Le blues du présentateur de distributions GNU/Linux.

Depuis des mois, voire des années, j’ai pu présenter une sacrée palanquée de distributions GNU/Linux sur ce blog. Sans oublier quelques BSDs de temps à autres, sans oublier un ou deux OS ésotérique. Mais j’avoue qu’en ce moment, la lassitude m’assaille.

Distrowatch est une de mes sources principales d’informations, et je ne trouve rien de franchement très excitant à me mettre sous la souris. Parler de la millionnième dérivée d’Ubuntu, euh… Comment dire cela ? Pour paraphraser un certain président de la Ve République : « Ca m’en touche une sans me faire bouger l’autre ».

Aujourd’hui, Red Hat a annoncé la version béta de la Fedora Linux 19. Alors que je préparais l’article, je ne voyais pas vraiment ce que j’aurais à rajouter à ce que j’avais rédigé à l’époque de la version alpha. Que pourrais-je dire ? Que l’installateur s’est amélioré ? Quelle information ! Que l’ensemble est rapide, quelle nouvelle. Non, tout ce que je peux dire, c’est que la Fedora Linux 19 est bien partie pour être une bonne version. Pas de quoi faire un article de 300 ou 400 mots.

En ce moment quand je suis les dernières sorties de Distrowatch, je me dis : bah, c’est tout ? Plus aucune distribution révolutionnaire ? Plus aucune distribution qui essaye de réinventer la roue pour le meilleur ou pour le pire ?

Car maintenant, et depuis plusieurs mois, c’est toujours la même chose : dérivée d’Ubuntu ou de Debian GNU/Linux, aidé en cela par les sorties consécutives de la Ubuntu 13.04 et de la Debian GNU/Linux.

Je pourrais toujours parler de la Debian GNU/Hurd, mais son utilisation dépasse largement mon niveau de nerditude. Il n’est pas dit que je ne ponde pas un article d’ici quelques jours pour la Debian GNU/Hurd, mais il faudra vraiment que je me mette en mode « j’ai plus de vie sociale » pour y arriver.

Je suis désolé pour le côté : « Je suis en pleine dépression, faites pas chier ! » mais l’actualité des distributions GNU/Linux est si peu intéressante que je ne peux pas vraiment faire autrement. Bah, il y aura bientôt sûrement une distribution de derrière les octets qui me remontera le moral 😉

C’est un ovni… Non, c’est KROG ! :)

Un coup de coeur musical que je dois à l’ami Toine du site @diffuser.net. Comme chaque semaine, il nous propose son coup de coeur hebdomadaire. Même si je tombe rarement en accord avec lui, pour une fois, je suis d’accord avec son choix.

Prenez de l’électro-pop, rajouté une dose de sonorités médiévale (au sens noble du terme), mélangez bien le tout, et vous obtiendrez KROG.

D’origine suédoise, ce groupe prend des mélodies typiques de l’électro-pop, mais les marient à merveilles avec des sonorités médiévales, à l’image de ce qu’à fait Ritchie Blackmore en mariant le rock et les musiques médiévales dans son dernier groupe avec sa quatrième épouse, Candice Night.

Les mélodies sont somptueuses, éthérées, planantes, reposantes. C’est un très bon EP, qui est disponible en numérique ou dans un modèle avec une clé USB et son bracelet. Et n’oubliez pas que 25 SEK ça fait environ 3 €.

Maintenant à vous de voir, mais j’ai adoré !

En vrac’ rapide et libre dominical, un brin vachard :)

Pour finir ce mois de mai en beauté, un petit en vrac’ rapide et libre. Et un peu vachard 🙂

Et oui, l’installateur de la ZorinOS plante comme une pelle dans une terre bien meuble. Et ce, aussi bien sur VirtualBox que Qemu… Dommage pour une version RC, donc quasiment finale…

Allez, bon dimanche !

