Règlement de compte à Linux Corral, première partie : De la « Stockholmisation » croissante d’une partie des communautés informatiques.

Par « Stockholmisation », je veux bien sûr parler du phénomène psychologique connue sous le nom de Syndrome de Stockholm :

Il se définit ainsi :

Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique où des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers développeraient une sorte d’empathie, voire de sympathie, ou de contagion émotionnelle avec ces derniers selon des mécanismes complexes d’identification et de survie.

Loin de moi l’idée de comparer une communauté informatique et de dire que les utilisateurs sont « otages » (je ne travaille pas pour certains médias bien connus pour détourner le mot usage de son sens étymologique) de la distribution qui fait fonctionner leurs ordinateurs. Non, mais on arrive parfois à un point qui fait presque se poser la question : « Où est passé le sens critique ? »

Dans un article de Cyrille Borne consacré à ma crise de colère et la fermeture temporaire du blog, suite à une saturation que je ne pouvais pas gérer autrement, le blogueur francophone libre au côté duquel je pourrais passer pour un pacifiste déclare :

La différence c’est que Fred s’en prend à une distribution Linux, certains fanboys sont tellement demeurés que toucher à leur distribution c’est comme si on touchait à leur mère. La moralité c’est que les gars se sentent si outrés qu’ils s’en prennent à la personne et pas aux idées au point effectivement d’en devenir insultants.[…] De l’autre côté, que dire d’une distribution qui essaie de réinventer la roue, faire un nouveau client mail qui marche à moitié quand des logiciels comme thunderbird ou claws mail existent, une distribution qui a plus de talent dans sa communication que dans sa prestation, oui on pourrait échanger.[…]

J’ai volontairement sauté le passage sur ma méthode de tests basée sur le pourquoi du comment de l’utilisation de machines virtuelles, j’y reviendrais dans un article plus tard, encore en rédaction au moment où je publie cet article.

C’est vrai, j’ai tendance – tout en prenant des pincettes – à dire ce que je pense de certains projets. Cela m’avait valu pas mal d’inimitié à une époque avec la communauté Ubuntu francophone, même si depuis, cela va beaucoup mieux.

J’ai aussi eu du fil à retordre avec feu PearOS qui était elle aussi un clone de l’interface graphique de MacOS-X. Pour mémoire, je vous renvoie à une interview de David Tavares, quelques mois avant que PearOS ne disparaisse du radar. Avec le recul, on peut se demander si les critiques sur la pertinence de mes tests est si mauvaise au final.

Sans oublier le mini-feuilleton sur Micro-R OS, qui comme je le pensais, s’est terminé en queue de poisson pour cette énième dérivée d’Ubuntu.

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Sabayon Linux : du sucré au boisé ?

Je n’ai jamais eu vraiment beaucoup de chance avec les Sabayon Linux. Ma dernière expérience en août 2013 ne m’avait pas vraiment convaincu Cependant, j’ai eu l’impression que la qualité était malheureusement de moins en moins présente. J’avais enregistré une vidéo fin février 2015 que je n’avais pas exploité jusqu’à la rédaction de cet article.

Je n’arrivais pas à faire démarrer des ISO de la Sabayon Xfce 15.03, avec un paquet monumental d’erreurs liées à squashfs. Peut-être un bug des ISO de la version Xfce de Sabayon ? J’ai donc voulu recommencer l’expérience en prenant une autre option, en me basant sur les ISO avec Gnome.

Ayant vu sur Distrowatch que l’ISO de la Sabayon Linux 15.04 était disponible, j’ai fouillé sur les mirroirs pour récupérer les ISO Gnome de la Sabayon 15.02.1, de la 15.03 et de la 15.04.

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N’enterrons pas Upstart trop vite…

La nouvelle a fait le tour de la blogosphère linuxienne. Debian GNU/Linux pour sa version Jessie (qui sortira courant 2015) a choisi comme système d’initialisation systemd. Du moins, c’est pour le moment au conditionnel, je recopie la partie du message concernant l’annonce :

We exercise our power to decide in cases of overlapping jurisdiction (6.1.2) by asserting that the default init system for Linux architectures in jessie should be systemd.

