Vieux geek, épisode 384 : La Caldera OpenLinux, Linux selon Caldera.

Dans l’épisode 382 de la série « Vieux geek », je parlais du DR-DOS publié par Caldera en 1998. À la même époque, Caldera proposait une distribution GNU/Linux du nom de Caldera OpenLinux. Outre une version basique gratuite, il y avait une version Workstation et une autre serveur payante. Même si la dernière version officielle est la 3.1.1 (début 2002), on ne peut pas récupérer plus récent que la version 3.1 (sortie mi-2001). Et c’est pas faute d’avoir chercher, je dois le dire !

Parmi ses forces, il y avait un installateur en mode graphique où chaque étape se configurait à la souris. Et surtout un excellent outil pour configurer l’affichage dans XFree86. Xorg ne naîtra que début 2004.

Et pour passer le temps lors de l’installation, un jeu de solitaire est disponible.

La distribution est assez gourmande, car il lui faut plus d’un Go pour une installation complète. L’installation dure une petite vingtaine de minutes sur un Celeron 333 avec 64 Mo de mémoire vive et 1,5 Go de disque. L’installation complète demande dans les 1,6 Go ! Ce qui m’a obligé de virer des paquets concernant le développement. Cependant, il y a un bug au niveau de la détection des lecteurs de disquettes qui ne sont reconnus qu’aléatoirement 🙁

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Vieux Geek, épisode 267 : 2001, année de l’éclatement de la bulle internet.

L’année 2001 a été marquée par les attentats du 11 septembre, mais aussi pour les technophiles et les boursiers par l’explosion d’une bulle spéculative qui avait gonflé depuis 1995, la bulle internet.

On parlait de la « nouvelle économie » qui devait révolutionner le monde et envoyer les tenants de l’ancienne économie, celle qui n’était pas basée sur les technologies de la communication et de l’information, au musée de l’histoire.

C’était l’époque où des sommes folles étaient cramées en quelques mois par des modèles économiques qui n’étaient pas viables. L’exemple parfait était le magasin de mode en ligne boo.com qui avait cramé quelques 188 millions de dollars pour mettre piteusement la clé sous la porte. De cette époque, il ne reste que des monstres comme eBay ou Yahoo par exemple.

C’était l’époque de Caramail racheté par Spray, un portail suédois pour plusieurs dizaines de millions de francs à l’époque alors que l’entreprise était tout juste à l’équilibre financier, comme le dit si bien Orianne Garcia dans le documentaire « Quand l’internet fait des bulles. », documentaire de 2007.

Ou comment Amazon était si sur-estimé que les économistes de l’époque ne savaient plus comment faire pour évaluer sa valeur apparente…

Je me souviens aussi d’un reportage – diffusé dans Capital à l’époque – où lors d’un des rassemblements entre investisseurs et entrepreneurs en besoin de fonds – manipulait des millions et n’avait pas le moindre petit billet en poche. C’était la grande épopée des « first tuesdays ».

Une époque de folie que j’avais vécu avec beaucoup de précaution… Une bonne idée au final. Il faut dire qu’à l’époque, je n’avais qu’une connexion par modem 33,6kbps… Je n’ai eu une connexion constante en ADSL en 2002.

Vieux Geek, épisode 240 : Zone Alarm, un des pare-feux d’avant MS-Windows XP SP2.

Avoir un pare-feu dans un OS est une fonctionnalité standardisée de nos jours. Cependant, ce ne fut pas la cas jusqu’en août 2004 quand Microsoft proposa son si attendu Service Pack 2 pour MS-Windows XP. Je cite la page wikipedia sur le dit service pack :

[…]
Le Service Pack 2 — anciennement nommé « Springboard » — est sorti le 6 août 2004, après plusieurs reports, avec pour priorité la sécurité informatique. Le service pack améliore l’intégration et les performances du Pare-feu Windows et du Wi-Fi, intègre le support du Bluetooth et rajoute un bloqueur de pop-up pour Internet Explorer.
[…]

Avant, il y avait son ancêtre, ICF pour Internet Connection Firewall mais il était moins pratique à l’utilisation, et surtout il fallait l’activer manuellement… Autant dire que le SP2 qui mise en place une activation automatique améliora un minimum la sécurité de MS-Windows XP.