« When Stars Fall E​.​P » des The Dark Flowers : un bon aperçu de l’album Radioland ?

The Dark Flowers est un groupe anglais, ou plutôt un supergroupe à l’image de « This Mortal Coil », composé de Jim Kerr, Peter Murphy, Paul Statham, Dot Alison, Shelly Poole, Helicopter Girl, Catherine Ad et Kate Havnevik.

Leur premier EP de 4 titres est sorti en juillet 2012. C’est un album qui propose un mélange de musique acoustique, de la pop, avec une petite dose de musique country.

Le premier titre de l’EP, éponyme prend toutes les influences listées au dessus, et donne un titre assez rythmé, assez entraînant, et permet d’accrocher l’oreille de l’auditeur avec un grand plaisir. La voix de Shelly Poole donne un côté aérien au titre.

Le deuxième titre, «  »Night Is A New Day » est plus branché synthétiseur comme ce qu’on pouvait entendre dans les années 1980. La voix de Jim Kerr donne un côté velouté à l’ensemble du titre.

La troisième piste « No Trains Stop Here » est vraiment largement plus acoustique, et est enchanté par la voix de Catherine AD. Et me fait un peu penser à la version de « Song of the siren » sur l’album « It’ll end in tears » des This Mortal Coil.

La dernière piste finit de convaincre les oreilles. Inutile de préciser que j’ai acheté un des derniers exemplaires disponibles. Il en reste moins de 40 au moment où j’écris cet article, le 25 mai 2013.

A noter que de cet EP sont tirés 3 des 12 titres du premier album, intitulé « Radioland » qui est disponible entre autres sur Amazon. Seul « Night is a new day » n’est pas dessus. Et il n’est pas impossible que j’achète l’album du groupe.

Antergos 2013.05.12 ou pourquoi Manjaro Linux n’a pas trop de soucis à se faire…

Antergos, c’est le nouveau nom de feu Cinnarch. A l’origine basée sur une archlinux pure et dure et l’interface Cinnamon, elle est devenue plus généraliste, proposant depuis sa version 2013.05.12 plusieurs interface en dehors de Cinnamon : Gnome Shell, Xfce et Razor-QT.

Elle propose aussi une interface graphique du nom de CnChi très conviviale que je décrirais plus loin.

J’ai donc conservé l’image ISO utilisée pour mon article du 22 mai 2013 concernant la transformation d’une Antergos en Parabola GNU/Linux. Et comme pour le précédent article, VirtualBox a été mon ami dans la réalisation de cet article.

Dès le démarrage, on peut choisir la langue du liveCD.

Puis une fois chargé, on se trouve dans un environnement GnomeShell qui propose soit le test classique, soit l’installation en mode texte ou graphique.

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These Animals : un quatuor de pop-rock new-yorkais qui veut concrétiser son rêve, leur premier LP.

These Animals, c’est un groupe que j’ai connu via le netlabel Aaahh Records qui à faire connaitre aussi des artistes comme Julia Kotowski alias Entertainment For The Braindead, Bryyn ou encore Uniform Motion.

These Animals est un groupe de New York, constitué de Greg Baldwin, Brian Crimmins, Jon Rick et Will Whatley. Ils se sont connus alors qu’ils étudiaient dans la même école des arts.

Leur premier EP, intitulé « These Animals » est sorti en 2011 sur Aaahh Records. On peut le télécharger gratuitement ou contre un don en mp3 320, ogg 320 et Flac.

Leur premier EP a permis de définir un univers musical qui fait penser à celui de la pop de la fin des années 1960, début des années 1970. Mais c’est plus compliqué car leur musique a d’autres influences, comme des morceaux comme « Side By Side » le prouve.

On a des mélodies plus orientées « balades », comme avec « Miles », voire vraiment orientée rock comme l’introduction de « Pocket ».

Des mélodies qu’on aurait pu entendre dans les années 1970, mais avec un son plus récent, plus net et plus travaillé.

