un tant soit peu motivé)
  • pacman-g2 qui vaut bien son ancêtre lointain archlinuxien 🙂
  • La relative facilité de création de nouveau paquets
  • La communauté.

Et coté négatif :

  • Semi rolling-release, car il y a des périodes de freeze pour sortir des versions stables tous les 6 mois
  • Un peu lourde par moment.
  • La syntaxe des FrugalBuild parfois un peu cryptique
  • gfpm qui est parfois un peu inutile 🙁

Maintenant, à chacun de voir si ce genre de distribution linux peut lui convenir ou pas.

Y aurait pas comme un goût de pomme ?

J’ai longtemps hésité avant de décider de ne pas mettre ce billet sur le planet-libre, car c’est un billet qui pourrait tellement pousser à la polémique que j’ai préféré m’abstenir. Et que je n’avais pas envie de lancer une guerre sainte.

Selon Louis Roche, dans un article où les commentaires ont été assez assassins, et sur lequel Cyrille Borne a fait un billet assez corsé, la distribution reine irait lentement du coté obscur de la Force, au moins sur son apparence esthétique.

J’ai donc récupéré une image iso d’une post alpha3 pré-alpha4 de la Ubuntu Lucid Lynx, puis lancé mon qemu.

fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 lucid.img 32G
Formatting 'lucid.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm64 -hda lucid.img -cdrom lucid-alternate-amd64.iso -boot d &

Après l’installation, j’ai eu un environnement qui me rappelle franchement une époque de ma vie, vers 2006. Par exemple, voici ce que donne le Mozilla Firefox 3.6 et ce que j’avais à l’époque avec une pré-version de Mozilla Firefox 1.5

Ubuntu Lucid Lynx post-alpha3

Et en 2006…

fx-cocoa-widgets

Et il est intéressant de voir à quel point le thème de Lucid Lynx – du moins de cette version alpha – a des ressemblances avec l’interface de MacOS-X.

Les boutons de gestion des fenêtres en haut à gauche de la fenêtre, la simplification / concentration des icones en haut à droite de l’écran.

Modulo l’absence du dock, on pourrait presque se demander quelles sont les grandes différences au niveau de l’interface. Si, un thème plus gris foncé 😉

C’est dommage de copier ainsi une interface connue, mais si cela permet de démocratiser gnu/linux, pourquoi pas.

Et pour paraphraser un célèbre dirigeant chinois : « Peu importe que le chat soit noir ou gris; S’il attrape les souris, c’est un bon chat »

Maintenant à chacun de se faire son avis.

Parfois repartir de zéro, cela sert ;)

Il y a une semaine, j’installais une frugalware sur ma machine. Mais faisant l’autruche, j’avais une grosse installation dès le départ (avec Gnome et tout le toutim). Ce qui m’a emmené à pas mal d’ennuis, surtout quand il a fallu trifouiller pour m’aider à comprendre un bug assez ennuyeux dont j’ai déjà parlé.

Résultat des courses : une installation très lourde, ultra-difficile à nettoyer, et surtout surchargée.

Profitant de la sortie de la deuxième release candidate de la Frugalware 1.2, j’ai suivi le conseil jadis donné par Devil505, à savoir installer le strict minimum (base + applications), et installer ensuite le métapaquet gnome-minimal pour avoir un gnome utilisable.

J’ai cependant rajouté le groupe devel. Une fois cette base installée depuis un DVD-RW contenant la première ISO de la Frugalware 1.1, je suis passé en current, et j’ai installé ensuite : Xorg, gnome-minimal, et les outils que j’utilise : gimp, openoffice.org, vlc, xsane, empathy, xchat, pino, compiz, wicd, cheese, sans oublier VirtualBox.

Pour les opérations post-installation et passage en current, je me suis basé sur les pages du wiki de la Frugalware.

Cela m’a demandé deux heures et demi, sachant que j’ai perdu près d’une demi-heure pour configurer Xorg. En effet, utilisant le pilote propriétaire nvidia, et comme l’outil xconfig gelait, je me suis souvenu de l’outil nvidia-xconfig qui m’a sauvé la mise.

