Vieux geek, épisode 353 : « Silva » le dernier jeu d’aventure de Lankhor pour l’Amstrad CPC.

Nous sommes en 1992, et les belles années de l’Amstrad CPC sont derrière lui. Depuis le début des années 1990, c’est un ordinateur en fin de vie commerciale. Les éditeurs laissent petit à petit tomber l’ordinateur de lord Sugar.

Il faut dire que les 16 bits qui sont arrivés au milieu des années 1980 sont largement plus puissants. Cependant, cela n’a pas empêché Lankhor de continuer à proposer des jeux d’aventures, comme le trio « La secte noire », « Mokowe » et « La crypte des maudits » comme je l’ai évoqué dans un billet de mai 2020.

Après la démo technique… pardon le jeu avancé « Fugitif », que j’ai évoqué en juillet 2021, Lankhor sortira deux derniers jeux, « Infernal House » (1991) et sa suite « Silva » (1992). Des jeux d’aventures en mode 0 (donc en 320×200 et en 16 couleurs), avec une bande son où le circuit sonore donne tout ce qu’il a dans les tripes.

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10, 15, 20, 25 ans voire plus. Quel anniversaires fêtera-t-on cette année dans la micro-informatique personnelle ?

Début janvier 2021, j’avais écrit deux articles, consacrés aux logiciels et aux matériels fêtant leur 25 ans en 2021. Pour bien commencer cette année 2022 – bonne année au passage si vous lisez cet article en janvier 2022. – je vais faire un billet unique, non exaustif pour les logiciels et matériels fêtant un anniversaire de 10, 15, etc… ans. 5 ans, c’est trop peu 🙂

L’informatique personnelle n’a qu’une grosse cinquantaine d’années. Si vous avez des ajouts à me proposer, les commentaires sont là pour ça 🙂

Pour des raisons pratique, je vais rester sur les années concernées.

45 ans :

En 1977, trois ordinateurs mythiques voyaient le jour : l’Apple II, le Commodore Pet et le TRS 80.

Une console mythique de la deuxième génération sort, une certaine Atari VCS renommée par la suite Atari 2600.

40 ans :

En 1982, c’est la sortie du Commodore 64 (produit jusqu’en 1993-1994 !), mais aussi du ZX Spectrum. C’est aussi l’année de naissance de Compaq qui sortira l’année d’après le premier PC portable de l’histoire. Dans les jeux vidéos, « Zaxxon » et « Pitfall » sont deux titres marquants.

35 ans :

En 1987, c’est l’année où Microsoft lance MS-Windows 2.0, IBM annonce le standard PS/2 pour reprendre la main en parallèle avec OS/2 1.0 qui ne propose qu’une interface textuelle. Le mythique « Dungeon Master » sort sur Atari ST, Lucas Arts propose « Maniac Mansion », C’est aussi l’année de « Shinobi », « Arkanoid II : Revenge of Doh », du premier « Leisure Suit Larry » ou encore de l’impressionnant shoot’em’up, « R-Type ». Une franchise voit aussi le jour, « Final Fantasy ».

30 ans :

En 1992, Microsoft sort MS-Windows 3.1, IBM essaye de répliquer avec OS/2 2.0. La Super Nintendo arrive en Europe. Côté jeu, un petit studio, id Software frappe deux grands coups avec « Wolfenstein 3D » et « Spear of Destiny ».

Commodore lance ses deux derniers ordinateurs, l’Amiga 1200 pour le grand public et le 4000 pour les professionnels.

Vieux Geek, épisode 252 : Jill of the Jungle, Lara Croft avant l’heure ?

Dans les clichés des jeux vidéos, il y a le prince charmant qui va sauver sa princesse des griffes d’un grand méchant pas beau. C’est le scénario de la série des Super Mario, entre autres.

Si on demande quel est le premier personnage féminin dans le domaine à être au centre de l’action, un grand nombre de personnes répondra Lara Croft ou dira Tomb Raider. Il est vrai que Lara Croft en 1996 avec ses deux pistolets en imposait pas mal.

Un précédent avait eu lieu quelques années plus tôt. En 1992, Epic MegaGames sort le premier volet d’une trilogie de jeu de plateformes, « Jill of the Jungle ».

On y joue le rôle de Jill, une amazone qui doit parcourir une quinzaine de niveaux – dans le premier épisode – pour secourir son prince charmant qui est dans les ennuis jusqu’au cou.

Comme pour le premier Doom, c’est le principe du shareware – ou partagiciel – qui est utilisé ici. Les deux épisodes suivant s’intitulent « Jill Goes Underground » et « Jill Saves the Prince ». Titre qu’on peut traduire par « Jill descend sous terre » et « Jill sauve le prince ».

