Note : ce sera le dernier billet sur le monde libre durant quelque temps, il ne faudrait pas reprendre de mauvaises habitudes non plus ! 🙂
LXQt est un projet que je suis depuis ses débuts, il y a plusieurs années de cela. Pour être plus précis, depuis mi-2014 quand la version 0.7 sortait, fusion de Razor-Qt et de Lxde.
Donc 7 ans et quelques mois plus tard, LXqt 1.0.0 pointe enfin le bout de son nez. C’est un environnement léger, un peu trop même. Car il semble avoir le cul entre deux chaises. C’est plus qu’un gestionnaire de fenêtres : il propose un gestionnaire de fichiers, un archiveur, des outils de gestions des images.
Mais ce n’est pas non plus un environnement de bureau complet, car il lui manque au moins deux outils de bases : un bloc-notes à Pluma, Mousepad ou Gedit et une calculatrice.
Sa gourmandise mémoire est à peine moindre de celle d’un Plasma qui a su se rendre plus économe en ressources depuis plusieurs versions.
J’ai donc installé la version brute de décoffrage qu’on peut trouver sur Archlinux. J’ai juste rajouté QPS (qui est le gestionnaire de processus de LXQt) et pamac-aur-git pour installer facilement des logiciels complémentaires.
Vous l’avez vu, l’attrait de LXQt brut de décoffrage n’est pas évident. Sans Featherpad (comme bloc-notes) et KCalc pour avoir une calculatrice de base, c’est un peu court.
Même si la version 1.0.0 est importante dans la vie d’un projet, il serait bien que les deux petits outils cités plus haut soient disponibles en version native, comme dans Gnome, Plasma ou encore Mate Desktop. J’ai cependant un doute pour Xfce, vous me confirmerez cela dans les commentaires 🙂
Vous comprenez qu’il est plus intéressant de parler des environnements de bureaux – même incomplet – que de pondre 3000 caractères sur la dernière Ubuntu / Fedora / OpenSuSE en date. Du moins, c’est mon avis et je le partage 🙂