Cosmic Desktop Alpha 2, une version dans la continuité.

En cette fin du mois de septembre 2024, System76 a annoncé la sortie de la version alpha 2 de son environnement de bureau, COSMIC. Dans un article de blog assez copieux, les principales nouveautés sont listées… Et elles sont nombreuses en seulement un petit mois et demi après la version alpha 1.

En gros ?

  • Des réglages affinés pour la gestion de l’énergie, des réseaux, de l’affichage ou encore de la date et de l’heure.
  • Des améliorations dans le gestionnaire de fichiers avec de nouveaux raccourcis et la gestion de la recherche dans la barre de titre.
  • Le focus suit la souris pour mettre en avant une fenêtre.
  • L’applet de l’heure se met à jour en fonction du fuseau horaire de l’utilisateur.

Sans oublier de nombreuses modifications au niveau des tripes de l’environnement. Le seul hic, c’est qu’il m’a été impossible de lancer le cosmic-greeter pour gérer les sessions. Je me suis donc replié sur gdm qui a fonctionné dès le premier coup.

Vous avez pu le voir, l’environnement continue de répondre au doigt et à l’œil Il y a un problème pour virer les logiciels installés via le cosmic store, mais ce n’est pas bien grave, nous n’en sommes qu’à une alpha 2 après tout.

System76 a annoncé proposer des versions alpha chaque mois pour peaufiner le résultat final. Avec un peu de chance, d’ici six mois à un an, l’environnement sera déclaré bon pour le service. En tout cas, même s’il me tape dans l’œil, il est encore trop immature pour une utilisation au quotidien.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier vendredi du mois de septembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • EndeavourOS vient de publier une nouvelle version de son image ISO d’installation,la EndeavourOS Endeavour Neo.
  • L’environnement de bureau COSMIC vient de sortir en version alpha2 avec pas mal de nouveautés au menu.
  • Un peu de concentration des forces dans le monde du logiciel libre. La distribution Tails (qui vous permet de naviguer en toute intimité) vient de fusionner avec le projet TOR.
  • Mieux vaut tard que jamais. Le journal satirique « Le Canard Enchainé » a enfin son site web !
  • Un petit rappel : Pas franchement orienté informatique, mais c’est un appel à l’aide que je relaye ici. La petite entreprise qu’est l’Âne à Nath a lancé une collecte de fonds pour aider un ânon dont la mère n’a pas franchement la fibre maternelle. Même si vous ne pouvez pas donner, faite toujours circuler l’information, ça aidera !

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bon week-end

Vieux geek, épisode 357 : H.U.R.L, le fps non-violent qui sent mauvais :)

Si on dit FPS, on pense tout de suite à Doom (celui de 1993 ou de 2016), Quake, Half Life (1 ou 2). Bref, que des jeux où il y a une certaine violence.

Cependant, j’ai eu l’occasion par deux fois de parler de FPS non-violents. Que ce soit avec Chex Quest ou Super Noah’s Ark.

Cependant, il serait dommage de ne pas parler d’un titre sorti en 1995, H.U.R.L. C’est un FPS non violent où le joueur doit nettoyé les niveaux de toutes les ordures et de la saleté qui traine.

On récolte des ordures que l’on peut échanger à un distributeur contre des ballons d’eau, du savon ou encore de la lessive. Cependant, c’est plus un Wolf3D-like qu’un Doom-like. En effet, tous les murs sont à 90°.

Nos ennemis ? Des tornades ou encore des canards qui prendront un malin plaisir à vous salir. Quand la barre de saletés est remplie, le joueur perd et doit recommencer. Mais le mieux est de vous le montrer en action.

Vous avez vu, on est vraiment dans la non-H.U.Rviolence à son paroxysme. Ce qui manque, c’est un sélecteur de difficulté qui fait que tous les joueurs, même les moins habiles, ont droit au même niveau. C’était un jeu un peu bizarre, et prêt de trente ans après sa sortie, il est toujours aussi bizarre !

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi de septembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • La cousine d’Archlinux, KaOS vient de sortir en version 2024.09 avec les mises à jour qui vont bien. Plus d’infos sur les notes de publication.
  • Dans le monde des forks un peu « pourquoi, gnnn ? », je demande SteamFork comme une distribution immuable pour être utilisée sur des consoles à la SteamDeck… Bref, le genre de machins indispensables 🙂
  • Rappel : Pas franchement orienté informatique, mais c’est un appel à l’aide que je relaye ici. La petite entreprise qu’est l’Âne à Nath a lancé une collecte de fonds pour aider un ânon dont la mère n’a pas franchement la fibre maternelle. Même si vous ne pouvez pas donner, faite toujours circuler l’information, ça aidera !

Côté culture ?

Sur ce, bonne fin de semaine !

Les distributions GNU/Linux immuables, le bilan « final » après un mois.

Le 25 août 2024, je me lançais dans un test des trois principales distributions immuables, à savoir l’Arkane Linux (base Archlinux), la Fedora Silverblue (base rpm) et la VanillaOS (base deb). Pour mémoire, j’avais fait une vidéo pour présenter les trois distributions immuables :

J’ai voulu étudier plusieurs points, comme la fréquence de la mise à jour du système immuable, l’utilisation des flatpaks principalement.

Sur la fréquence des mises à jour, Arkane Linux se base sur un cycle allant de 3 à 7 jours en moyenne, même si j’ai connu une période d’une dizaine de jours sans modifications à appliquer… Mais j’ai été récompensé par l’arrivée de Gnome 47 ! Fedora Silverblue ? C’est plutôt au fil des jours. Quant à la VanillaOS, mise à part une mise à jour après l’installation, l’outil gérant les mises à jour est tellement bien fait qu’une option bloque la récupération et l’installation des mises à jour !