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Vieux Geek, épisode 243 : Johnny Castaway, le premier économiseur d’écran vivant ;)

Pour cet épisode, j’ai dû plonger dans mes souvenirs vieux d’un quart de siècle. Oui, je me suis pris un coup de massue sur la nuque quand j’ai pu remettre la main sur ce logiciel qui a été un des rares souvenirs positifs de ma période de service militaire.

Né en 1974, j’ai eu droit au service militaire obligatoire. J’ai d’ailleurs fait partie des dernières années à devoir subir cette inutilité sociale. S’il y a des trucs que je garderai secret par obligation, sur d’autres la prescription s’applique.

Quand j’ai fait mon service dans les bureaux d’une base de l’aéronavale, j’ai vu pas mal de trucs peu légaux sur le plan informatique, comme recopier la totalité de MS-Office 4.2 qui tenait sur une vingtaine de disquettes. C’était début 1996, et par sécurité informatique, nous devions utiliser MS-Windows 3.11 sur des 486 qui avaient vu de meilleurs jours. Seul l’appellé « informaticien » avait droit à un Pentium.

C’est grace à lui que j’ai pu découvrir une étrangeté publiée par Sierra en 1992, « Johnny Castaway ». C’est un économiseur d’écran vivant. Au lieu des classiques économiseurs d’écran qui affichait soit un écran noir soit des logos ou des grille-pain volants, dès que l’écran était mis en veille, on avait droit à une nouvelle tranche des aventures de Johnny, perdu sur son île déserte à faire tout et n’importe quoi : pêcher, lancer une bouteille à la mer, avoir de la visite, etc.

Mais le plus simple est de vous le montrer en vidéo. Pour cela, j’ai pris PCem et j’ai créé un PC 486DX2 66Mhz avec 8 Mo de mémoire vive et l’économiseur d’écran installé sous MS-Windows 3.11.

Vous avez pu le voir, c’était du spécial. C’était amusant et je dois l’avouer, je jetais parfois un oeil pour connaître les dernières mésaventures du pauvre Johnny. Même si cela me valait parfois une petite remontrance en passant…

Vieux Geek, épisode 231 : « Dune 2, la bataille pour Arrakis », l’ancêtre principal des RTS modernes

Si on parle de jeux RTS (Real Time Strategy), les premiers noms qui viennent sont StarCraft et StarCraft 2, Command and Conquer et sa suite Red Alert, sans oublier Total Annihilation. Plus récemment, les créations plus modestes mais quand même impressionnantes du 8-bit Guy avec Planet-X2 (pour Commodore 64) et Planet-X3 (pour MS-DOS compatible à partir du premier IBM PC, le 5150).

Mais ce serait dommage d’oublier le principal ancêtre de ce genre, « Dune 2, la bataille pour Arrakis ». Sorti en 1992 sur PC, mais aussi Amiga puis sur Archimedes, le développeur Westwood Studios nous pond un RTS matiné de wargame de toute beauté.

Surtout, il se base dans l’univers foisonnant de Dune – pas franchement super bien adapté par le film de 1984 – en permettant au joueur de partir à la conquête d’Arrakis. On peut jouer dans une des trois maisons qui se disputent la planète : les Atréides, les Harkonnens et l’invention totale (et sacrilège ?) des Ordos.

Le jeu pose les bases de ce qui fait le RTS moderne : récupération et gestion des ressources, construction de base, attaques des bases ennemies. Que du classique.

J’ai donc pris la version sortie en 1992 et j’ai fait chauffer Dosbox-X pour montrer le jeu en action.

C’est vrai que la version de 1992 a très mal vieilli côté graphismes, mais ce n’est pas le plus important. On prend du plaisir à jouer, même si dans le tutoriel, la période de récolte de l’épice est un peu longue 🙂

Une refonte du jeu a eu lieu en 1998 sous le nom de Dune 2000. Plus récemment, une nouvelle version sort sous le nom de « Empereur : La bataille pour Dune » que j’ai pu voir et qui est un petit bijou graphique, rajoutant un côté 3D au titre.

Même s’il a mal vieilli, je vous conseille de vous plonger dans ce RTS ancestral. Ce serait comme se faire la série des Doom-like sans tester au moins une fois le Doom de 1993. Ce serait dommage.

Vieux Geek, épisode 199 : Les aventures de Maddog Williams.

Il y a des jeux qui ont tendance à vous marquer, même si ce n’était pas des chefs d’oeuvre indépassables. Quand j’ai eu en 1996 mon premier kit multimédia (cf l’épisode 32 de la série vieux geeks publié en avril 2015), j’avais eu droit avec ma carte dite compatible sound blaster – hum ! – et son lecteur de CD 4x à un CD de jeux en shareware.

