Cela faisait bien deux mois que je n’avais plus touché au successeur de la suite Mozilla, à savoir SeaMonkey.
Aujourd’hui, en utilisant un .mozconfig assez proche de celui utilisé par les développeurs, j’ai pu voir que depuis ma dernière utilisation, quelques petites choses avait changées.
.mozconfig utilisé :
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# See http://www.mozilla.org/build/ for build instructions.
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# Options for client.mk.
mk_add_options MOZ_CO_PROJECT=suite
# Options for ‘configure’ (same as command-line options).
ac_add_options –enable-application=suite
ac_add_options –enable-default-toolkit=cairo-gtk2
ac_add_options –enable-pango
ac_add_options –enable-strip
ac_add_options –enable-canvas
ac_add_options –enable-svg
ac_add_options –enable-optimize= »-O2″
ac_add_options –disable-debug
ac_add_options –disable-tests
Déjà, le profil – au moins sur les plateformes unix (linux, BSD, etc…) n’est plus disponible au même endroit. Avec les Seamonkey 1.0 et 1.1, on le trouvait dans /home/nom d’utilisateur/mozilla/default/.
Ce n’est plus le cas, désormais.
Il est localisé dans /home/nom d’utilisateur/mozilla.org/seamonkey/
Autre changement, la version affichée n’est plus une pré-1.5, mais une pré-2.0 alpha1, au moins sur le code du tronc que j’ai utilisé.
Au premier démarrage, il propose d’importer les données de Thunderbird, s’il est présent. Modulo les forums, l’import se passe sans problème.
Sur le plan du coeur ? Que dire ? Que c’est basé sur le même code que Gran Paradiso (Nom de code de firefox 3.0), et qu’il est pour le moment étiquetté comme du Gecko 3.0a7pre.
Il semble aussi prendre en considération l’utilisation du « runtime » xul, comme semble le prouver la présence du fichier libxul.so dans le répertoire racine du logiciel :
Bref, ce futur SeaMonkey 2.0 sera – comme Firefox 3, un grand cru. Mais comme tous les grand crus, il faut les laisser murir. Et comme l’on semble parti pour une 7ième version alpha de Gran Paradiso, on verra cela en fin d’année… 🙂