C’est officiel : Le logiciel libre est devenue une religion…

Au sens classique du terme. Vous allez dire, pourquoi est-ce qu’il pousse une gueulante ? Pourquoi une autre ? Parce que… c’est nécessaire. Au début je ne comptais pas rédiger de billet, mais vu le niveau atteint, il n’y a pas d’autre choix.

Tout commence avec un article sur la Parabola GNU/Linux dont je critiquais le manque d’utilisabilité pour le monde moderne. Ne serait-ce qu’avec l’utilisation du greffon LibreJS qui fait passer GNU Gnash pour une implémentation utilisable d’Adobe Flash… Oui, c’est ironique 🙂

Un commentaire d’une personne que l’on ne peut que qualifier de puriste du libre vient me faire la morale, gentiment. Puis, ça part un peu plus en cacahuètes, jusqu’au point où je déclare que cette personne est une intégriste. Au sens entendu du terme, celui de l’intégrisme religieux.

Ne voulant pas perdre plus de temps avec un dialogue de sourds, j’ai clos les commentaires.

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JeudiAutoEdition ou JeudiAutoPromotion ? Comment l’auto-édition montre un visage pas franchement des plus agréables !

Tout a commencé il y a quelques semaines quand j’ai laissé un commentaire « moyen » – à savoir un 3 étoiles – donc une insulte sur un livre auto-édité payé 2,99€ et publié par Celine Barre :

commentaire-celinePuis, j’ai été contacté par un compte twitter JeudiAutoEdition pour suivre d’autres auteur(e)s auto-édité(e)s que j’apprécie dont j’ai découvert une partie via ce compte twitter : Mickaël Paitel, Jérome Dumont, Christelle Morizé, Isabelle Rozenn Mari ou encore Wendall Utroi.

Cependant, j’ai l’impression que ce compte twitter a fini par tourner à l’auto-promotion d’une minorité des membres. Le compte typique qui part d’une bonne idée mais qui finit en eau de boudin.

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Ah, l’idolâtrie liée aux gros vidéastes sur YouTube…

Je parle de l’idolâtrie au sens moderne du terme à savoir : « L’amour excessif pour une personne ou pour une chose. »

En gros, pour les quadragénaires francophones, le terme de BruelMania correspond bien à l’idolâtrie telle qu’on peut la retrouver de nos jours sur le réseau de vidéo en ligne racheté en novembre 2006 par Google.

J’ai eu envie d’écrire ce billet suite à une mésaventure arrivée à Fabien alias ElectronikHeart qui a mis le pied dans une fourmilière enragée sans le vouloir. Celle des fans aveugles de deux stars vidéastes sur Youtube, j’ai nommé le duo Cyprien Iov alias Cyprien et son camarade Lucas Hauchard plus connu sous le pseudonyme de Squeezie.

Les vieux de la vieille en informatique, en gros les personnes qui ont eu un ordinateur aux début des années 1990 n’auront pas manqué de noter que le pseudonyme de Lucas Hauchard n’est qu’une déformation de la prononciation du terme SCSI qu’on prononçait « Squeuzie » à sa grande époque de gloire.

Je tiens à préciser que les deux vidéastes en question me laissent froid, même si j’ai apprécié les vidéos de Cyprien il y a deux ou trois ans.

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« Nous sommes des nains sur les épaules d’un géant » : Une vérité trop souvent oubliée ?

Que ce soit dans le monde du logiciel libre que dans celui de l’auto-édition, cette maxime attribuée à tort à Blaise Pascal (1623-1662) ou encore à Isaac Newton (1642-1727) et qui est en réalité celle de Bernard de Chartres (1130-1160), est trop souvent oubliée. Sa version latine étant « nani gigantum humeris insidentes ».

Dans les deux domaines concernés, on retrouve des personnes qui oublient une base de leur formation, qu’elle soit académique ou typiquement celle liée à l’autodidactie.

Dès qu’on s’amuse à gratter le papier ou à utiliser des outils pour créer des distributions qu’elles soient basées sur Debian, Ubuntu, Slackware Linux ou encore Archlinux, il ne faut pas oublier que nous sommes redevables de nombreuses personnes qui ont abattu des tonnes de travail auparavant pour nous simplifier la tâche.

Quand je rédige un texte littéraire, il faut savoir rester modeste ce ne sera jamais une composante d’une collection prestigieuse comme la Pléïade, je n’aurais jamais pu le faire sans des années passées sur le banc de l’école, du collège et du lycée à apprendre à écrire un français à peu près potable. En clair, un français écrit qui ne contient pas quinze fautes en seize mots. Je ne prétends pas avoir le français écrit d’un Jacques Capelovici aussi connu sous le surnom de Maître Capello. Loin de là, même !

