Mon premier FrugalBuild – avec sa version « modifiée »

A peine une journée sous Frugalware Linux, et voici que je propose mon premier FrugalBuild. En me basant sur le travail de Jercel pour Liferea, j’ai empaqueté la version subversion de Liferea.

# Based on Jercel work for liferea-stable.

pkgname=liferea-svn
pkgver=5302
pkgrel=1
pkgdesc= »Liferea is a news aggregator for online news feeds. »
license= »GPL2″
groups=(‘gnome-extra’)
archs=(‘i686’ ‘x86_64’)
depends=(‘gconf’ ‘libxslt’ ‘libglade’ ‘webkit’ ‘libice’ ‘libnotify’ ‘atk’ ‘libxau’ ‘libxdmcp’ ‘zlib’ \
‘libxinerama’ ‘libxi’ ‘libxrandr’ ‘libxcursor’ ‘libxdamage’ ‘libjpeg’ ‘libxt’ ‘e2fsprogs’ ‘libgcc’ ‘lua’ ‘unique’)
makedepends=(‘intltool’)
options=(‘scriptlet’)
replaces=(‘liferea’)
_F_gnome_schemas=(‘/etc/gconf/schemas/liferea.schemas’)
_F_gnome_desktop= »y »
_F_gnome_iconcache= »y »

_F_scm_type= »subversion »
_F_scm_url= »https://liferea.svn.sourceforge.net/svnroot/liferea/trunk »
_F_scm_module= »liferea »
Finclude scm
build()
{
Funpack_scm
cd liferea
autoreconf -i
intltoolize
sh autogen.sh
./configure
Fbuild
}

# optimization OK

Bien que ce soit encore assez « sale », c’est déjà un premier pas 🙂

J’attends les commentaires de Jercel et bien entendu de Devil505 sur ce premier paquet. Prochaine étape ? Gthumb-git 😉

Ajout du 16 février :

Voici une version « plus propre » du fichier, d’après les conseils éclairés de Devil505 et d’Exceed.

# Based on Jercel work for liferea-stable.
# Just to make a package for frugalware and my own fun.
# Only tested on x86_64 🙂
# Basé sur le travail de Jercel pour Liferea-stable
# Dans le but de faire un paquet pour frugalware et mon propre plaisir.
# Uniquement testé sur x86_64

pkgname=liferea-svn
pkgver=5302
pkgrel=1
pkgdesc= »Liferea is a news aggregator for online news feeds. »
license= »GPL2″
groups=(‘gnome-extra’)
archs=(‘x86_64’)
depends=(‘gconf’ ‘libxslt’ ‘libglade’ ‘webkit’ ‘libice’ ‘libnotify’ ‘atk’ ‘libxau’ ‘libxdmcp’ ‘zlib’ \
‘libxinerama’ ‘libxi’ ‘libxrandr’ ‘libxcursor’ ‘libxdamage’ ‘libjpeg’ ‘libxt’ ‘e2fsprogs’ ‘libgcc’ ‘lua’ ‘unique’)
makedepends=(‘intltool’)
options=(‘scriptlet’)
replaces=(‘liferea’)
_F_gnome_schemas=(‘/etc/gconf/schemas/liferea.schemas’)
_F_gnome_desktop= »y »
_F_gnome_iconcache= »y »

_F_scm_type= »subversion »
_F_scm_url= »https://liferea.svn.sourceforge.net/svnroot/liferea/trunk »
_F_scm_module= »liferea »
Finclude scm
build()
{
Funpack_scm
cd liferea
Fautoreconf
intltoolize || Fdie
Fconf
Fbuild
}

# optimization OK

Pour les codeurs de gwibber, ubuntu n’est que la seule distribution à gérer ?

Je parlais il y a quelque jours de la nouvelle version de Gwibber, qui paraissait bien alléchante, malgré l’ajout d’une couche supplémentaire de dépendance, répondant au nom de Desktopcouch qui installe une bonne dizaine de paquets supplémentaires.