Ce qui donne traduit :

Nous exerçons notre pouvoir de décider en cas de chevauchement des compétences (6.1.2) en affirmant que le système d’initialisation par défaut pour les architectures Linux de jessie devrait être systemd.

J’ai mis la partie intéressante en gras. Et la traduction ? Dirons-nous que c’est de la traduction automatisée légèrement retouchée 😉

Sauf erreur de ma part, should est le conditionnel du verbe to shall, qu’on traduit par devoir, dans l’idée d’une possibilité.

Tant que je n’ai pas d’ISO de la Debian GNU/Linux testing proposant systemd par défaut, je resterais prudent.

Même si c’est un coup dur pour Canonical qui voudrait bien proposer à sa source de paquets son système d’initialisation, upstart, la situation n’est pas si mauvaise que cela pour l’entreprise à l’origine d’Ubuntu.

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Les distributions GNU/Linux basées sur les sources : en dehors du duo/duel gentoo-funtoo, point d’espoir ?

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, il existe deux grandes familles : les distributions proposant des paquets prêts à l’emploi (qui doit représenter 99% des distributions existantes ou ayant existées), et les distributions dites « sources » qui partent d’une base minimale, et où l’ensemble des outils tiers est compilé lors de l’installation et des mises à jour.

Pour info, la compilation d’une suite bureautique comme LibreOffice 4.0 demande environ 3 heures et demie sur mon ArchLinux avec comme machine un ordinateur avec un processeur Athlon II X2 215 (vitesse de pointe à 2800 Mhz, produit à partir de septembre 2009), 4 go de mémoire vive. Juste pour donner un ordre d’idée du temps qu’on peut passer à faire recompiler un logiciel.

Le but des distributions sources étant de proposer des logiciels prenant en compte les spécificités matérielles, et dont potentiellement plus réactives que des distributions GNU/linux à paquets prêt à l’emploi.

Les principales sont :

Pour les soeurs Gentoo Linux et Funtoo Linux, elles sont d’une vigueur incroyable, servant de base à des projets comme Sabayon Linux ou encore SystemRescueCD. Même si Funtoo Linux ne propose pas d’ISO d’installation, ses dépots sont mis à jour régulièrement.

Des ISOs d’installation pour la Gentoo Linux sont régulièrement proposées. Il suffit d’aller sur http://distfiles.gentoo.org/releases/amd64/current-iso/ (en remplaçant amd64 par x86 pour du PC 32 bits) pour s’en convaincre.

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Cinnamon : l’exemple parfait des avantages et inconvénients de dépendre d’une distribution tierce pour un environnement de bureau.

Cinnamon, l’environnement de bureau qui a pris une importance croissante au fil des mois semble justement subir une crise de croissance. De plus en plus de distribution, en dehors de la Linux Mint utilise ou propose l’environnement en question : SnowLinux, CinnArch, Fedora Linux, Ubuntu, OpenSuSE, Gentoo Linux et donc Sabayon Linux, Frugalware Linux. Dixit la page de téléchargement de l’environnement.

Cependant, sa dépendance à une base Ubuntu et l’occasion manquée de pouvoir partir d’une base Debian GNU/Linux fragilise un peu la diffusion de l’environnement de bureau basé sur les technologies de Gnome Shell.

Dans un message récent, sur la liste de publipostage arch-dev-public, l’arrivée de Gnome 3.8 sur les dépots a entrainé une décision logique, bien que douloureuse pour Cinnarch (distribution basée dès le départ sur le duo Cinnamon + ArchLinux) entre autres : le retour de Cinnamon dans AUR, l’archive des logiciels tiers d’Archlinux.

Je cite le morceau important du courrier en question :

I agree about dropping cinnamon because it is impossible to work with Linux
Mint projects. They work with what they have instead of what is coming. So
now we have this gnome 3.8 problem, and then we would have gnome 3.10
problems. We can’t work with their packages.

