Compiler Sunbird sur Linux pour AMD64.

Bien que Sunbird soit fourni pour de nombreuses plateformes, dont linux, elle ne semble pas l’être pour des linux 64 bits, comme les debian etch AM64, K/X/Ubuntu AMD64, etc…

Voici donc comment faire pour tester l’agenda de la Fondation Mozilla, apparemment basé sur le coeur de Firefox 2.0.0.x, à savoir Gecko 1.8.1.x

On partira de l’hypothèse que la machine utilisée est déjà configurée pour la compilation d’un autre logiciel de la Fondation Mozilla.

1) Récupération du code source :

http://releases.mozilla.org/pub/mozilla.org/calendar/sunbird/releases/0.5/source/

Fichier tar.bz2 d’environ 39,5 Mo.

2) On décompacte le code source dans le répertoire de téléchargement depuis la console :

$ tar xvfj lightning-sunbird-0.5-source.tar.bz2

3) On va dans le répertoire du code source via un $ cd mozilla, et l’on crée le fichier .mozconfig :

$ gedit .mozconfig &

gedit pouvant être remplacé par votre éditeur de texte préféré.

En se basant sur cette page : http://www.mozilla.org/projects/calendar/sunbird/build.html

On crée le fichier .mozconfig suivant :

. $topsrcdir/calendar/sunbird/config/mozconfig

ac_add_options –disable-debug
ac_add_options –disable-tests

ac_add_options –enable-optimize
ac_add_options –disable-shared
ac_add_options –enable-static

On sauvegarde le fichier.

Et on rentre dans la console :

$ make -f client.mk depend
$ make -f client.mk build
$ make -C xpinstall/packager

Temps indicatif sur un Sempron 3100+ (à base de K8) + 1 Go :

1ière étape : 3 minutes environ
2ième étape : 30 minutes environ
3ième étape : 2 minutes environ

4) Si tout s’est bien passé, on a une archive d’environ 8,5 Mo contenant le logiciel dans le répertoire mozilla/dist/, qu’il suffit de copier et de désarchiver ailleurs pour avoir le logiciel près à l’emploi, et quelque chose qui ressemble à cela :

sunbird 0.5 en anglais sous linux x86_64

5) Une interface traduite ?

Simple.

a) Il faut se rendre ici : http://releases.mozilla.org/pub/mozilla.org/calendar/sunbird/releases/0.5/langpacks/, et récupérer avec « enregistrer sous » le fichier fr.xpi

b) ajouter le langage en tant qu’extensions via le menu « tools/addons »

c) redémarrer sunbird puis le refermer.

d) créer un raccourci de lancement avec la commande : sunbird -contentLocale fr-FR -UILocale fr-FR &

e) Et voila le travail. 🙂

Sunbird 0.5 en français sous linux x86_64

Enfin, en ce qui concerne les illustrations officielles, je ne vous donnerais pas l’option qui l’active, car il faut l’autorisation de la Fondation Mozilla pour le faire 😛

Ah, les basses tentatives d’hameçonnage par courrier.

Les attaques par phishing (hameçonnage) par courrier électronique sont souvent de qualité assez moyenne.

Surtout quand les piégeurs partent d’un prérequis qui est faux… Que toute personne ayant un compte chez free.fr est possesseur d’une freebox. Ce qui est faux, étant donné que mon compte free date de… 1999 🙂

Voici le courrier envoyé, détecté comme un scam par la version de développement de Thunderbird (une pré-3.0 sous Windows Vista (!!), car je n’ai pas encore complètement emménagé à ma nouvelle adresse où je n’utiliserais plus – à ma grande joie – que du logiciel libre).

Je parlerais de mon déménagement dans une note ultérieure, car rien n’est complètement fini !

tentative nullissime d'hameçonnage par courrier électronique.

De plus, si on regarde le code source du courrier, le phishing saute aux yeux :

Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous
<p><a href= »http://xxxxxxxxxx.onlinehome.fr/services/freebox/enligne/free.fr/ » target= »_blank »>https://security.free.fr/securitee-freebox/mai/client.php</a>

J’ai bien entendu volontaiement masquer la fausse adresse. Je me demande combien de personnes se feront avoir par ce piège par simple crédulité, car c’est la base de fonctionnement de telles arnaques 🙁

Des détails devraient cependant faire poser des questions : pourquoi un FAI écrirait directement à un utilisateur ? Et ferait-il autant de fautes d’orthographe et de syntaxe ?