Cependant, l’installation qui en résulte est assez lourde. De plus, quand on installe VirtualBox, il faut installer le paquet kernel-source qui pèse à lui seul près de 400 Mo !

Après avoir installé l’outil localepurge, j’ai lancé une première purge…

Localepurge en action

Le gain est d’environ 300 Mo… Donc, de 4,4 GiO, on passe à 4,1 GiO… Ce qui est encore assez important. Passons donc une deuxième couche, en virant le paquet kernel-source… Et on gagne 400 MiO de plus.

Et on vire kernel-source ;)

En gros, l’installation qui comprend les outils de développement, OpenOffice, gnome et compagnie ne prend plus que 3,7 GiO… Donc, une baisse de 15,90%…

Comme quoi les petits outils sont souvent plus puissants que l’on imagine 😉

Pino, enfin un client léger pour le duo Gnome + Identi.ca

Pino, c’est un programme rédigé en Vala, qui permet d’avoir enfin un client léger pour le protocole identi.ca.

En tout cas, si on compile le code source actuellement en développement.  Etant donné que je ne suis vraiment pas un grand empaqueteur sous Frugalware pour le moment, j’ai préféré suivre les recommandations du développeur.

Ce qui donne les instructions suivantes dans une console, en ayant comme pré-requis installé les paquets webkit, vala, libgee.


hg clone https://pino-twitter.googlecode.com/hg/ pino-twitter
cd pino-twitter
./waf configure --prefix=/usr
./waf build
sudo ./waf install

Et on peut enfin utiliser un client léger pour Identi.ca sous Gnome. Ce qui me fait extrèmement plaisir 🙂

Un compte identi.ca sous Pino

Un compte identi.ca sous Pino, version post 0.1.5

Vivement la 0.1.6 officielle pour le support d’identi.ca de manière complètement officielle !

Gnash 0.8.7… Peut mieux faire !

J’ai fait compilé sur ma Frugalware current la version 0.8.7 de Gnash sortie tout récemment. Pour arriver à ce but, j’ai pris le FrugalBuild de la version 0.8.5-2.

J’ai juste remplacé le pkgver par un 0.8.7, et le sha1sum par une version qui corresponde au paquet de source en tar.bz2. En clair, deux modifications assez rapide à faire.

Compilation de Gnash 0.8.7 sur Frugalware current

Après une compilation d’environ 50 minutes, j’ai tenté de voir le résultat, en utilisant par exemple des vidéos sur Youtube ou encore Dailymotion… Et le résultat est simple :

Je sais que c’est totalement injuste de juger de la valeur d’un logiciels sur deux sites, mais comme ce sont des sites ultra connus et qui sont aussi ceux qui utilise Flash pour fonctionner…

En tout cas, une chose est sure… Le chemin est encore long pour que Gnash soit une implémentation viable et libre de Flash 🙁

Mon premier FrugalBuild – avec sa version « modifiée »

A peine une journée sous Frugalware Linux, et voici que je propose mon premier FrugalBuild. En me basant sur le travail de Jercel pour Liferea, j’ai empaqueté la version subversion de Liferea.

# Based on Jercel work for liferea-stable.

pkgname=liferea-svn
pkgver=5302
pkgrel=1
pkgdesc= »Liferea is a news aggregator for online news feeds. »
license= »GPL2″
groups=(‘gnome-extra’)
archs=(‘i686’ ‘x86_64’)
depends=(‘gconf’ ‘libxslt’ ‘libglade’ ‘webkit’ ‘libice’ ‘libnotify’ ‘atk’ ‘libxau’ ‘libxdmcp’ ‘zlib’ \
‘libxinerama’ ‘libxi’ ‘libxrandr’ ‘libxcursor’ ‘libxdamage’ ‘libjpeg’ ‘libxt’ ‘e2fsprogs’ ‘libgcc’ ‘lua’ ‘unique’)
makedepends=(‘intltool’)
options=(‘scriptlet’)
replaces=(‘liferea’)
_F_gnome_schemas=(‘/etc/gconf/schemas/liferea.schemas’)
_F_gnome_desktop= »y »
_F_gnome_iconcache= »y »