J’avoue que j’aime bien les groupes des années 1970, donc pour moi, ça a été un coup de coeur. Et récemment, Aaah Records via leur fil twitter a passé l’information comme quoi le groupe voulait financer via kickstarter leur premier album. Album du nom de « Pages ».

J’ai fait un don car ayant aimé le premier EP du groupe, j’ai voulu aidé pour que l’album soit concrétisé. Au moment où je rédige cet article, il reste 27 jours, et 819$ ont été récoltés sur les 6500$ demandés. Autant dire que c’est largement faisable. Si le financement est couronné de succès, l’album sera disponible courant juillet 2013.

Je fais donc passer le message par mon blog, car ce serait bien d’aider ce groupe a concretisé leur premier album.

Maintenant, à vous de voir 😉

ArteFetcher, un programme qui roxxe les mamans ours ;)

Dans un billet du 18 mai dernier, Christophe, blogueur invité par Cyrille Borne, parlait d’un outil qui permet d’utiliser la TV de rattrapage d’Arte, même si on n’a pas accès à une offre idoine dans son forfait internet. Il s’agit de ArteFetcher.

Outil développé par un utilisateur de la OpenSuSE, il permet en quelques clics de pouvoir récupérer les vidéos qu’on veut voir tranquillement.

L’auteur de l’outil en question, via Gerinald de Terre-des-tux appelle à des retours, voir à de l’aide. Pour le moment, le code source n’est pas encore publié.. Des paquets sont disponibles pour OpenSuSE. Pour les autres, Il faut récupérer le logiciel compilé, uniquement en 64 bits pour le moment, puis lui donner des droits d’execution avec un petit chmod +x arteFetcher

Ce n’est pas propre, mais tant que le code source ne sera pas disponible, ce sera difficile de faire mieux.

Voici une petite vidéo de la version 0.1.1 d’ArteFetcher en action.

Maintenant, à vous de voir si vous pouvez aider son auteur, car c’est vraiment un programme très sympathique !

Totalement inutile donc indispensable : transformer une Antergos en une Parabola GNU/Linux.

J’avais envie de faire un tutoriel un peu capillotracté, et celui-ci m’est venu à l’esprit. J’aurais pu utiliser une Manjaro Linux, mais elle utilise des dépots personnalisées, et donc moins proche de l’Archlinux que l’Antergos. Je consacrerais un article à Antergos d’ici un jour ou deux.

J’ai forcé un peu la main de l’Antergos pour avoir un Gnome complet avec un meilleur support multimedia avec un petit :


sudo pacman -S gnome gnome-extra gnome-tweak-tool gst-plugins-ugly gnome-shell-extensions

Cela m’a permis de compléter la logithèque fournie, car il manque entre autres : Evolution, Documents, tracker (donc pas de recherche dans les fichiers), Brasero, Cheese, Totem… Une grosse partie des outils, donc. Mais j’y reviendrais dans l’article dédié à l’Antergos d’ici quelques jours.

Je suis parti d’une Antergos avec Gnome Shell installé, puis j’ai suivi le guide de migration proposé par l’équipe de la Parabola GNU/Linux.

Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé une machine virtuelle VirtualBox. Si vous voulez reproduire l’expérience, je ne saurais trop vous conseiller de faire de même. Désolé, il y aura de la ligne de commande un peu partout, mais je vais essayer d’être clair.

On ouvre un terminal, et on tappe sudo nano /etc/pacman.conf. Dans un premier temps, il faut remplacer la valeur SigLevel = Optional par Siglevel = Never

Dans la liste des dépots, on trouve le dépot de l’antergos, qui ressemble à ceci :


[antergos]
SigLevel = PackageRequired
Include = /etc/pacman.d/antergos-mirrorlist

On enlève cette partie du fichier. On rajoute en tête de liste :


[libre]
SigLevel = Optional TrustAll
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

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gNewSense, la distribution GNU/Linux 100% libre qui jette l’opprobre sur le reste de ses consoeurs ?