Aller, d’ici 14 ans, je me lance dans la course à la présidence de la république ;)

Pourquoi une telle affirmation ? Il suffit de taper sur google les mots clé « note bac Sarkozy » pour avoir les notes de notre cher président actuel, quand il a passé le bac en 1973, et de tomber sur cet article d’AgoraVox ou encore celui du « Rapporteur » ; il aurait eu sur 20 : 7 en français, 8 en maths, 9 en philo, 10 en anglais, et aurait eu son précieux bac au rattrapage.

Ayant retrouvé ma collante, et l’ayant numérisé, voici mes notes, n’ayant eu mon bachot qu’au rattrapage, avec une moyenne de 10,29 😛

collante de mon bachot

  • Français : 8 à l’écrit, 11 à l’oral, coefficient 2
  • Philo : 8 à l’écrit, 11 à l’oral de rattrapage, coefficient 3 à l’écrit, 1 à l’oral
  • Histoire : 12, coéfficient 3.
  • Economie : 5 à l’écrit, coefficient 4, 11 à l’oral de rattrapage coefficient 1
  • Maths : 8, coefficient 3.
  • Anglais: 9, coefficient 3
  • EPS : 9, coefficient 1
  • Espagnol, à l’oral : 12, coefficient 3.

Soit 214 points sur 240 au premier tour, et 247 au deuxième, soit une moyenne de 10,29…

J’vais vrac’er ;)

Cela faisait longtemps que je n’avais pas posté dans cette catégorie.

ReactOS ? Vers la mort d’un projet libre qui aurait pu donner un bon windows ?

ReactOS est un projet né en 1996, dans le but de coder un clone libre de Windows NT4.0, le windows le plus évolué de l’époque.

Or, un des membres clés, Alex Ionescu vient de quitter l’équipe.

Dommage pour le projet risque de prendre pas mal de retard, voire même de mourir, ce qui serait dommage, car pour une fois, on aurait pu avoir un windows-like qui serait moins bogué que l’original !

Ah, le chef d’oeuvre de Mary Shelley…

Vous ne connaissez pas Mary Wollstonecraft Shelley ? Si je vous dit : « Frankenstein ou le moderne Prométhée » ?

Je viens de finir le texte en version originale, via une édition chez Penguin Popular Classics, et je dois avouer que je m’attendais à quelque chose de plus violent que le texte. Victor Frankenstein est le parfait exemple de l’apprenti sorcier.

Je ne voudrais pas spolier le plaisir des personnes voulant découvrir le texte, aussi bien en langue originale (l’anglais) que dans une version traduite.

Le texte se lit très facilement, et bien que la fin soit sur certains plans prévisibles, on peut être étonné par le coté moderne et encore d’actualité du texte…

Le classement du tour de France cycliste a-t-il une quelconque valeur ?

Décidément, en ce moment, le tour de France cycliste se fait laminer. On vient d’apprendre que le vainqueur de l’édition 1996, Bjarne Riis était un brin doppé !

Dans une déclaration, Riis n’a laissé planer aucune ambigüité, assumant pleinement ses responsabilités. « J’ai pris des substances prohibées, j’ai pris de l’EPO. Je les ai achetées moi-même et je les ai prises seul. » On ne peut être plus clair. « Quand j’étais coureur dans les années 90 , a-t-il confié, j’ai beaucoup travaillé pour obtenir ces résultats. Tous les jours. Et j’ai aussi fait beaucoup de sacrifices pour faire partie des meilleurs. A cette époque, se doper n’était pas la bonne solution. Cela veut dire aussi que j’ai fais des choses que je n’aurais pas dû faire et que j’ai toujours regretté depuis. Ce sont des erreurs dont je prends l’entière responsabilité et je ne blâme personne d’autre que moi pour ça. »

« Je ne suis pas digne de cette victoire »

Une vraie bombe. Plus encore que celle de Zabel, la confession de Bjarne Riis fait l’effet d’une bombe, parce que le Scandinave possède un statut d’ancien vainqueur du Tour de France. C’est lui qui avait mis un terme au règne du grand Miguel Indurain, lors de la Grande Boucle 1996, qu’il avait littéralement écrasée. « Je ne suis pas digne de cette victoire », a-t-il admis. Comme beaucoup, il estime avoir été trop faible pour résister à la tentation: « Nous avons tous fait des erreurs et je pense que ma plus grande erreur est d’avoir laissé mon ambition prendre le meilleur sur moi-même . »

Avec le procès de Floyd Llandis (vainqueur en 2006) qui tourne à la Bérézina pour ce dernier, le scandale du tour 1998, avec l’affaire Festina, comment pourrait-on encore accorder quelque crédits au tour de France ?