Il y a 5 jours, arrive la révision 503, qui part d’une bonne idée. Comme desktopcouch est indispensable au fonctionnement de cette version de gwibber, autant vérifier qu’elle démarre avant gwibber… Et patatras… Gwibber se viande en beauté au démarrage, balançant une erreur qui met clairement en cause desktopcouch :

Traceback (most recent call last):
File « /usr/bin/gwibber », line 45, in
obj = dbus.SessionBus().get_object(« org.desktopcouch.CouchDB », « / »)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 244, in get_object
follow_name_owner_changes=follow_name_owner_changes)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/proxies.py », line 241, in __init__
self._named_service = conn.activate_name_owner(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 183, in activate_name_owner
self.start_service_by_name(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 281, in start_service_by_name
‘su’, (bus_name, flags)))
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/connection.py », line 622, in call_blocking
message, timeout)
dbus.exceptions.DBusException: org.freedesktop.DBus.Error.Spawn.ChildExited: Launch helper exited with unknown return code 1

[1]+ Exit 1 gwibber

Un bug dédié est ouvert, mais impossible de faire comprendre la culpabilité de la révision citée au-dessus. Tant que cela fonctionne avec Ubuntu, les autres distributions, vous savez où vous pouvez aller ?

J’ai donc pris le taureau par les cornes, et j’ai adopté le paquet qui permettait à une époque de compiler Gwibber 2.0 sur Archlinux. Ayant corrigé le PKGBUILD en question, désormais – même si la branche 2.0 de Gwibber n’aura plus de mise à jour, au moins, il y aura un gwibber fonctionnel sur Archlinux !

C’est quand même assez écoeurant de voir un tel manque de respect envers les non-utilisateurs d’ubuntu… Je sens que je vais me faire traiter de tous les noms, mais comme les infos sont disponibles…

En vrac’ rapide et libre

Un petit en vrac’ rapide et libre.

gwibber 2.29.1 sous Archlinux

C’est tout pour aujourd’hui 🙂

Test rapide de la Omega Fedora Remix 12, l’autre linux mint du monde Fedora.

Dans un précédent article j’ai taillé un costume 3 pièces à un remix de la Fedora, la Fedora Community Remix. J’ai ensuite appris l’existence d’une autre linux mint du monde Fedora, j’ai nommé l’Omega Fedora Remix.

Après avoir téléchargé l’image iso de la distribution en question depuis le site officiel j’ai lancé une machine virtuelle virtualbox pour tester l’engin.

Au premier démarrage, l’écran nous parle d’un « generic 12 » peu avenant. Cependant, la distribution – uniquement 32 bits pour le moment est franchement l’opposé de sa consoeur. Elle est légère, agréable, bref, bien conçu.

Déjà, la connexion automatique est gérable, et on peut tranquillement choisir clavier et langage à l’utilisation 😉

L’installation se passe sans problème. Le seul gros hic, c’est le nombre de paquets qui demande à être mis à jour ! Plus de 300 corrections, alors que l’image de base est dérivée de la fedora 12 + correctifs jusqu’au 14 décembre :

« This release is a remix of Fedora 12 and includes all the updates till Monday 14th of December 2009 from Fedora, RPM Fusion and Livna repositories. »

Une grosse partie des mises à jour viennent d’ailleurs des dépots tiers comme rpm-fusion ou encore livna.

Après le redémarrage, un Gnome 2.28.2 nous accueille.

Malgré cela, on sent que le travail a été fourni pour que la distribution reste légère et agréable à l’emploi. Seul point noir : l’absence de flash… Mais comme on peut l’installer facilement…

Pour tout dire, j’avoue que j’ai été des plus agréablement surpris par cette distribution qui redore un peu le blason des versions remix de la Fedora Linux.

A suivre de près, donc.

Fedora Community 12.1 Remix : la « linux mint » ratée du monde fedora ?