_F_scm_type= »subversion »
_F_scm_url= »https://liferea.svn.sourceforge.net/svnroot/liferea/trunk »
_F_scm_module= »liferea »
Finclude scm
build()
{
Funpack_scm
cd liferea
autoreconf -i
intltoolize
sh autogen.sh
./configure
Fbuild
}

# optimization OK

Bien que ce soit encore assez « sale », c’est déjà un premier pas 🙂

J’attends les commentaires de Jercel et bien entendu de Devil505 sur ce premier paquet. Prochaine étape ? Gthumb-git 😉

Ajout du 16 février :

Voici une version « plus propre » du fichier, d’après les conseils éclairés de Devil505 et d’Exceed.

# Based on Jercel work for liferea-stable.
# Just to make a package for frugalware and my own fun.
# Only tested on x86_64 🙂
# Basé sur le travail de Jercel pour Liferea-stable
# Dans le but de faire un paquet pour frugalware et mon propre plaisir.
# Uniquement testé sur x86_64

pkgname=liferea-svn
pkgver=5302
pkgrel=1
pkgdesc= »Liferea is a news aggregator for online news feeds. »
license= »GPL2″
groups=(‘gnome-extra’)
archs=(‘x86_64’)
depends=(‘gconf’ ‘libxslt’ ‘libglade’ ‘webkit’ ‘libice’ ‘libnotify’ ‘atk’ ‘libxau’ ‘libxdmcp’ ‘zlib’ \
‘libxinerama’ ‘libxi’ ‘libxrandr’ ‘libxcursor’ ‘libxdamage’ ‘libjpeg’ ‘libxt’ ‘e2fsprogs’ ‘libgcc’ ‘lua’ ‘unique’)
makedepends=(‘intltool’)
options=(‘scriptlet’)
replaces=(‘liferea’)
_F_gnome_schemas=(‘/etc/gconf/schemas/liferea.schemas’)
_F_gnome_desktop= »y »
_F_gnome_iconcache= »y »

_F_scm_type= »subversion »
_F_scm_url= »https://liferea.svn.sourceforge.net/svnroot/liferea/trunk »
_F_scm_module= »liferea »
Finclude scm
build()
{
Funpack_scm
cd liferea
Fautoreconf
intltoolize || Fdie
Fconf
Fbuild
}

# optimization OK

Que devient la distribution GNU/Linux reine-mère ?

La plupart des distributions GNU/Linux actuelles sont plus ou moins apparentées aux distributions historiques nées vers 1993 – 1994, quelques soit le format d’empaquetage (rpm, deb, tar.gz) utilisé.

Bien que la distribution reine soit presque omniprésente sur les blogs libristes francophones – avec des effets de bords assez indésirables à terme – il ne faut pas oublier sa noble mère, j’ai nommé la Debian GNU / Linux.

Sa version de développement connu sous le nom de code de Squeeze va entrer en période de freeze courant mars 2010. Après avoir consacré un article à la Debian Squeeze en octobre 2009, les détails technique étant les mêmes, je ferais impasse sur ceux-ci.

Comme je l’avais déjà dénoté pour l’article d’octobre 2009, les versions de logiciels sont vraiment récentes, ce qui donnerait presque envie de n’utiliser que Debian testing 🙂

Une capture d’écran – avec l’environnement KDE SC 4.3.4 résume la situation :

KDE 4.3.4 sous Debian Squeeze

Debian GNU / Linux est connue pour être une distribution assez conservatrice, mais j’avoue qu’une version aussi bleeding edge est de bonne augure pour les personnes qui n’utilisent que Debian Debian GNU / Linux, par choix ou par goût.

Maintenant, à partir du freeze, le tout est de savoir le temps qui sera mis avant la sortie de la version finale. Si la Debian Squeeze (alias 6.0) sort d’ici septembre 2010, elle sera vraiment, mais vraiment une distribution qui pourra grapiller quelques parts de marché et rendre le monde des distributions linux pour utilisateurs « finaux » plus varié.

