DFLinux béta 2 : une étape réussie pour l’héritière officielle d’HandyLinux ?

Il y a un gros mois et demi – au moment où je rédige ce billet à savoir le 22 octobre 2016 – je parlais de la pré-béta 1 de la DFLinux.

Je ne reviens pas sur la naissance chaotique de la distribution qui est source de bien des tracas pour l’équipe originelle de HandyLinux à cause d’un embranchement – en anglais fork – que l’on pourrait qualifier d’hostile en restant gentil.

Je vous renvoie une nouvelle fois aux billets rédigés par le Mouton Libre, Thuban ou encore Arpinux, sans oublier la dépêche sur LinuxFr et la volonté d’une membre de l’équipe du fork hostile de faire disparaitre les preuves.

Bref, comme pour l’article du mois de septembre pour la pré-béta 1, j’ai utilisé une Debian GNU/Linux Jessie sous Xfce. En fouillant le framagit du projet, je suis tombé sur cette entrée :

On peut y voir une modification intéressante du fichier VERSION.md :

Version : beta2-jessie
Date de sortie : 23/10/2016

Continuer la lecture de « DFLinux béta 2 : une étape réussie pour l’héritière officielle d’HandyLinux ? »

« La maison du pasteur » de Christelle Morizé : quand le fantastique le dispute encore une fois au policier.

J’ai parlé dans un billet en vrac’ récent de deux livres électronique que j’avais acheté, à savoir « E16 » de Ravenna Warress que j’ai abandonné dans il est malheureusement tombé dans le piège du remplissage de pages et du tirage de ligne malgré un sujet intéressant au départ, et la dernière grosse nouvelle ou court roman (??) de Christelle Morizé, « La maison du pasteur ».

Ce n’est pas la première oeuvre de Christelle que j’ai l’occasion de lire. J’avais déjà dévoré son « Nuit Macabres » en avril 2016.

Pour « La Maison du Pasteur », Christelle a repris le même cocktail, mélangeant le policier et le fantastique. L’action se passe dans une petite ville perdue au fin fond des États-Unis. Le sheriff Steven Carter retrouve le corps d’un homme atrocement mutilé.

Continuer la lecture de « « La maison du pasteur » de Christelle Morizé : quand le fantastique le dispute encore une fois au policier. »

Ah, la dé-GAFAM-isation… Plus facile à dire qu’à faire :(

Le but d’une personne voulant être aussi libre que possible sur le grand nain ternet, c’est de ne pas dépendre des GAFAM. Donc de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft.

Pour trois noms de la liste, je n’ai aucune dépendance : Apple (ayant un vieux PC de 6 ans et des bananes), Microsoft (étant utilisateur de logiciel libre depuis plus de 10 ans mono-démarrage) et Facebook (n’ayant pas de compte chez eux).

Oui, je suis un mauvais libriste, j’ai un compte sur Amazon. J’ai une Kindle vieille de 5 ans qui me convient parfaitement. Si je veux lire des livres électroniques que je déplombe à chaque fois qu’un d’entre eux est menotté par des DRM, j’ai aussi l’option de passer l’application de lecture de ma tablette Android (et merdre, c’est du Google).

Pour Google et sa galaxie de produits, il est difficile de ne pas en utiliser un. J’ai plusieurs comptes google mail, dont le plus vieux a 11 ans. Difficile de mettre à la poubelle un compte de courrier électronique aussi vieux.

Mes autres dépendances ? Google Music pour accéder à ma musique quand je suis en déplacement, Google Photos pour une partie des photos que j’utilise pour mon blog. Youtube pour les vidéos, Dailymotion n’étant pas une alternative viable à mes yeux. Et bien entendu Android pour mon téléphone portable et ma tablette.

Continuer la lecture de « Ah, la dé-GAFAM-isation… Plus facile à dire qu’à faire 🙁 »

En vrac’ un brin vachard :)

Normalement, c’est le genre de billet que je sors le mercredi et en fin de semaine, mais comme hier j’étais en pleine vadrouille toute la journée… 🙂

Commençons par le monde qui travaille sous la forme d’une communauté sans vouloir l’admettre, je parle bien entendu du logiciel libre 🙂

Dans le domaine culturel ?

Voila, c’est tout et c’est déjà pas mal. Si vous considérez que j’ai été un brin vachard, je vous renvoie à la citation de Pierre-Augustin Caron dit Beaumarchais : « sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur »

Bonne journée !

Qui peut encore croire au mirage du linux sur le poste bureautique ?

Note préliminaire ajoutée le 20 octobre : commentaires clos avant l’heure, le débat tournant à la politique de caniveau.

Derrière cette question il y a un constat qui fait mal. Linux – métonymie pour les termes distribution GNU/Linux – est présent partout, sauf sur l’élément le plus important pour donner un visage visible au logiciel libre, le poste de travail bureautique.

Dans un article sobrement intitulé « La révélation », Cyrille Borne nous déclare :

[…]Nous sommes en train globalement d’écrire tous la même chose, on est en train d’assister à une radicalisation du propos du peu de communauté libre francophone restant avec une propension à faire fermer la gueule de son voisin qui aurait le tort d’exprimer une opinion contraire.

L’idée de ce billet n’est même pas de constater ceci, mais c’est tout simplement autre chose. Le point commun entre Cascador, Fred, Alterlibriste, Iceman et moi-même, c’est que nous sommes tous globalement mariés, pères de famille, la quarantaine ou pas loin, que nous sommes actifs et que notre quotidien n’est pas nécessairement fait d’informaticiens. Je peux vous garantir que de graviter au quotidien dans une sphère non technophile, ça change tout. On ne parle pas d’informatique de peur de passer pour un martien, on ne parle pas d’informatique car on ne veut pas ennuyer les gens avec des sujets qui ne les intéressent pas, on considère l’informatique comme ce qu’il est, un outil, pas une philosophie.[…]

J’ai eu déjà l’occasion de parler de ce sujet dans un billet récent sur lequel je ne reviens pas, mais qui montre l’aveuglement – et je serai traité de troll de service comme le précise justement Cyrille dans son article – d’une partie de la communauté mondiale du logiciel libre. Difficile de regarder les choses en face quand on se masque les yeux.

Pour cette partie de la communauté mondiale du logiciel libre, rien ne compte plus que le code et rien que le code. Et les humains, c’est quantité négligeable ? Ou les développeurs en question sont-ils dans un monde où la majorité des utilisateurs sont des technophiles, à l’opposé complet des utilisateurs d’informatique dans la vie courante ?

Fréquentant des « michus » au quotidien, même si je sais qu’une distribution GNU/Linux conviendrait à la plupart de leurs besoins, je n’en parle pas. Par égoïsme ? Non. Simplement car je sais que l’immaturité de certains logiciels clés sera un facteur de retour vers MS-Windows. Aussi car je veux conserver un minimum de temps libre pour me consacrer à mes autres passions comme l’écriture. Ben quoi, c’est mal d’avoir d’autres centres d’intérêt que l’informatique ? 🙂

Continuer la lecture de « Qui peut encore croire au mirage du linux sur le poste bureautique ? »