Dans le monde d’Ubuntu Linux, la Linux Mint est une version « aux hormones » de la Ubuntu Linux : en plus de la distribution mise à jour, il y a l’ensemble pour la lecture des formats propriétaires (mp3, flash et compagnie) qui ne sont pas activés par défaut dans la Ubuntu Linux de base, en plus d’un outil amélioré pour la gestion des paquets.

Comme la route de l’enfer est pavée de bonnes intention, le groupe derrière la Fedora Community 12.1 remix est parti d’un principe simple : la fedora de base, avec le maximum de paquets du dépot rpm fusion (qui offre la lecture des formats propriétaires). En utilisant le principe du remix qui est chez Fedora les versions dérivées non officiellement supportées, un peu à l’image de la Linux Mint pour Canonical.

Fedora Community Remix 12.1

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L’avenir des distributions linux à destination du « bureau » appartient-il aux « rolling releases » ?

Il y a un peu plus de deux mois, je faisais un article fortement commenté (55 commentaires !) sur lequel j’exprimais mon point de vue en ce qui concerne le modèle de publication semestrielle des distributions actuelles.

Je me cite :

Je me demande si l’avenir n’est pas plus dédié à des distributions qui proposent à un instant T une version installable, puis qui serait continuellement mise à jour, à l’image de ce que propose ArchLinux ou encore la version de développement de la Frugalware Linux.

Car l’informatique – libre ou pas – est en constante évolution. Et ce qui semblait être le haut de gamme se retrouve 6 mois plus tard complètement obsolète. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais j’ai pu constater depuis mon retour sur Archlinux (en mai 2009) que je n’ai jamais prise la distribution à défaut. Et j’ai connu quand même 4 versions majeures du noyau (de la 2.6.28.x à la 2.6.31.5 actuellement), deux générations de Gnome (la 2.26 et la 2.28), sans oublier une nouvelle génération d’OpenOffice.org.

En gros, on peut rajouter une génération de noyau de plus avec l’arrivée entre temps du noyau 2.6.32.x

Si je déterre la hache de guerre, c’est pour citer le cas d’un outil qui est devenu dans notre informatique actuelle le nerf de la guerre : le navigateur internet, et dans notre cas, Mozilla Firefox qui est sorti en version 3.6 assez récemment.

Même si – au moment où j’écris cet article – la version 3.6 n’est pas la version officiellement disponible sur archlinux stable, elle est toujours disponible dans le dépot « testing »

fred ~ $ yaourt -Si firefox
Dépôt : testing
Nom : firefox
Version : 3.6-2
URL : http://www.mozilla.org/projects/firefox
Licences : MPL GPL LGPL
Groupes : —
Fournit : —
Dépend de : xulrunner=1.9.2 desktop-file-utils
Dépendances opt. : —
Est en conflit avec : —
Remplace : firefox3
A télécharger : 1017,93 K
Taille (installé) : 3676,00 K
Paqueteur : Biru Ionut
Architecture : x86_64
Compilé le : jeu. 21 janv. 2010 22:47:31 CET
somme MD5 : 29c91c303201d5da689c07304dd3e03d
Description : Standalone web browser from mozilla.org

Donc d’ici quelques jours, si je le désire, ma machine pourra utiliser Mozilla Firefox 3.6 sans passer par le dépot testing.

Voyons donc comment les grands noms des distributions linux ont géré le passage de la version 3.0 à 3.5 de Mozilla Firefox, qui sauf grand changement stratégique appliqueront la même politique pour la transition Mozilla Firefox 3.5 vers la version 3.6. A savoir : une nouvelle version majeure de Mozilla Firefox sera disponible dans la future nouvelle version stable.

Je vais prendre les trois principaux noms : Fedora, Ubuntu et OpenSuSE. Et prendre chaque version qui correspond au passage de la version 3.0 à la version 3.5 de Mozilla Firefox, à savoir :

  • Fedora 10
  • Ubuntu 9.04
  • OpenSuSE 11.1

Je me suis basé sur ce choix en utilisant la page suivante sur le site Distrowatch : http://distrowatch.com/dwres.php?resource=major

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Un aperçu rapide de la SimplyMEPIS 8.5 beta 4.