De même, il y a une chose que semble oublier nombre de personnes qui se pique d’écrire ou de proposer des logiciels (quelque soit le niveau de complexité du simple archiveur à l’image ISO complète), c’est que publier signifie rendre public. Donc, s’ouvrir à la diversité des personnes qui récupèreront une copie de votre travail.

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La numérotation des logiciels : Concours d’appendice génital ou référence incontournable ?

Derrière ce jeu de mots digne d’une personne aisée qui habiterait le pauvrissime seizième arrondissement de Paris, il se cache une question sur la fiabilité d’une référence récurrente dans le monde du logiciel : La numérotation.

Point de repère indispensable en cas de dépannage, cela donne aussi lieu à des concours de « c’est moi qui a la plus grosse », spécialement dans le domaine des navigateurs internet. Entre septembre 2008 et fin avril 2016, Google Chrome est passé de la version 1 à la version 49 (ou 50 ?), Mozilla Firefox étant passé de la version 3.0.2 à la 45 (ou 46).

Il faut dire que la mise en place du processus de publication à intervalles réguliers (6 à 8 semaines) ont lancé une folie qui tourne au grand n’importe quoi.

Pour info, faisant compiler régulièrement le code source des pré-alpha de Mozilla Firefox, j’ai eu la bonne surprise d’avoir le 25 avril 2016 une version 49.0a1. Ce qui veut dire que la version alpha (ou développeur) est la 48, la version béta la 47. Quel concours d’appendice génital 🙂

fx49-alpha

En dehors de ce concours, savoir quelle version est utilisée est souvent bien pratique… Tant que des numérotations différentes et parfois cryptique ne sont pas employées. Un article posté sur le blog de Denis Szalkowski m’a mis la puce à l’oreille.

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Le monde de l’auto-édition : À grand espoir, grande déception ?

Je suis un auteur auto-édité, comme de nombreuses personnes qui grattent le papier physique ou électronique, depuis la mi-2014.

Étant un vieux de la vieille, j’apprécie autant les livres physiques que les livres électroniques. Pour publier ma trilogie de SF dystopique, aussi bien en format papier qu’électronique, cela m’a coûté une certaine somme. En gros, dans les 88€ à chaque fois.

J’aurais pu passer directement par Amazon, et j’aurais économiser les dits 88€ depensés à chaque publication. Mais à l’époque, Amazon ne proposait pas de format papier, et je ne voulais pas risquer de proposer des livres électroniques vérolées par les inutiles et contre productives DRMs.

Comme j’aime à jouer la transparence, je peux vous dire que sur ma première trilogie qui m’a coûté 264€ à faire publier, au 20 avril 2016, j’ai touché un peu moins de 175€, dont près de 20€ en attente de reversement.

droitsDonc, j’en suis encore de 100€ de ma poche. Autant dire que je vais bientôt pouvoir ouvrir en compte numéroté en Suisse ou dans un autre trou noir fiscal… Ou pas ! 🙂

Déjà, il faut arrêter de rêver sur l’idée qu’on puisse se faire des testicules en or. Comme je l’ai dit dans un autre article, concernant la disponibilité de mon dernier roman, dans le monde de l’auto-édition, il y a beaucoup de personnes qui participent, et très peu d’élu(e)s.

Si on arrive à voir du 3 ou 4% d’auteur(e)s auto-édités qui signent avec des grosses écuries éditoriales, c’est vraiment le bout du monde

Pour info, le texte est disponible sur Amazon qui semble rechigner à le faire passer en gratuit. Il est donc, temporairement je l’espère, à la somme folle de 0,99€. Sans DRMs.

Vous ne voulez rien payer ? Il est toujours disponible sur Kobo et Atramenta.

Mais il y a d’autres sources de déception, le premier point étant le trafic de commentaires complaisants, le deuxième étant les auteur(e)s qui sont obnubilés par leur promotion au point de devenir aussi légers que des dames hippopotames enceintes.

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Les images ISO communautaires de la Manjaro vont-elles finir par devenir son échafaud ?

Un petit billet coup de gueule en passant sur un phénomène qui est en train de tuer à petit feu la crédibilité d’une excellente distribution, la Manjaro Linux. Promouvoir des images ISO d’une qualité si faible, est-ce pour alimenter le site officiel, en attendant la sortie de la Manjaro Linux 16.06 alias Daniella ?  J’avoue que je l’ignore.