Ce qui se traduit par :

Je suis d’accord pour l’abandon de Cinnamon car il est impossible de travailler avec les projets de Linux Mint. Ils travaillent avec ce qu’ils ont [la version de Gnome proposée par Ubuntu] pas ce qui arrive. Nous avons maintenant le problème avec Gnome 3.8, et nous aurons des problèmes avec Gnome 3.10. Nous [les développeurs d’Archlinux] ne pouvont pas travailler avec leurs paquets.

J’ai été jeté un oeil sur le dépot des paquets d’Ubuntu pour la Raring Ringtail. Au 12 avril, les paquets Gnome sont encore en partie en version 3.6.x : Nautilus est en version 3.6.3 par exemple. Idem pour Totem ou encore Brasero.

La Ubuntu 13.04 étant en béta 2 récemment, il serait étonnant d’introduire la dernière génération de Gnome fraichement sortie à moins de 2 semaines de la version finale.

Il y a donc de fortes chances pour qu’Ubuntu 13.04, base de la future version de Linux Mint, distribution référence de Cinnamon se base encore sur Gnome 3.6. Donc, potentiellement incompatible avec la dernière version officiellement stable de Gnome et de son shell. Version qui va se répandre dans les semaines qui viennent.

Et ce qui c’est passé avec ArchLinux et CinnArch, risque de se reproduire pour Fedora Linux ou encore Gentoo Linux qui ont moins de retard en terme de versions que la distribution de Canonical.

Doit-on en déduire que l’acharnement thérapeutique sur le code de Gnome 2, j’ai nommé Mate a une chance de se faire une place au soleil ? Pourquoi pas, même si j’avoue que je ne croyais pas vraiment à la pérénité du projet quand il est apparu.

Il est récemment sorti en version 1.6.0 récemment, et se porte étonnament bien. Il est vrai qu’il est moins dépendant que Cinnamon d’une quelconque distribution.

Reste à savoir cependant si le mode « Classique » de Gnome 3.8 lui fera ou pas de l’ombre.

Etre linuxien(ne) et ne pas utiliser Ubuntu / Mint / Debian / OpenSuSE / Fedora / Mageia = être élitiste ?

J’ai oublié dans la liste Manjaro Linux. Toutes mes excuses pour cet oubli involontaire. J’ai la drôle d’impression quand on sort du sextet listé en titre, on devient un pédant, un élitiste, bref, une personne qu’on aime à mépriser.

Dans un billet d’il y a dizaine de jours, je posais la question qui fâche : « Les distributions GNU/Linux « qui se méritent », est-ce un mal ? »

Je ne nie pas l’importance des distributions listées dans le titre, et je considère qu’elles sont indispensables pour favoriser un combat contre la monoculture de PC = Microsoft Windows.

Ce que je regrette, c’est de lire parfois des propos de certain(e)s utilisateurs / utilisatrices des distributions grand public envers les distributions plus avancées.

On en arrive à croire qu’un utilisateur d’une distribution comme ArchLinux, Gentoo Linux, Crux, NuTyX, est une personne qui veut se la péter, s’astiquer les parties génitales.

Surtout que nombre de personnes sont d’ancien(ne)s utilisateurs / utilisatrices d’Ubuntu, de Linux Mint ou encore de Fedora Linux. Dans mon cas – on ne peut bien parler que de sa propre expérience – j’ai été utilisateur d’Ubuntu entre la Dapper Drake (6.06 LTS) jusqu’à la Intrepid Ibex (8.10), et je l’ai quitté car elle ne me convenait plus.

Désolé de le dire de façon aussi crue, mais je n’ai pas d’érection quand je mets à jour quotidiennement mon ArchLinux en tapant un simple yaourt -Syua dans un terminal Gnome.

Je n’en ai pas non eu plus quand j’ai donné un coup au papa de la NuTyX qui avait besoin de retours sur les différentes versions Release Candidate de sa distribution.

Utiliser ArchLinux pour moi – et ce qui sera appliquable à des personnes utilisant Gentoo Linux, Crux ou NuTyX – c’est avant tout utiliser une distribution avec laquelle on se sent bien.

Une deuxième maison, en version informatique. Et nullement l’envie de se prendre pour le centre du monde informatique version libre. Ou pour la se péter, en terme clair.