Il y a une dizaine de jours environ, la 4ième béta de la SimplyMepis 8.5 est sortie. A l’origine basée sur Ubuntu, cette distribution est désormais basée sur la debian stable avec des logiciels assez récent : comme le noyau linux 2.6.32 ou encore KDE SC 4.3.4.

J’ai récupéré l’image iso en utilisant l’outil wget :

fred ~/download $ wget -c ftp://ftp.nluug.nl/pub/metalab/distributions/mepis/released/SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso
–2010-01-17 09:07:59– ftp://ftp.nluug.nl/pub/metalab/distributions/mepis/released/SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso
=> «SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso»
Résolution de ftp.nluug.nl… 192.87.102.42, 192.87.102.43, 2001:610:1:80aa:192:87:102:43, …
Connexion vers ftp.nluug.nl|192.87.102.42|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/metalab/distributions/mepis/released … complété.
==> SIZE SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso … 728080384
==> PASV … complété. ==> RETR SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso … complété.
Longueur: 728080384 (694M) (non certifiée)

100%[======================================>] 728 080 384 484K/s ds 17m 1s

2010-01-17 09:25:01 (697 KB/s) – «SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso» sauvegardé [728080384]

J’ai ensuite utilisé une machine virtuelle qemu équipée avec 32 GiO de disque virtuel.


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 mep.img 32G
Formatting 'mep.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ kvm -hda mep.img -cdrom SimplyMEPIS-CD_8.4.96-b4_64.iso -boot d &

kvm est l’alias suivant dans mon .bashrc :

alias kvm='qemu --enable-kvm --soundhw es1370 -localtime -k fr -m 1536'

Mepis 8.5 beta 4 – 64 bits

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VLOS 2.0 béta 1 : pas encore très véloce… :)

Désolé pour le jeu de mots à 0,02 €… C’était trop tentant 😉

C’est une gentoo matinée de sabayon. En clair, une méta-distribution pour être humain.

Le 7 janvier, la version 2.0 béta 1 est sortie.

NB : Je sais que certaines personnes me diront qu’une distribution à la gentoo n’a aucun intérêt dans une machine virtuelle. Très bien. Si on veut se faire la main sur une gentoo pour sa culture générale, et que l’on a pas envie de se prendre la tête avec une vraie machine, on fait comment ? C’est quand même une solution souple, qui permet de se familiariser sans trop de problème avec ce genre de distribution.

Tout comme la Sabayon Linux, elle utilise l’outil anaconda pour être installée. Enfin, il faudrait préciser qu’elle utilise funtoo comme base, funtoo étant une version dérivée de la gentoo linux, dérivée mise au point par Daniel Robbins (lui même créateur de la gentoo linux en 1999) pour améliorer la gentoo linux.

Bref, pour simplifier : VLOS = funtoo (dérivée de gentoo) + anaconda + outils de la sabayon linux.

VLOS 2.0 Beta 1

J’ai donc récupéré l’image iso de la version 2.0 béta 1 de la VLOS. Ensuite, j’ai utilisé qemu pour créer une image disque de 32 Go et lancer l’émulation.


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 vlos.img 32G
Formatting 'vlos.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ kvm -hda vlos.img -cdrom Vidalinux_2.0_beta1_amd64.iso -boot d &

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1000ième article… Et oui, déjà !

Même si le compteur d’article dépasse les 3290, il faut dire que cette explosion est due au passage à WordPress 2.6 béta, en juillet 2008. Le système des révisions multiples introduit par cette version de wordpress ayant lancé une inflation des numérotations.

1000 billets. Depuis septembre 2005, soit en gros en 53 mois, cela fait environ 18,86 billets par mois… Sacré moyenne.

Sans les logiciels libres, que ce soit bien entendu wordpress, mais aussi des distributions linux, des BSD libres, Mozilla Firefox (dont je parle sur ce blog depuis l’époque de la version 1.5 !), je n’aurais jamais pu accumuler autant de billets.

