BrowserQuest, quand le Html5 montre sa puissance.

En écoutant l’émission 11 du site EnFluxLibre, j’ai entendu parler d’un petit jeu de rôle en ligne multijoueur proposé par la Fondation Mozilla, BrowserQuest.

Reprenant des graphismes à la Zelda de l’époque NES, on se balade dans un petit monde sympa, où 20 quêtes de difficulté variées (dont deux cachées) sont proposés. Il faut compter une grosse demi-heure pour avoir les 20 quêtes accomplies. Il y a pas mal de clins d’oeil, dont un franchement geek… J’ai nommé le « Nyan Cat ! »

BrowserQuest, le Nyan Cat :)

J’ai mis une grosse demi-heure à débloquer les 20 quêtes, dont les deux assez spéciales.

BrowserQuest : 20 quêtes ;)

Comme quoi, il n’y a pas besoin de Flash pour s’amuser sur la toile !

Siduction 2012.1 : la communauté prend le pouvoir, mais un peu tard ?

Si je vous dis distribution qui utilise les dépots Debian GNU/Linux Unstable comme point de départ, vous me répondrez surement : Ubuntu et sa galaxie de dérivée. Mais ce n’est pas la seule. Historiquement, il y a eu Sidux devenu Aptosid (qui semble ne rien avoir sorti cette année), et une scission effectuée l’année dernière, du nom de Siduction.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version Xfce pour montrer la distribution en action. Il existe des versions avec KDE SC et Lxde.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 287,832 s, 119 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom siduction-12.1-desperado-xfce-amd64-201205212227.iso -no-frame -boot order=cd &

Après le démarrage, j’ai lancé l’installateur de Siduction qui est étrangement une application internet qui utilise le navigateur pour fonctionner.

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L’introduction en bourse de FaceBook, début du l’explosion de la Bulle 2.0 ?

La semaine a été marquée par l’introduction en bourse de FaceBook, le réseau social qui se vante d’avoir pas loin d’un milliard de comptes (ce qui ne veut pas dire 1 milliard d’utilisateur) car je connais des personnes qui ont deux, trois ou quatre comptes ouverts. Cela ne veut pas dire aussi que tous les comptes sont actifs, car si on sort les personnes qui ouvrent un compte puis le laisse ainsi à l’air libre… Soyons généreux, et disons que 75% des comptes soient actifs au moins une fois par semaine, ce sera bien et surement assez réaliste.

Donc, on va dire que sur le milliard de compte prévu pour cette année, 750 millions le sont vraiment. Donc, cela veut dire que la capitalisation boursière actuelle (en gros une centaines de milliards de dollars) se basent sur les faits et geste de 750 millions de personnes. Soit en gros, la moitié de la population chinoise ou encore l’addition de la population européenne, de la population des Etats Unis et du Méxique.

Donc, si on fait un calcul rapide, cela voudrait dire que Facebook considèrent que chaque utilisateur vaut (100 000 000 000 / 750 000 000) = 133,33$ pour savoir que Tata Jeannine a eu la courante à cause d’un coquillage pas frais, ou la photo boutonneuse d’un djeunz… Wow ! 133$ pour des infos aussi cruciales, c’est vraiment ultra cool.

Car Facebook n’a rien inventé. Il n’a fait reprendre l’envie des personnes d’être lié en un lieu unique, en regroupant une messagerie plus ou moins instantané, la possibilité d’ajouter une photothèque, des jeux plus ou moins (d’ailleurs souvent plus que moins) soi disant gratuit. Bref, reprendre les fondements de la toile (qui existe depuis en gros 20 ans) en l’enrobant dans une belle interface auto-générée grace à du code en PHP.

En gros, Facebook est le successeur de MySpace, de Second Life, et autre mondes virtuels ou réseaux sociaux qui ont déjà existés et qui ne sont plus que l’ombre d’eux même voire qui ont mis la clé sous la porte.

D’ailleurs voire que l’action de FaceBook est resté assez stable est une preuve supplémentaire que la bulle 2.0 ne va pas tarder à nous exploser dans les doigts. Car vendre du vent comme le fait Facebook, c’est génial, sauf quand on s’aperçoit que le vent, ce n’est que de l’air, et rien d’autre.

D’ailleurs, ce qui me fait aussi penser que la bulle 2.0 va pas tarder à exploser, c’est la prise de valeur sans commune mesure du réseau social graphique Pinterest… Il est marrant de noter que ce réseau social qui fait penser à un panneau d’affichage géant était valorisé à 1/2 milliard de dollars en mars dernier… Soit 18 fois la valeur des fonds levés…

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Quand on a peu de confiture…

…on l’étale, car c’est bien connu : « La culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale ». Citation attribuée à un certain Pierre Desproges.