Dis, monsieur le publicitaire, c’est quoi un système d’exploitation ?

Ayant reçu un prospectus pour m’abonner à un hebdomadaire papier, on nous vante les mérites d’un ultraportable avec un écran de 7 pouces, soit une diagonale de 17,78 cm… Soit la taille d’écran du premier eeePC sorti il y a environ 2 ans…

Mis à part un équipement largement en dessous du eeePC de 2008 (dont 4 fois moins de mémoire vive) (cf la capture d’écran en bas d’article), il y a un point qui m’a fait exploser la vessie à force de rire. Je le reproduit verbatim :

Dans la section caractéristiques :

Système d’exploitation : Linux 2.6 (compatible Microsoft Office)

Et dans la section descriptif :

Système d’exploitation Linux : interface familiale destinée à tous les utilisateurs expérimentés ou débutants.

Etrange de noter que dans la brochure, on peut d’abord considérer que Linux (quid des outils GNU ?) est un ensemble bureautique, puis une interface.

Mais si déjà, on définissait correctement ce qu’est un système d’exploitation ?

Le système d’exploitation, abrégé SE (en anglais operating system, abrégé OS), est l’ensemble de programmes central d’un appareil informatique qui se place à l’interface entre le matériel et les logiciels applicatifs.

En clair, c’est le logiciel le plus important sur tout ordinateur, sans lequel on n’a qu’un ensemble de circuits imprimés sans grande utilité.

Bref, dans le but de refourguer une incongruité technique – 128 MiO de mémoire vive, 2 GiO de disque SSD, et donc une interface à la lxde (la seule qui soit suffisamment peu gourmande pour tourner dessus), on utilise un terme à la mode, Linux…

Cela embobinera surement quelques personnes peu informées en informatique. Et surement les écoeurer de tout système GNU / Linux.

Il y a de quoi se dire que MS Windows a encore de belles années devant lui avec de telles bétises.

c'est quoi un système d'exploitation ?

Pour les codeurs de gwibber, ubuntu n’est que la seule distribution à gérer ?

Je parlais il y a quelque jours de la nouvelle version de Gwibber, qui paraissait bien alléchante, malgré l’ajout d’une couche supplémentaire de dépendance, répondant au nom de Desktopcouch qui installe une bonne dizaine de paquets supplémentaires.

Il y a 5 jours, arrive la révision 503, qui part d’une bonne idée. Comme desktopcouch est indispensable au fonctionnement de cette version de gwibber, autant vérifier qu’elle démarre avant gwibber… Et patatras… Gwibber se viande en beauté au démarrage, balançant une erreur qui met clairement en cause desktopcouch :

Traceback (most recent call last):
File « /usr/bin/gwibber », line 45, in
obj = dbus.SessionBus().get_object(« org.desktopcouch.CouchDB », « / »)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 244, in get_object
follow_name_owner_changes=follow_name_owner_changes)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/proxies.py », line 241, in __init__
self._named_service = conn.activate_name_owner(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 183, in activate_name_owner
self.start_service_by_name(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 281, in start_service_by_name
‘su’, (bus_name, flags)))
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/connection.py », line 622, in call_blocking
message, timeout)
dbus.exceptions.DBusException: org.freedesktop.DBus.Error.Spawn.ChildExited: Launch helper exited with unknown return code 1

[1]+ Exit 1 gwibber

Un bug dédié est ouvert, mais impossible de faire comprendre la culpabilité de la révision citée au-dessus. Tant que cela fonctionne avec Ubuntu, les autres distributions, vous savez où vous pouvez aller ?

J’ai donc pris le taureau par les cornes, et j’ai adopté le paquet qui permettait à une époque de compiler Gwibber 2.0 sur Archlinux. Ayant corrigé le PKGBUILD en question, désormais – même si la branche 2.0 de Gwibber n’aura plus de mise à jour, au moins, il y aura un gwibber fonctionnel sur Archlinux !

C’est quand même assez écoeurant de voir un tel manque de respect envers les non-utilisateurs d’ubuntu… Je sens que je vais me faire traiter de tous les noms, mais comme les infos sont disponibles…