Utiliser une distribution GNU/Linux 100% libre étant l’idéal du libriste barbu qui se parfume au patchouli, donc celui de la Free Software Foundation. Et il n’y a pas franchement beaucoup de choix.

Entre la Trisquel GNU/Linux 6.0 LTS qui est sortie avec beaucoup de retard, et un bilan peu appetissant si on veut une distribution libre qui ne sente pas le faisandé, comme je le disais en octobre 2012, il ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent, mis à part la Parabola GNU/Linux qui est une Archlinux à la sauce libre, ou la Debian GNU/Linux Wheezy qui est 100% libre ou presque dès le départ.

La sortie de la première béta de la gNewSense 3, qui historiquement est une des premières distributions se voulant libre ne risque pas d’améliorer l’image des distributions 100% libre.

Elle est basée – est-ce liée à des problèmes d’ordre pratique ? – sur la Debian GNU/linux Squeeze, oui, la Debian GNU/linux sortie en Février 2011 !

J’ai donc récupérer l’ISO LiveCD pour pouvoir l’installer rapidement de la version 32 bits de la distribution gNewSense 3 beta 1. En effet, il n’y a pas d’ISO 64 bits disponible en pour le moment, dixit l’annonce officielle. Et pour gagner du temps, je suis passé par le réseau des tipiak, BitTorrent.

Ensuite, j’ai utilisé une machine virtuelle VirtualBox pour voir à quoi ressemble la distribution gNewSense 3 au niveau de cette première béta.

J’ai choisi l’option « Gui Install » qui permet d’utiliser l’installateur de la Debian GNU/Linux Squeeze. Donc simple et efficace.

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OpenMandriva : que donne la vraie première alpha ?

OpenMandriva, la distribution qui est officiellement la descendante de la Mandriva Linux vient de proposer sa première alpha, dixit un message sur sa liste de publipostage, après des mois sans nouvelles extraordinaires de sa part sur son blog.

Dans un billet de fin avril 2013, je disais pourquoi je considérais qu’OpenMandriva avait déjà perdu la bataille pour la descendance de la Mandriva Linux. La sortie de la Mageia 3 il y a quelques jours n’est qu’un clou de plus dans le cercueil de la OpenMandriva, mais parlons-en malgré tout.

Pour la petite histoire, l’association OpenMandriva semble avoir une sacrée dent contre le créateur de l’ISO que j’avais tenté d’utiliser en avril 2013.

Pour mémoire, la dernière Mandriva Linux officielle est sortie en… août 2011. Et la Mageia 1 était déjà sortie.

Tout en gardant à l’esprit qu’elle peut péter à la g… au visage de l’utilisateur à tout instant. J’ai donc récupérer l’ISO pour l’installer dans une machine virtuelle VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://lindev.ch/OpenMandriva.alpha.20130516.x86_64.iso
–2013-05-20 14:32:17– http://lindev.ch/OpenMandriva.alpha.20130516.x86_64.iso
Résolution de lindev.ch (lindev.ch)… 2a01:4f8:130:334e::3, 88.198.22.18
Connexion vers lindev.ch (lindev.ch)|2a01:4f8:130:334e::3|:80…échec: Connexion refusée.
Connexion vers lindev.ch (lindev.ch)|88.198.22.18|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 995098624 (949M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «OpenMandriva.alpha.20130516.x86_64.iso»

100%[======================================>] 995 098 624 50,3KB/s ds 3h 33m

2013-05-20 18:05:56 (75,8 KB/s) – «OpenMandriva.alpha.20130516.x86_64.iso» sauvegardé [995098624/995098624]

L’installateur est celui de l’ancienne Mandriva Linux en live. Après avoir choisi la langue, il faut accepter les conditions d’utilisation, puis on passe à l’heure (locale ou UTC), et on peut choisir les services à activer au démarrage.

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