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois de septembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pour finir, une courte vidéo sur un lecteur de musique léger pour Gnome, j’ai nommé Amberol.

Sur ce, bon week-end

Abandonner Twitter à terme au profit de Mastodon ?

Oui, j’ai volontairement employé l’ancien nom du service racheté à prix d’or par Elon Musk. Simplement car mon compte existe depuis mars 2010, ce qui fait 14 ans et demi.

Il faut dire que depuis plusieurs mois, j’ai levé le pied sur l’utilisation de Twitter – décidément je ne me ferai jamais au nouveau nom – pour éviter sa toxicité et d’avoir à bloquer une dizaine de comptes par semaine… Oui, j’en suis arrivé à ce rythme de blocage, ce qui en dit long sur le degré de pourriture croissant du réseau.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi de septembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans le domaine des distributions GNU/Linux vraiment sérieuse, je demande la version bêta de la Fedora Linux 41. Une version finale d’ici 6 semaines ?
  • Toujours dans ce domaine, je demande la dernière MX Linux, la 23.4 qui se base sur la Debian GNU/Linux 12.7. Bref, une version évolutive.
  • Dans le domaine des distributions n’ayant « qu’un mainteneur et puis c’est tout », je demande la SDesk 2024.09.16, une base Archlinux avec Gnome et un navigateur personnalisé, sans oublier Octopi pour gérer les paquets logiciels. Autant rester avec la maison mère 🙂
  • Rappel : Pas franchement orienté informatique, mais c’est un appel à l’aide que je relaye ici. La petite entreprise qu’est l’Âne à Nath a lancé une collecte de fonds pour aider un ânon dont la mère n’a pas franchement la fibre maternelle. Même si vous ne pouvez pas donner, faite toujours circuler l’information, ça aidera !

Côté culture ?

Rappel : Robin and The Woods dont j’avais parlé en avril 2021 a lancé la précommande de son deuxième album, « A Lack of Insight » sur Hello Asso. La précommande se terminera le 30 septembre 2024. Ne ratez pas l’occasion !

Sur ce, bonne fin de semaine !

Gnome 47, encore une évolution en douceur.

Comme pour Gnome 46 en mars 2024, le gros du travail a été fait en interne. Il n’y a que peu de nouveautés visibles dans Gnome 47.

Ce qui m’a fait peur, c’est le nombre de mises à jour à effectuer pour migrer vers Gnome 47. Une centaine, comme le prouve la capture d’écran ci-dessous.

Sinon, les changements vraiment visibles sont peu nombreux. Les dialogues de redémarrage et d’extinction ont été retravaillés, on peut choisir un jeu de couleurs dans l’apparence ou encore la barre latérale de Nautilus alias Fichiers a été redistribué. Une section avec des raccourcis systèmes vers le haut, une section avec les raccourcis utilisateurs vers le bas.

Seule cette section est modifiable. Je dois dire que c’est assez pratique.

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 33 : Bochs, l’émulateur x86 multiplateforme.

Dans le monde de l’émulation, il y a deux clans : d’un côté la virtualisation avec des projets comme Qemu, VirtualBox ou encore VMWare qui utilise les capacités des processeurs pour pouvoir faire fonctionner des machines virtuelles avec la même architecture matérielle. C’est ainsi que l’on peut faire fonctionner une distribution GNU/Linux, un BSD libre ou encore un MS-Windows dans une machine virtuelle à une vitesse proche du CPU réel.

Et il y a le camp de l’émulation. La plupart du temps, c’est pour traduire des instructions d’un processeur comme le célébrissime MOS 6502 qui a équipé bon nombre d’ordinosaures (Apple II, Commodore 8 bits, Atari 8 Bits, etc…) sur un processeur incompatible. C’est ainsi que fonctionne tous les émulateurs pour les ordinosaures que j’affectionne particulièrement.

Il y a cependant un autre émulateur dont le but est d’émuler au mieux le monde des processeurs x86, c’est Bochs. Un très vieux projet dont les origines remontent à 2001, si en croit les crédits en bas de la page.

Un peu à l’image d’un PCem qui émule des PCs de différentes époques en utilisant des dizaines de roms différentes. Sauf que contrairement à PCem, la configuration de Bochs est une vraie torture. Il faut passer par des menus déroulants et un fichier texte qu’il faut parfois éditer à la main.

J’ai pris le paquet AUR bochs que j’ai légèrement modifié. J’ai rajouté une option au configure, un --enable-sb16 qui comme son nom l’indique permet d’avoir un support de la Sound Blaster 16. J’ai aussi désactivé le débogueur pour ne pas être coincé au moment de l’utilisation.

Le plus gros problème avec Bochs, c’est que si on ne modifie pas le type de CPU émulé, on se retrouve avec une tortue rhumatisante à trois pattes.

Si on y va un peu trop fort, on a droit à des effets secondaires… Comme l’émulation SB16 qui pète un câble… Et l’horloge qui devient complètement folle ! Mais le mieux est de montrer le tout en action.

Vous avez pu l’entendre, si le support SB16 est désactivé par défaut, ce n’est pas pour rien. L’installation du FreeDOS 1.3 a été assez rapide, surtout que j’ai pris l’installation minimale. Bochs est sûrement un très bon projet si on a pas besoin du support du son… Mais comme j’en ai besoin, PCem continuera de remplir mes besoins pour de l’émulation de compatibles PCs ordinosauresques.