Je n’ai pas envie de m’allonger outre mesure sur ce problème d’images ISO tellement moisies et non testées sérieusement comme cela a été le cas avec la Manjaro Linux E20 qui montre qu’on n’a jamais atteint le fond du pire. Qu’on peut toujours creuser.

Je me suis déjà exprimé longuement sur le danger des images ISO communautaires pour la Manjaro Linux, comme sur ce billet de juin 2014. Donc près de deux ans que ce problème pourrit l’image de la Manjaro Linux. Il suffit de tomber sur des créateurs d’images ISO dont l’égo donnerait une indigestion à un trou noir supermassif pour donner des horreurs comme la Manjaro Linux E20 qui tient plus de la version alpha mal dégrossie qu’autre chose, je remercie Baba Ohrum pour sa vidéo pour m’avoir donné l’explication de l’écran noir.

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Savez-vous suicider une distribution GNU/Linux à la mode, à la mode…

Je m’étais pourtant juré de ne pas faire d’articles sur ce sujet, mais la coupe est pleine. Dans un billet en vrac’ récent, je disais :

La Manjaro Linux communautaire de la semaine : cette fois, c’est au tour d’Enlightenment 20 de passer sur le grill. Plus d’infos sur le site officiel.

J’ai commis l’erreur de la télécharger pour voir à quoi elle ressemblait… Mal m’en a pris… Je dois avoir un sacré mauvais karma à purger.

Outre le fait qu’on a l’impression que l’image ISO a été finie à l’urine frelatée, voici la liste des bugs que j’ai pu constater :

  1. L’installateur proposé ne détecte pas la connexion réseau alors qu’elle existe.
  2. L’installateur ne peut pas être tué si le besoin s’en fait sentir en cas de plantage.
  3. Impossible d’avoir un démarrage en mode graphique en post-installation. Ce qui est des plus ennuyeux.

Le plus simple est de visionner la vidéo disponible un peu plus loin. J’y suis assez grossier, mais quand on voit la tronche du résultat, difficile de garder un vocabulaire d’une politesse impeccable.

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Dis tonton Fred, ça ressemblait à quoi le monde du libre, il y a un an ? Épisode 1 : avril 2015.

Didier alias Iceman a pondu un billet en ce 9 avril 2016 où il se pose une question simple : ce qui selon lui devrait être libre sur son équipement informatique d’ici deux ans.

Étant du genre « historien » – métier que j’ai toujours rêvé de faire – j’ai voulu me plonger un an en arrière, donc en avril 2015. Quitte à en faire une série mensuelle.

Désolé pour la référence incontournable pour l’enfant des années 1970 🙂

Pourquoi un an ? À cause de la vitesse d’évolution du monde du libre – et non de sa communauté au sens strict comme l’a fait remarqué Carl Chenet – c’est comparable à plusieurs années d’un humain.

Pour ce faire, je vais me plonger dans les archives du blog en avril 2015. Prenez une tasse de votre breuvage matinal préféré, on est paaaaaaaaaaaaaarti 🙂

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Mon prochain PC ? Ce sera sûrement un Apple Mac.

Derrière ce titre volontairement sec se cache une lassitude croissante au niveau de l’immaturité et l’irresponsabilité de la communauté du logiciel libre. Communauté gangrénée par ses extrémistes divers, que ce soit en relation avec le système d’initialisation (pro ou anti systemd), la distribution GNU/Linux (pro ou anti-Debian / Archlinux / Fedora, etc…) pour ne citer que deux exemples.

J’en ai ma claque de toutes ses guerres intestines. Ce qui a fait déborder le vase ? Un énième tweet sur l’inutile et contre-productive guerre des systèmes d’initialisation.

Outre le fait que j’ai déjà dit plusieurs fois que cette inutile guerre sur les systèmes d’initialisation ne servira en rien la cause du libre, car l’utilisateur lambda s’en contrefout comme de son premier lange ou de sa première couche-culotte, et qui ne fait que décrédibiliser le libre auprès du grand public, il ne faut pas oublier que le vrai ennemi du libre, ce n’est pas le méchant Microsoft ou le diabolique Apple. Ce sont des ennemis, mais le principal, c’est la communauté du libre elle-même.

Entre les créateurs de distributions aussi inutiles que mal finies et les développeurs qui forkent comme ils vont vider leurs vessies aux toilettes, la coupe est pleine.

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