Guide d’installation d’Archlinux, version de novembre 2015.

Voici la vingt-cinquième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’octobre 2015.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une ISO intermédiaire créé avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er novembre vers 10 h 30, l’ISO de novembre 2015 n’est pas encore disponible.

Côté environnements : Gnome 3.18.1, Plasma 5.4.2, Xfce 4.12.0, Mate Desktop 1.10.2 et le duo Lxde « 0.99 » et LXQt 0.9.0. Il y a aussi la passage au noyau Linux 4.2.5, et pour les fans de noyau LTS, c’est la génération 4.1.x qui est à présent proposée. L’ensemble a connu un bon dépoussierage, car ça commençait à être un peu… sale 🙂

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Ah, les numérotations de logiciels… :)

S’il y a bien un domaine où le grand n’importe quoi règne en maître, c’est la numérotation des logiciels. Car il n’y a pas vraiment de règles bien établies. Il y a un mème qui circule sur la toile où on voit Bill Gates qui nous apprend à compter jusqu’à 10.

Bill-Gates-Count-to-10-Windows-Meme

On peut y lire : « Je suis Bill Gates et je vais vous apprendre à compter jusqu’à 10 : 1, 2, 3, 95, 98, NT, 2000, XP, Vista, 7, 8, 10 ».

Vous l’aurez compris, ce sont les principales versions de Microsoft Windows en 1985 et 2015. Vous riez aux larmes, je vous comprends. Mais le logiciel libre n’est pas mieux loti.

Il y a deux grandes écoles. Celle qui suivent une série croissante, en partant de 1, avec des intervalles de publications plus ou moins réguliers. Parfois avec une révision mineure dans l’appellation.

Dans cette école, on trouve des distributions comme la Debian GNU/Linux, la Fedora, la Slackware, ou encore la Mageia et la Linux Mint. Liste non exhaustive, bien entendue !

Dans la deuxième école, on trouve une idée plus pragmatique : utiliser un duo année (sur 2 ou 4 chiffres), suivi du mois sur 2 chiffres.

L’exemple le plus connu ? Ubuntu et sa famille croissante de dérivées officielles (appelées saveurs). Depuis octobre 2004, et tous les 6 mois (sauf en 2006 où les deux versions se sont succedées en l’espace de 4 mois), deux publications sortent en avril et octobre. Donc, la Ubuntu 15.10 (version à venir quand je rédige ce billet) pourrait aussi s’appeller Ubuntu 23, car c’est la 23ième génération de la distribution.

Mais c’est plus facile de se souvenir que c’est la version d’octobre 2015, non ? 😀

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Top 5 et flop 5 des distributions GNU/Linux que j’ai eu sous la souris ? Le retour.

En juillet 2012, j’avais rédigé deux articles concernant les 5 pires et les 5 meilleures distributions GNU/Linux qui ont atterri sur mon disque dur.

Pour mémoire, le flop 5 :

  1. PearOS – paix à ses octets
  2. OpenMamba
  3. GoboLinux
  4. OpenSuSE
  5. KahelOS – paix à ses octets

Et le top 5 :

  1. ArchLinux
  2. Frugalware Linux
  3. Fedora Linux
  4. Viperr
  5. LinuxMint Debian Edition

Trois ans sont passés, et quelques modifications doivent être apportés aux deux classements. Commençons par le flop 5, étant donné que deux ont passés l’arme à gauche. J’ai cependant enlevé OpenSuSE, car j’ai trouvé pire entre temps 🙂

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Les distributions semi-rolling release : un format « casse-gueule » ?

Il y a deux grands types de distributions GNU/Linux. Les distributions à publication en flux constant (alias rolling release) qui proposent régulièrement des images ISOs d’installation (généralement sur un rythme mensuel) et les distributions à dates déterminées, qui partent du principe du développement qui est gelé à une date donnée, puis stabilisé pour donner une version publique.

Dans la catégorie des rollings, on peut citer principalement : Archlinux et sa soeur jumelle libre Parabola GNU/linux, la NumixOS Antergos, la Manjaro Linux (qui est une rolling avec une période de temporisation), le duo Gentoo Linux / Funtoo Linux, la KaOS ou encore la Chakra.

Dans la catégorie des « dates déterminées », principalement : Debian GNU/Linux (et sa floppée toujours croissante de descendantes, dont la famille basée sur Ubuntu), Fedora Linux, Slackware Linux, Mageia ou encore OpenSuSE.

Il existe une catégorie qui a le cul entre deux chaises, ce sont les semi-rolling. Elle propose souvent une base définie, n’évoluant qu’au strict minimum (correctif de sécurité notamment), et propose une couche supérieure (environnement et logiciels finaux) en évolution lente mais constante, souvent via le biais de pack cumulatifs de mise à jour.

Ici, on trouve des distributions comme la LMDE, ou encore la SolydXK. Une variante est d’avoir une version rolling pure et dure en version de développement et une ISO stable de chez stable à intervalle plus ou moins régulier. C’est par exemple le cas d’une distribution qui n’a jamais su se vendre malgré son potentiel et ses qualités, j’ai nommé la Frugalware Linux.

Ce modèle atypique est cependant en équilibre instable. On ne peut pas garder éternellement la même base, même en corrigeant les inévitables failles de sécurité sans mettre à mal à terme la fiabilité de l’ensemble.

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Comment bien choisir sa distribution GNU/Linux ? Quelques conseils.

Il m’arrive de recevoir des courriers électroniques qui me demandent : quelle distribution choisir ? Avec presque 300 distributions indexées encore vivantes, fin avril-début mai 2015, sur la bible de l’actualité linuxienne, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin sans avoir de détecteur de métaux pour se simplifier la tâche.

Cet article a été cloné dans une page pour rester en libre accès.

Voici donc une série de cinq commandements pour vous permettre de dégrossir votre recherche. Les listes ci-dessous sont aussi exhaustives que possible.

Premier commandement : Tu n’iras pas au-dela de la première génération descendante des distributions mères.

Par distribution mère, je parle des distributions nées entre 1992 et 2002 et toujours en vie de nos jours. Par ordre alphabétique :

  1. Archlinux (née en 2002)
  2. Debian GNU/Linux (née en 1993)
  3. Gentoo Linux (née en 1999) et sa « jumelle » Funtoo Linux plus simple d’accès par endroit
  4. Red Hat Linux (née en 1994) surtout connue pour son projet communautaire Fedora Linux (né en 2003)
  5. Slackware Linux (née en 1993)
  6. SuSE Linux (née en 1994) surtout connue pour sa dérivée OpenSUSE

Si on prend leurs descendantes directes les plus connues, cela donne principalement :

  1. Manjaro Linux
  2. Ubuntu et ses saveurs officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu, Ubuntu Gnome, Ubuntu Mate, Ubuntu Kylin
  3. Sabayon Linux (en piteux état !) ou encore la Calculate Linux
  4. CentOS Linux ou encore la Scientific Linux. Sans oublier l’excellent Viperr.
  5. SalixOS
  6. Pour OpenSUSE, je n’ai rien qui me viennent à l’esprit 🙁

Pour la Debian GNU/Linux, je rajouterai des projets comme la HandyLinux par exemple. Les rares exemples de distributions « petites-filles » qui valent la peine ? LinuxMint, Emmabuntüs sont les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit.

J’allais oublier une distribution qui me tient à coeur, la descendante de la mythique Mandrake Linux, j’ai nommé la Mageia.

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