Il n’y a aucune distribution GNU / Linux qui soit parfaite, il y a seulement celle qui convient à l’utilisateur. Si j’aime ArchLinux, c’est pour la fraîcheur de ses logiciels, les principes proposés par la distribution, et non par ce que c’est une distribution qui utilise la ligne de commande pour la moindre opération.

D’autres personnes préfèreront Gentoo Linux pour son côté « j’optimise les logiciels via la compilation », d’autres Crux pour le côté léger de l’ensemble.

C’est une distribution qui comble mes besoins, me fait prendre du plaisir à l’utilisation. Et c’est qu’on demande. A moins d’être masochiste et de prendre une distribution pour « faire comme tout le monde » et y être malheureux.

L’informatique est un outil. Mais ce n’est pas un outil qui doit être source de céphalocapture à mon humble avis d’une personne qui utilise l’outil informatique depuis un quart de siècle. Bien que je sois infoutu d’écrire le moindre « hello world », que ce soit en C ou en python.

Ce n’est pas pour autant que je prends pour de l’excrément canin les utilisateurs / utilisatrices des distributions citées en titre, bien au contraire !

A chaque personne correspond des besoins différents. Le « One Size Fits All », c’est en restant très poli de l’excrément canin en barre.

Funtoo Linux, suite et fin.

Dans un précédent article, j’avais été bloqué au redémarrage. La faute au xfs. Donc, j’ai retenté ma chance, et je suis reparti sur les routes de la geekitude informatique linuxienne – euh, y a pas un pléonasme ? – avec une Funtoo Linux, cependant, cette fois, j’ai utilisé VirtualBox et des partitions en / et /home en ext4.

Le point qui m’a le plus ennuyé, c’est la reconnaissance du circuit son, qui m’a fait recompiler au moins 3 fois le noyau. Pour l’affichage, un petit emerge xf86-video-virtualbox. Et surtout, ne pas nettoyer le code compilé du noyau, même s’il prend près de 700 Mo. Et comme je suis un grand fou furieux, j’ai utilisé le code source le plus proche de l’original pour le noyau, le paquet vanilla-sources, me permettant d’avoir le 3.6.6. Chez Gentoo Linux, on est limité au noyau linux 3.5.7 avec le même paquet.

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Installer une Funtoo avec Xfce : le retour, deuxième partie.

A la fin de la première partie, j’avais lancé la compilation de Xorg, avec un petit emerge x11-xorg Pour gagner du temps, j’ai rajouté la valeur VIDEO_CARDS= »vesa » dans le fichier /etc/portage/make.conf

Et j’ai profité de la compilation de Xorg pour générer les traductions nécessaire à l’utilisation de la Funtoo Linux.

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Gentoo, le retour… de la malchance chronique ?

Après avoir tenté une funtoo (qui reprend les mêmes base de la Gentoo) en octobre 2011, j’ai voulu retenter l’expérience, mais en partant d’une Gentoo, cette fois-ci.

Malgré un bug connu qui plante les ISOs hebdomadaires depuis en gros juin ou juillet dernier, empéchant une connexion réseau automatique, et que la solution est d’utiliser SystemRescueCD (basée sur Gentoo), j’ai voulu essayer une nouvelle fois d’installer une Gentoo avec Xfce dessus. Histoire d’en apprendre un peu plus sur les tripes gnu/linuxiennes.

J’ai donc créé une machine virtuelle pour lancer l’installation de la Gentoo dedans, en suivant le guide d’installation.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-gentoo.img 128G
Formatting 'disk-gentoo.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-gentoo.img -cdrom systemrescuecd-x86-3.0.0.iso -boot order=cd &

Comme partitionnement ? Le suivant.

  • /dev/sda1 ; /boot ; 512 Mo en ext2
  • /dev/sda2 ; swap ; 4 Go
  • /dev/sda3 ; / ; 16 Go en ext4
  • /dev/sda4 ; /home ; le reste en ext4

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Sabayon Linux 10 : une distribution un peu lourde à digérer ?

Le 13 septembre, l’équipe de Sabayon Linux a présenté la 10ième version officielle de sa distribution, dérivée de la Gentoo Linux.

