L’année 2001 a été marquée par les attentats du 11 septembre, mais aussi pour les technophiles et les boursiers par l’explosion d’une bulle spéculative qui avait gonflé depuis 1995, la bulle internet.
On parlait de la « nouvelle économie » qui devait révolutionner le monde et envoyer les tenants de l’ancienne économie, celle qui n’était pas basée sur les technologies de la communication et de l’information, au musée de l’histoire.
C’était l’époque où des sommes folles étaient cramées en quelques mois par des modèles économiques qui n’étaient pas viables. L’exemple parfait était le magasin de mode en ligne boo.com qui avait cramé quelques 188 millions de dollars pour mettre piteusement la clé sous la porte. De cette époque, il ne reste que des monstres comme eBay ou Yahoo par exemple.
C’était l’époque de Caramail racheté par Spray, un portail suédois pour plusieurs dizaines de millions de francs à l’époque alors que l’entreprise était tout juste à l’équilibre financier, comme le dit si bien Orianne Garcia dans le documentaire « Quand l’internet fait des bulles. », documentaire de 2007.
Ou comment Amazon était si sur-estimé que les économistes de l’époque ne savaient plus comment faire pour évaluer sa valeur apparente…
Je me souviens aussi d’un reportage – diffusé dans Capital à l’époque – où lors d’un des rassemblements entre investisseurs et entrepreneurs en besoin de fonds – manipulait des millions et n’avait pas le moindre petit billet en poche. C’était la grande épopée des « first tuesdays ».
Une époque de folie que j’avais vécu avec beaucoup de précaution… Une bonne idée au final. Il faut dire qu’à l’époque, je n’avais qu’une connexion par modem 33,6kbps… Je n’ai eu une connexion constante en ADSL en 2002.