Red Hat Enterprise Linux 7.0 RC : ah, les distributions GNU/Linux pour professionnels.

Dans ce domaine, il y a deux écoles principales : Debian GNU/Linux stable (dont la oldstable Squeeze dont le support vient d’être prolongé jusqu’en février 2016) et la Red Hat Enterprise Linux. Si la première est communautaire et non payante, l’autre est « commerciale » et payante.

J’ai parlé en décembre 2013 de la béta de la RHEL 7, basée sur la Fedora Linux 19.

Il y a quelques jours, la RHEL 7 est sortie en version release candidate. La version finale ne saurait tarder, et c’est un moyen d’avoir un aperçu des futures dérivées communautaires, comme la CentOS par exemple.

Si les notes de publications sont frustres, l’article d’annonce sur Distrowatch permet d’avoir des liens pour télécharger une ISO pour avoir un aperçu de la distribution, désormais disponible en version serveur, client et station de travail alias WorkStation.

J’ai donc récupéré l’ISO de l’image DVD de la version Workstation, et j’ai utilisé VirtualBox pour présenter dans la suite de l’article la RHEL 7.0 RC.

Continuer la lecture de « Red Hat Enterprise Linux 7.0 RC : ah, les distributions GNU/Linux pour professionnels. »

Quand donc les créateurs de distributions GNU/Linux vont-ils arrêter de se comporter en adolescents boutonneux et sexuellement immatures ?

Désolé pour le côté excessif du titre, mais c’est l’expression de ma lassitude par rapport au comportement irresponsable d’une partie des créateurs de distributions.

Un commentaire récent auquel j’ai très gentiment répondu m’a fait comprendre que j’étais un vieux con, qui ne comprenait pas l’importance  primordiale de proposer une nouvelle distribution GNU/Linux qui aurait été produite comme une pollution nocturne après un rêve un peu trop osé.

Je cite le morceau en question, vous pourrez lire en entier le commentaire en suivant le lien :

Avoir la responsabilité du choix est la corrolaire de la liberté. Vive la liberté ! Et vive le choix !

Ainsi, parmi la multitude de raisons qui me pousseraient peut-être un jour à monter ma propre distribution, il y aura par exemple l’ego, parce que je serai fier de montrer à tous que j’ai MA distro, le divertissement, ou encore le besoin d’indépendance… Bref, tout ce qui fait que nous pouvons aujourd’hui profiter du moindre logiciel libre.

C’est ici le noeud, non je ne pensais pas à l’appellation grivoise d’une partie des organes génitaux masculins, du problème.

La responsabilité du choix… C’est beau comme Aragon qui parlait de Staline. Bref…

Mais cette vision paranoïaque pour ne pas dire extrémiste est incompatible avec les ressources du logiciel libre. J’ai de nombreuses fois critiqués cette croyance qu’on peut mieux faire que l’autre.

C’est vrai si on s’appelle Linus Torvalds, Theo de Raadt, Richard Matthew Stallman, Eric S. Raymond, Hans Reiser ou encore Patrick Volkerding. Pour ne citer que les plus célèbres.

Autant dire une minorité des développeurs.

Continuer la lecture de « Quand donc les créateurs de distributions GNU/Linux vont-ils arrêter de se comporter en adolescents boutonneux et sexuellement immatures ? »

Viperr ? On va passer la cinquième pour Noël ? :)

Viperr, la distribution GNU/Linux basée sur Fedora Linux et Openbox vient de sortir dans sa cinquième version. Une annonce a été faite sur le page google+ de la distribution.

Un errata a été rajouté par rapport à un bug qui provoquait l’utilisation par défaut d’un noyau « en debug ». Ce qui a entrainé la génération de nouvelles images ISO. Est-ce le bug 1025301 concernant la Fedora Linux ? J’avoue que je n’en sais rien. Et c’est dommage !