Dedans, il y avait un jeu qui ne payait pas franchement de mine, c’était un titre au nom à rallonge : « The Adventures of Maddog Williams in the Dungeons of Duridian » ou « Les aventures de Maddog Williams dans les donjons de Duridian ». Sorti en 1992 sur Atari ST, Amiga et PC, ce titre développé par Game Crafters est un jeu d’aventure mi textuel, mi graphique.

Un peu à l’image des premiers King Quest et Space Quest. En gros, on dirige le personnage principal au clavier ou au joystick et on entre des ordres au clavier. À mi-chemin entre les jeux à analyseur de textes et les point’n’click où tout se fait à la souris.

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Vieux Geek, épisode 180 : Zap’T’Balls, le clone de Pang pour Amstrad CPC ancienne génération.

En 1990, Ocean sort le port du jeu d’arcade Pang sur Amstrad CPC+ et console GX4000. Sur le plan graphique, sur le plan sonore, c’est une claque monstrueuse.

C’est le genre de jeux qu’il est techniquement impossible de faire sur un amstrad classique… Du moins en théorie. En 1992, c’est la sortie coup sur coup de Zap’T’Balls et de sa version advanced par Elmar Krieger, un démomaker allemand. Bien que plus limité techniquement, on se retrouve devant un clone de Pang de haut vol.

La première version sort pour CPC Amstrad International, et la claque est de retour : écran de présentation en overscan, des rasters partout. Bref, c’est du travail de haute qualité. Cette version est fournie avec 30 niveaux et seulement 6 vies. Par chance des codes permettent de reprendre à un niveau donné.

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Vieux Geek, épisode 141 : Spectra, un clone de Sorcery pour Amstrad CPC franchement dur…

J’ai passé de nombreuses heures sur mon Amstrad CPC 6128 à saisir des listings de jeux pour obtenir parfois des résultats un peu décevants. J‘avais d’ailleurs abordé dans l’épisode 128 de la série Vieux Geek de cette saisie sans fin qui m’a permis d’acquérir des rudiments de dactylographie 🙂

Dans les jeux qui étaient proposés, on trouvait de tout, dont le très bon et effroyablement dur Spectra. Développé en 1990, il fut publié en 1992 dans CPC Infos.

C’est un jeu assez labyrinthique où l’on doit récupérer son corps découpé en quatre morceaux, tout en évitant des ennemis – dont certains assez grotesques – le tout dans un temps limité. Rajoutez à cela un trio de clés avec les portes imbriquées les unes dans les autres, l’énergie part à une vitesse proche de celle de la lumière, et vous aurez un casse tête assez coriace.

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Vieux Geek, épisode 134 : Family History System, un logiciel de généalogie pour Amstrad CPC.

En 2018, on trouve de nombreux logiciels de généalogie dont la puissance et l’ergonomie sont des merveilles. Dans le monde du logiciel libre, il y a des mastodontes comme Gramps (MS-Windows, Linux et Mac), Ancestris ou encore Heredis dans le monde du logiciel non-libre.

Mais quand j’ai commencé à m’intéresser à la généalogie, je n’avais pour tout ordinateur que mon vieil Amstrad CPC, sans la moindre imprimante. Autant dire que je ne pouvais pas aller très loin.

Dans le n°47 du magazine CPC infos, sorti en 1992, il y avait bien eu un logiciel de généalogie, mais je n’avais pas eu le courage à l’époque de me farcir une dizaine de pages en Basic pour avoir le logiciel complet.

Les années sont passées, puis j’ai pu utiliser des logiciels plus puissants et mieux adaptés. Cependant, l’envie de voir le logiciel « Family History System » en action me titillait toujours. Fin juillet 2018, j’ai récupéré l’archive numérisée du magazine CPC Infos n°47 via le site Abandonware Magazines.

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Vieux Geek, épisode 118 : Spear of Destiny, mon introduction aux wolf3d-like.

1992. Une petite boite peu connue du nom d’id Software révolutionne les jeux 3D avec Wolfenstein 3D. Tandis qu’elle prépare sa prochaine révolution, un certain Doom, une partie de l’équipe d’id Software se consacre à la préquelle de Wolfenstein 3D, Spear of Destiny.

En janvier 2016, dans l’épisode 5 de la série « Les projets un peu fou du logiciel libre », j’avais parlé d’EcWolf, un port du moteur de Wolfenstein 3D pour les ordinateurs modernes.

Quand je suis arrivé sur PC, en 1995, j’ai découvert les FPS avec l’épisode shareware du premier Doom. Je devrais attendre l’achat d’un CD de Micro-Application pour tomber sur la version partagicielle de Wolfenstein 3D et surtout sur la démo de Spear of Destiny.

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