Après cette introduction sucrée, je vais vous parler de 3 livres que j’ai lu récemment.

« Charly 9 », de Jean Teulé.

Ce livre commence le 23 août 1572. On voit comment par soif du pouvoir, le duo infernal Catherine de Médicis et son frère, Henri Duc d’Anjou (le futur Henri III, dernier des Valois) arrache à un faible roi le massacre du lendemain, tristement connu dans l’histoire comme Massacre de la Saint Barthélémy.

L’histoire a conservé l’image d’un roi « fou », mais si on lit ce livre de Jean Teulé une autre hypothèse peut apparaître : celui d’un roi faible, que le massacre de la Saint Barthélémy a achevé. Le plus impressionnant, c’est comment on voit la fin de vie de ce roi, un vieillard avant l’age, qui decédera en 1574 à l’age de 23 ans… J’ignore si l’anecdote de la sudation de sang est vrai, en tout cas, cela donne un éclairage intéressant à cette période troublée de l’histoire de France.

Deuxième livre, toujours de Jean Teulé, c’est un récit sur une affaire peu connue arrivée en 1870 en Dordogne.

Dans « Mangez-le si vous voulez », Jean Teulé nous raconte dans un récit qui ne cache aucun détail ce qui est resté dans les faits divers comme « L’Affaire de Hautefaye« .

Lors de la guerre Franco-Prussienne de 1870-1871 qui mit à mort le Second Empire, à Hautefaye dans le Périgord Vert, près de Nontron, se déroula un fait divers assez macabre : suite à un malentendu (entretenue par une censure des journaux), Alain de Monéys, aristocrate local subit de nombreuses tortures qui s’achevèrent pour lui sur un bûcher improvisé. La répression fut assez féroce (4 responsables passèrent sur la machine du docteur Guillotin), quelques uns furent envoyé au bagne en Nouvelle Calédonie. Seul une personne fut acquitté.

Court roman, il montre à quel point l’humain peut devenir bestial quand les circonstances s’y prettent.

Dernier roman, « Mr Vertigo » de Paul Auster.

C’est l’autobiographie d’un gamin de la fin des années 1920 jusqu’en 1992-1993. Pour tout dire, le roman est étrange, comme si l’auteur se concentrait uniquement sur les quatre ou cinq premières années du récit. Le personnage, Walter rencontre un homme mystérieux, Maitre Yéhudi. Ce dernier l’a acheté à son oncle, un alcoolique de première. Durant les trois premiers quarts du livre, on voit la saga de ce duo étrange, surtout quand on sait que Walter a un don étrange, celui de pouvoir voler dans les airs.

Et les trois premiers quarts du livre sont consacrés à ce don et ce qui y est lié. Le dernier quart est raconté par l’auteur comme si c’était du bonus, ou que le personnage du roman l’avait volontairement passé dessus à grande vitesse.

C’est un roman étrange et néanmoins fascinant. A lire !

Bon week-end !

Il est venu le temps des dérivés… Enfin presque :)

La distribution reine étant sortie pour sa nouvelle version LTS il y a environ 3 semaines, les versions dérivées commencent à fleurir, même s’il n’y en pas eu autant que d’habitude…

Commençons par sa plus grande concurrente, la Linux Mint. Du nom de code « Maya », elle propose des versions Mate (pourquoi ?!) et Cinnamon. Inutile de parler outre mesure de cette version. Mise à part une base plus lourde, c’est la même chose que la version Debian Edition dont j’ai parlé dans un article en début de mois.

Dans le genre distribution dérivée d’une inventivité monstrueuse coté interface graphique, PearOS 5 est en cours de préparation… Après, on est libre de faire un OS aussi lourd qu’une éléphante enceinte, non ? 😉

Clapico a parlé d’une méta-distribution, non pas au sens Gentoo du terme, mais dans le sens exhaustivité du terme, la Hybride Linux 12.04 v1. Je vous conseille la lecture de son article qui est intéressant au passage.

Mais des dérivées des versions communautaires officielles existent aussi : pour n’en citer que deux, la Voyager 12.04, présentée sur le blog de Clapico, dérivée de Xubuntu et la NetRunner, dont la version DryLand SE (alias 4.2) se base sur la Kubuntu 12.04.