Ayant aidé au béta-test, c’est tout logiquement que je vais présenter la cinquième mouture de la distribution. Cette fois, elle se base sur la Fedora Linux 20. Je tiens à remercier l’équipe derrière Viperr… Et dire que j’avais dit que le blog passait en mode « vacances » durant quelque temps…

J’ai donc fait chauffé mon wget pour récupérer la version 5 ou « V » (??) en français et en 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://coyotus.com/viperr/iso/ViperrV_FR_x86_64.iso
–2013-12-24 19:14:05– http://coyotus.com/viperr/iso/ViperrV_FR_x86_64.iso
Résolution de coyotus.com (coyotus.com)… 2001:41d0:1:1b00:213:186:33:4, 213.186.33.4
Connexion vers coyotus.com (coyotus.com)|2001:41d0:1:1b00:213:186:33:4|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 910163968 (868M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «ViperrV_FR_x86_64.iso»

100%[======================================>] 910 163 968 3,23MB/s ds 4m 33s

2013-12-24 19:18:38 (3,18 MB/s) – «ViperrV_FR_x86_64.iso» sauvegardé [910163968/910163968]

Puis Qemu a été mon allié. J’utilise la machine virtuelle habituelle : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom ViperrV_FR_x86_64.iso -no-frame --boot order=cd &

Après le démarrage, l’installateur Anaconda nous accueille. Le même que celui de la Fedora Linux 20. J’ai donc choisi les options par défaut.

Continuer la lecture de « Viperr ? On va passer la cinquième pour Noël ? 🙂 »

Fedora Linux 20 à 4 jours de la sortie, est-elle presque parfaite ?

Dans une annonce postée sur le fil google+, Fedora annonce que la version Release Candidate de la Fedora Linux 20 est disponible. En fouillant les notes de la rencontre pour décider de la publication ou non, on peut retrouver le lien vers le lieu où les images ISO sont stockées, avec la RC 1.1 (RC finale ?).

Et après la présentation de la première béta de la RHEL 7.0, j’ai eu envie de faire le point sur la Fedora Linux 20 dont j’avais parlé à l’époque de la béta.

J’ai donc lancé la récupération de la version live en 64 bits. Soyons modernes !

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c https://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/20-RC1.1/Live/x86_64/Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso
–2013-12-13 11:01:16– https://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/20-RC1.1/Live/x86_64/Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso
Résolution de dl.fedoraproject.org (dl.fedoraproject.org)… 209.132.181.26, 209.132.181.25, 209.132.181.24, …
Connexion vers dl.fedoraproject.org (dl.fedoraproject.org)|209.132.181.26|:443…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 999292928 (953M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso»

100%[======================================>] 999 292 928 3,06MB/s ds 6m 0s

2013-12-13 11:07:18 (2,64 MB/s) – «Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso» sauvegardé [999292928/999292928]


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso -no-frame -boot order=cd &

Continuer la lecture de « Fedora Linux 20 à 4 jours de la sortie, est-elle presque parfaite ? »

En vrac’ rapide plus ou moins libre.

Un petit en vrac’ pour entretenir le blog. Commençons par la partie libre du billet.

Pour la partie moins libre ?

Voila, c’est tout pour le moment. Bonne journée.

La Fedora Linux 20 béta mérite-t-elle son nom de code ? ;)

La Fedora Linux 20 beta est sortie récemment. Elle a pour nom de code « Heisenbug ». C’est un clin d’oeil au découvreur du principe d’incertude ou d’indétermination dans la physique quantique, Werner Heisenberg. On parle d’Heisenbug pour parler de bug limite impossible à reproduire.

Les notes de publication sont très complètes, et nous annoncent plein de bonnes choses. Outre les obligatoires montées en version des briques basiques de toute distribution GNU/Linux, on peut trouver aussi Gnome 3.10, KDE SC 4.11, sans oublier le support de certaines architectures ARM. Sans oublier que Fedora Linux fête ses 10 ans en ce mois de novembre 2013.

J’ai donc pris l’image ISO en 64 bits de la version Live (qui propose une version allegée de Gnome). Le tout dans une machine Qemu.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -no-frame -cdrom Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-Beta-5.iso -boot order=cd &

Continuer la lecture de « La Fedora Linux 20 béta mérite-t-elle son nom de code ? 😉 »

Denix-OS : Une autre dérivée de la Fedora Linux… pour les fans de KDE SC.

Farfouillant la liste des distributions sur la liste d’attente de Distrowatch, j’ai décidé de voir ce que je pouvais trouver d’intéressant. Entre les distributions mortes, les sites qui répondent dans le vide, et celle qui ne sont qu’une ubuntu relookée, j’ai trouvé une distribution basée sur la Fedora Linux – et comme je suis dans ma période « distribution à base de RPMs » – j’ai décidé de vous présenter la Denix-OS.