Les notes de publications sont savoureuses. Non content de proposer une version de développement de l’implémentation libre du standard OpenGL, à savoir Mesa 9 en date du 31 août, ils cassent gentiment la technologie systemd.

Sur l’intégration de la pré-version de Mesa 9 :

« Mesa 9, drm stack, KMS

Mesa 9 is not out yet, but you can get a taste of it in Sabayon 10 already, which is shipping with a 2012-08-31 snapshot of Mesa 9 and updated libdrm and drivers stack. Out of the box Kernel-Mode-Setting experience has been improved for Intel and Matrox video cards as well, while due to conflicts with fglrx, radeon KMS still requires some scripty help (but this will be addressed once Linux 3.6 is out). Please have a look at our footnotes if you have problems booting your system on AMD hardware. »

Ce qui donne traduit :

« Mesa 9, drm stack, KMS

Mesa 9 n’est pas encore sorti, mais vous pouvez y goûter dans Sabayon 10, qui propose un instantané de développement de Mesa 9 en date du 31-08-2012 et des versions à jour de libdrm et des pilotes. L’expérience immédiate [vous traduiriez comment out-of-the box ?] du Kernel-Mode-Setting a été amélioré pour les cartes vidéo Intel et Matrox aussi, mais à cause de conflits avec fglrx, le KMS avec Radeon requière encore une petite aide au niveau des scripts (qui sera corrigée quand Linux 3.6 sortira). Veuillez jeter un oeil au notes de fin de page si vous avez des problèmes pour démarrer votre système du matériel AMD »

Et pour le cassage de systemd :

New udev, kmod stack

As many other distributions, we were tempted by systemd to the point that we made it easier to migrate to it through Portage (and you can do that as well, with some trickery). This required a new udev-systemd snapshot and the migration to kmod, from module-init-tools. Our team, more precisely Joost Ruis, decided to benchmark OpenRC (our current init system) against Systemd and the results were a bit disappointing. While Systemd has proved to be faster, our real world scenarios simulation showed that the difference is well below 8 seconds for the boot process. Does this justify the move towards a less-tested and for many controversial technology? Not yet, our boot is fast enough. Do the average people restart their system more than 5 times a day? We don’t think so.

Ce qui donne traduit :

Nouvel udev, nouvelle pile kmod

Comme beaucoup d’autres distributions, nous avons été tenté par systemd au point que nous avons rendu sa migration plus facile dans Portage (et vous pouvez le faire aussi bien, avec quelques manipulations). Cela a nécessité une nouvel instantané de udev-systemd et la migration vers kmod, à partir du module-init-tools. Notre équipe, plus précisément Joost Ruis, a décidé de comparer OpenRC (notre système actuel init) contre Systemd et les résultats étaient un peu décevants. Alors que Systemd s’est avéré être plus rapide, nos simulations en mode réel ont montré que la différence est bien en dessous de 8 secondes pour le processus de démarrage. Est-ce que cela justifie le passage à une technologie moins testée et controversée par de nombreuses personnes ? Pas encore, notre démarrage est assez rapide. Est-ce que la moyenne des gens redémarrent leurs systèmes plus de 5 fois par jour ? Nous ne le pensons pas.

8 secondes de différence, c’est quoi ? Une gorgée de café ou deux ? En prenant un démarrage par jour pour un utilisateur « lambda », ça fait quoi au bout de 365 jours ? 48 minutes gagnées par an, c’est vrai, c’est négligeable au final 😀

Mieux vaut casser l’affichage en proposant une version instable de MesaGL que d’utiliser une technologie moins testée – il est vrai que les utilisateurs de Fedora Linux, OpenSuSE, Mageïa, Frugalware Linux et autres ArchLinux sont une minorité – que de remettre en question une technologie plus confidentielle comme OpenRC 🙂

Mais trève de polémiques stériles, attaquons donc le test et récupérons en bon condamné par Hadopipirate… utilisateur d’une technologie à la base de l’internet actuel, à savoir le réseau BitTorrent l’image ISO. J’ai récupéré en bon Gnomiste indécrottable l’image en 64 bits avec Gnome 3.

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