Bien que sorti de 3 semaines, il n’y a pas tant de versions dérivées que cela, moins qu’à l’habitude aurais-je tendance à dire. A moins que j’ai manqué les annonces de publications ? Où que le « marché des versions dérivées » soit en train de murir et que les distributions qui n’avaient pour seule différence qu’un fond d’écran et un thème n’existent plus ?

Si cela pouvait faire prendre conscience qu’il n’y a pas besoin de 15 trillions de dérivées pour une distribution donnée, ce serait bien 🙂

Mission Sweet : de l’électro-pop-folk qui caresse les oreilles.

Mission Sweet, c’est un petit groupe d’électro-pop que j’ai découvert sur Noomiz. Ayant des tendances folk, ils ont des productions qu’il est difficile de caser dans une catégorie ou une autre.

Leur premier album s’appelle « Ants Riot ».

Après une petite intro assez étrange, les pistes s’enchainent les unes après les autres, avec une mention spéciale pour « Everything’s bright » ou encore « Crazy Sheep ».

Le titre éponyme est à l’hypnose avec des phrases psalmodiées, répétées, le tout sur un rythme saccadé. Sans oublier une reprise d’un titre de Tears For Fear, « Mad World ».

L’album est écoutable en ligne sur leur espace souncloud.

Les 25 minutes que durent l’écoute passe très vite. Je ne dirais qu’une chose : vivement le prochain album !

En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui 🙂

Ah, mon premier Microsoft Windows… 20 ans déjà qu’il est sorti !

Quand j’ai eu mon premier PC, c’était en 1995, un peu avant la sortie en fanfare de Microsoft Windows 95. Oui, cela ne rajeunit personne. Sorti en 1992 (donc 20 ans cette année), Microsoft Windows 3.1 était la première version à peu près utilisable de l’environnement concocté par Microsoft.

Alors que dans le courant de l’année doit sortir le controversé Microsoft Windows 8 (surtout avec l’interface Metro qui ne fait pas que des heureux), j’ai retrouvé sur un vieux DVD de sauvegarde mes copies de disquettes de Microsoft Dos 6.22 et de Microsoft Windows 3.1. J’ai donc créé une machine virtuelle Qemu doté d’un énorme disque de 100 Mo, et après avoir installé Microsoft Dos 6.22, j’ai installé Microsoft Windows 3.1.

Il faut dire que cette version était très gourmande en espace disque (surtout pour 1992) : 286 ou plus puissant, 1 Mo de mémoire vive. En 1992, la machine courante était un 386, 80 mo de disque, 1 mo de mémoire avec lecteur de disquette (3,5 pouces)… Pour info, mon premier PC (en 1995) était quand même pas trop mal équipé : 486, 4 Mo de mémoire vive, 400 Mo de disque dur… Pour la bagatelle de 3500 ou 4000 francs à l’époque…

Pour mémoire, le clic droit n’était pas utilisé, et les noms de fichiers était limité à 8 caractères et l’extension… entre autres joyeusetés 😉

Et j’ai fait une petite vidéo pour les moins de 20 ans qui n’ont pas connu cette… ce système d’exploitation.

J’ai eu la souris qui a été un peu folle durant la capture de la vidéo. Bref, pour les moins de 20 ans, voyez ce que les vieux de la vieille ont du supporter… 😀

Quand ID Software avait de l’humour…

En ce mois de mai, nous fêtons les 20 ans de « Wolfenstein 3D » et de sa suite (qui se situe avant le premier jeu pour l’intrigue), « Spear Of Destiny ». Merci à Dosbox pour l’environnement qui m’a permis de faire la vidéo 😉

Or, il existe un easter-egg sympa dans « Spear Of Destinity ». Le plus simple est de l’expliquer en vidéo…

Au moins à l’époque, il n’avait pas froid au popotin 😉

Comparatif geek des trois principaux navigateurs internet multiplateformes :)

J’entends par multiplateforme : qui existe au minimum sur le trio Microsoft Windows, Apple MacOS-X et les distributions linux. Je me suis basé sur les dernières versions disponibles de développement actuellement, à savoir :

Ma machine : Un AMD Athlon2 X2 (800 à 2800 Mhz), 4 Go de mémoire vive, une Archlinux 64 bits avec Gnome 3. Les tests employés ?

  • html5test, qui liste le support des technologies sous-jacentes de html5
  • v8 benchmark, le test de vitesse d’interprétation de Javascript
  • css3 test, qui donne le niveau de support de la norme css3 –
  • ecmascript test 262, qui donne le niveau de support du JavaScript.

Les résultats ?

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