Un site dédié semble penser de même

Que veux le peuple ? Du pain et des jeux disait-on à l’époque de la Rome de l’antiquité… Et de nos jours ?

J’ai fait quelque chose « d’illégal » aujourd’hui ;)

Oui, j’ai osé utiliser un client Bittorrent pour faire un téléchargement… Celui de l’image ISO du DVD de la Gentoo 2007.0 pour AMD64, dont le lien est disponible sur cette page.

🙂

Pourquoi je dis cela ? Tout simplement que le fichage automatisé des flux de logiciels de pair-à-pair sera peut-être de nouveau autorisé, après un véto de la CNIL lors d’une première tentative d’imposition de cette mesure.

Rappel des faits. En 2005, différentes sociétés de producteurs emmenées par la SCPP sollicitent l’approbation de la Cnil concernant la mise en place, par des prestataires privés, de dispositifs automatisés de surveillance des réseaux P2P chargés de relever l’adresse IP des machines échangeant des fichiers illégaux. Cette adresse aurait ensuite été utilisée pour retrouver le propriétaire de la machine et lui faire parvenir un message d’avertissement, avant d’entamer des poursuites en justice en cas de récidive.

Ce système, désigné sous le nom de « riposte graduée », est alors rejeté par la Cnil. Chargée de la protection des libertés individuelles, celle-ci estime que les dispositifs présentés ne sont pas « proportionnés à la finalité poursuivie » et dénonce la volonté des sociétés de producteurs de se constituer juge et partie, en déterminant elles-mêmes les modalités de la riposte graduée. Dans sa décision du 18 octobre 2005, elle précise en outre que « l’envoi de messages pédagogiques pour le compte de tiers ne fait pas partie des cas de figure où les fournisseurs d’accès à internet sont autorisés à conserver les données de connexions des internautes ».

Le Conseil d’Etat, plus haute autorité administrative, ne désavoue pas la Cnil sur ce dernier point, mais il annule toutefois sa décision. Selon lui, le volume d’internautes qui utilisent les réseaux P2P à des fins illégales justifie largement l’emploi d’un dispositif de surveillance automatisée qui n’aurait rien de « disproportionné ».
[…]
Même son de cloche du côté de la Sacem (2) et de la SDRM (3), qui « se réjouissent de l’arrêt rendu le 23 mai 2007 par le Conseil d’Etat » et expriment leur désir de « développer des relations positives avec la CNIL afin de favoriser la lutte contre les échanges illicites dans le respect des libertés individuelles et de la protection de la vie privée ».

A charge maintenant pour les sociétés civiles de producteurs de présenter un nouvau dossier à la Cnil, dans lequel elles ne manqueront pas de rappeler que l’autorisation de surveiller les réseaux avait été accordée au Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs. De son coté, la Cnil devra tenir compte de la décision du Conseil d’Etat.

Simple question : combien va couter en place et en disque dur le stockage des informations récoltées ?!

Coïncidence étrange de la part de Microsoft ?!

Il y a quelques jours, Microsoft annonçait en grande pompe que les logiciels libres violeraient 235 brevets qu’ils auraient déposés

La guerre opposant Microsoft à la communauté Linux serait-elle relancée? Dans une interview au magazine américain Fortune, le directeur juridique de Microsoft, Brad Smith, s’est livré à un décompte: le nombre de violations de brevets commises par les logiciels open source par rapport aux produits Microsoft référents.

Il les liste ainsi :le noyau ou kernel Linux violerait 42 brevets de l’éditeur; son interface graphique et des éléments de design en enfreindraient 65 autres. Les applications de bureautique sont ensuite pointées: OpenOffice.org est accusée de violer 45 brevets. Enfin, d’autres programmes open source, non spécifiés, contreviendraient à 83 autres technologies protégées.

Quelques jours plus tard, voila que MS lance une nouvelle campagne à la « get the facts » (la première ayant été dénoncé comme mensongère) :

« L’éditeur américain veut également tenter de faire oublier sa campagne « Get the Facts » de 2004. Une initiative publicitaire qui vantait les performances et les faibles coûts de Windows face aux OS GNU/Linux. Or elle a été trés critiquée, notamment en Grande-Bretagne, pour le manque d’indépendance de ses références techniques ou financières, en majorité issues d’études financées par Microsoft ou réalisées par l’éditeur lui-même. »

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