Jusqu’à ce 6 août 2004 et depuis août 2001, date de sortie de la version « gold » de MS-Windows XP, si on voulait un pare-feu potable, il fallait en rajouter un par soi-même. Dans les grands noms de l’époque, il y avait l’incontournable Zone Alarm.

Le logiciel est né en février 2000, et en fouillant les archives de l’excellent site Abandonware Magazine, je n’ai pu trouver Zone Alarm qu’à partir de sa version 2.6 pro datant d’août 2001. Pour vous montrer cette version de Zone Alarm, j’ai donc décidé de partir d’un MS-Windows 98 Deuxième édition. En effet, je crains que cette version soit incompatible avec MS-Windows XP 🙁

Zone Alarm existe toujours en 2020, même si je me demande quel est son intérêt avec des versions modernes de MS-Windows.

Vieux Geek, épisode 205 : Serious Sam, le FPS défouloir.

Dans l’épisode 204, je parlais de la claque visuelle qu’avait été en 1998 Unreal. Il était superbe, mais ennuyeux à mourir. Comme je l’ai écrit :

[…]
Et s’emmerder ferme !

Car oui, le jeu est très beau, mais on s’ennuie rapidement.
[…]

Oui, je me suis emmerdé ferme pour finir Unreal. En 2001, une petite équipe du nom de Croteam décide de revenir aux fondamentaux du FPS en rajoutant un humour à la Duke Nukem3D sorti 5 ans plus tôt, « Serious Sam : The First Encounter ». Je me souviens d’avoir acheté un PC Team à l’époque, en avril 2001 car il y avait sur le CD la démo de Serious Sam.

Quand j’ai lancé le jeu, j’ai pris une sacrée claque. Pas qu’il fusse plus beau qu’un Unreal à sa sortie, non, c’est le mélange de déjanté et de défouloir qui m’a plu. Le bestiaire du jeu est intéressant : entre les kamikazes sans tête qui hurle (mais comment font-ils sans bouche ?), des taureaux furieux, des espèces de scorpions armés de mitrailleuses, des monstres à la fois gorille avec les dents d’un Cacodémon de Doom, des espèces de géants reptiliens à six bras qui ressemblent aux barons de l’Enfer de Doom, y a de quoi voir.

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Vieux Geek, épisode 122 : Connectix Virtual PC 4.0, l’ancêtre des virtualisateurs modernes…

Quand on dit émulation ou virtualisation, un des premiers logiciels qui vient à l’esprit, c’est VirtualBox. D’autres personnes diront VMWare ou encore Qemu pour les plus barbus.

Mais il serait dommage de faire l’impasse sur un des premiers logiciels de cette catégorie du monde PC, j’ai nommé Connectix Virtual PC 4.0. Oui, j’ai bien dit Connectix et non pas Microsoft Virtual PC.

En 2001, Connectix qui s’était déjà fait la main dans le monde Mac décide de proposer une version pour MS-Windows de son logiciel de virtualisation. À l’époque, tout se fait en mode logiciel. Aucune instruction n’est disponible pour virtualiser directement dans les microprocesseurs.

Il faudra attendre 2006 pour qu’Intel avec son jeu d’instructions Intel-VT et AMD avec AMD-V pour que des solutions plus puissantes pointent le bout de leurs octets. En 2001, tout est fait par le logiciel de virtualisation, ce qui implique d’avoir un monstre de guerre pour faire tourner l’OS désiré dans un environnement virtualisé.

Avec mon exemplaire virtualisé de MS-Windows XP, j’ai pu installer une version de Connectix 4.0 pour faire un peu mumuse avec.

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