J’ai fini par me prendre de passion pour le monde toujours effervescent des distributions linux, dont j’ai pu tester, soit en utilisant qemu, soit virtualbox un bon paquet : ubuntu (et ses innombrables dérivés), de la Frugalware, de la slackware, de la Fedora, et même de la Mandriva, distribution que je ne porte pas franchement dans mon coeur.

Pour ce millième billet, je voudrais simplement remercier les personnes qui me lisent et qui déposent des commentaires.

Que vive le logiciel libre, qui est surement l’avenir du logiciel.

Et pour les personnes un peu incrédules :

1000 billets avec WordPress !

La diversité du monde linux : force ou faiblesse ?

Lisant un article de l’excellent Cyrille Borne, un paragraphe m’a sauté aux yeux. Je cite :

« Je garde ma réserve car notre Linux prétendument indestructible s’il devenait du jour au lendemain la cible de tous les bandits du monde et bien peut être qu’il se ferait méchamment « marrave ». Finalement cette situation des 1% me convient bien, j’ai quelque part l’impression d’avoir trouvé un restaurant parisien à 7 € face à la tour Eiffel où l’on mange très bien, une espèce de secret que nous partagerions entre gens de bon goût. Si du jour au lendemain on devenait trop nombreux je suis persuadé qu’on y mangerait plus mal et qu’il y aurait des gens qui gâcheraient l’ambiance, on voit déjà un peu ce phénomène quand on sait ce qu’Ubuntu a apporté à l’univers Linux, pas que de la facilité c’est bien sûr. »

Je pense que la « tranquillité » de linux est surtout basée sur une chose : sa diversité.

Je m’explique. Déjà, contrairement au monde windows, il y a une foultitude de distribution. La bible Distrowatch en compte plusieurs dizaines (pour ne pas dire plusieurs centaines). Si en crois la dernière gazette en date :

* Number of all distributions in the database: 645
* Number of all active distributions in the database: 306
* Number of dormant distributions: 49
* Number of discontinued distributions: 290
* Number of distributions on the waiting list: 197

Traduit rapidement : 645 distributions recensées, 306 actives (dont une soixantaine plus ou moins dérivées de la distribution reine actuelle, j’ai nommé Ubuntu), 49 en hibernation, 290 abandonnées, 197 attendant d’être recensées.

Et si on simplifie à l’extrême, le trait, il y a en gros 3 familles :

  • Celles basées sur du .deb
  • Celles basées sur du .rpm
  • Les autres qui regroupent aussi bien les paquets sources compilés (tar.gz, tar.xz, etc…) que des formats exotiques comme le Conary de rPath.

Donc, si une personne malintentionnée veut toujours un maximum de personnes, il faudrait que son logiciel « malin » soit disponible au moins dans 2 formats, voire plus. Il y a bien le projet autopackage, mais c’est pas franchement la joie.

Ensuite, comme 99,9% des distributions utilisent des dépots, il faudrait infecter les dits dépots, et donc contourner une série de sommes de vérifications plus ou moins puissantes (md5, sha).

Et si je me souviens, un seul cas a été recensé : celui de RedHat courant août 2008?

Il est vrai qu’il est assez ennuyeux pour un programmeur de devoir faire un paquet rpm, un paquet deb, etc… pour son logiciel. Mais cela permet d’avoir une sécurité et d’éviter qu’un sal…petit malin ne corrompe toutes les distributions.

Le vrai danger, c’est le manque de formation des utilisateurs qui utilisent root pour l’utilisation courante, mais cela est du à la conception de Windows qui jusqu’à récemment (en gros jusqu’à Vista) n’était utilisable qu’avec des droits complets sur l’ensemble de la machine.

Je ne prétends pas qu’avec la montée en puissance du logiciel libre au niveau OS de bureau la situation va devenir plus dangeureuse, mais les risques sont limités.

Avis personnel, que je partage 😉