Présentée dans la gazette n°461 Distrowatch Weekly du 18 juin 2012, elle est présentée comme une dérivée de la Fedora Linux, avec les dépots dont RPM Fusion activés, un support multimédia et une grande palette de programmes et d’applications.

Que du classique donc. Le point qui m’a interpelé, c’est que le nom de domaine « .vc » est celui de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, un archipel des Caraïbes au nord du Vénézuela, et le site est hégergé du coté de la… Lituanie 😉

Les commandes nslookup et whois sont nos amies dans ce cas 😉

Autant dire un sacré grand écart. Mais passons donc à la présentation proprement dite. C’est une Fedora Linux 19 avec KDE SC, et les logiciels tiers non libres du genre mp3 ou encore Adobe Flash. Mais lançons donc la distribution dans une machine virtuelle qemu.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom denix-19-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

On ne peut choisir que l’installateur, pas de session live…

Continuer la lecture de « Denix-OS : Une autre dérivée de la Fedora Linux… pour les fans de KDE SC. »

Snowbird Linux : la LinuxMint basée sur Fedora Linux en devenir ?

Il y a un petit sport dans le domaine des distributions GNU/Linux, et spécialement de celle qui ne sont pas parties de la feuille blanche, c’est d’utiliser une base ubuntu (LTS ou pas). On peut y trouver le meilleur (Linux Mintou elementaryOS par exemple) comme le pire (du genre Australis LTS par exemple. Non, je ne ferais pas un jeu de mot phonétique même s’il me brule les doigts sur le clavier).

Donc, quand on peut mettre la souris sur une distribution dérivée qui n’utilise pas Ubuntu, on peut sabrer le champomy. Mis à part la Viperr et la Korora, c’est vraiment le désert. Et voici qu’est arrivé récemment la Snowbird Linux.

C’est une Fedora Linux avec Gnome 3 et avec une bonne logithèque dès le départ : codecs multimédia, flash préinstallé, LibreOffice 4.1, bref, une LinuxMint sauce Fedora si on peut prendre cette image.

J’ai récupéré la dernière image ISO, et j’ai utilise mon ami VirtualBox pour voir ce que la distribution a dans le ventre. Encore et toujours le thème d’icone Faenza…

Sans oublier un look à la Gnome 2 avec une barre inférieure ou encore un menu « Places », rajoutées via des extensions. On est fan ou pas. Et la présence du client TeamViewer qui se lance dès le démarrage.

Continuer la lecture de « Snowbird Linux : la LinuxMint basée sur Fedora Linux en devenir ? »

De la « fausse » diversité des distributions GNU/Linux.

Quand monsieur ou madame Michu apprend l’existence de Linux – faut pas aller directement à l’appellation distribution GNU/Linux – c’est avec des projets comme Ubuntu par exemple. Et un jour, le concept de distribution apparait dans son esprit.

Et pour les plus curieux, ils apprennent l’existence de distrowatch, source de trolls sans fin. Et quand il voit les statistiques de fréquentation, l’idée même qu’il existe une centaine de distributions GNU/Linux voire plus les effrayent.

« C’est quoi ce bazar ? » pourrait-être la première réflexion. La deuxième serait « Pourquoi y en a-t-il autant ? » Et la troisième (si on arrive à ce stade avancé ce qui n’est pas gagné) : « C’est quoi la différence ? »

Si on prend la seule statistique qu’il est difficile de contester sur Distrowatch, c’est celle qui liste hebdomadairement les distributions indexées sur le site. En gros, une bonne partie de ce qui existe et a existé depuis 2002, année de naissance de Distrowatch.

Si on prend le bulletin du 12 août 2013, on peut lire :

DistroWatch database summary

– Number of all distributions in the database: 761
– Number of active distributions in the database: 304
– Number of dormant distributions: 48
– Number of discontinued distributions: 409
– Number of distributions on the waiting list: 303

Quoi ? 761 distributions listées ? 409 abandonnées ? Et 304 actives et maintenues ? De quoi effrayer. Cependant, cette diversité est largement un trompe l’oeil. Surtout si on considère les grandes familles qui existent.

Continuer la lecture de « De la « fausse » diversité des distributions GNU/Linux. »

En vrac’ rapide et libre de milieu de semaine.

Ignorant si j’aurais le courage et l’opportunité de faire d’autres billets d’ici la fin de la semaine, voici donc les liens qui m’ont marqué en ce milieu de semaine.

Bon mercredi 🙂