Cependant, le titre fut précédé d’un autre jeu de rôle en vue de dessus – comme les rogue-like – à une différence près : seule l’apparition des ennemis est aléatoire, la présentation des donjons étant identique.
Développé par Automated Solutions qui deviendra par la suite Epyx, « Temple of Apshai » est programmé en Basic (comme nombre de jeux de l’époque) et sort en 1979 sur TRS-80 et peu après sur Commodore Pet.
Le succès est au rendez-vous et les ports se multiplient : Apple II, Commodore Vic20/C64, Atari 8 Bits entre autres. Deux extensions verront le jour, « Upper Reaches of Apshai » (septembre 1981) et « The Curse of Ra » (1982).
D’ailleurs, le titre « Temple of Apshai » est le premier d’une dizaine de la collection « Dunjonquest » :
J’avais envie de rédiger ce petit article pour expliquer l’activité du blog depuis le début du mois de septembre 2021.
En ce moment, pour des raisons d’ordre pratique et par plaisir, je produis de nombreuses vidéos et articles « vieux geek ». Au moment où je poste cette bafouille, depuis le 1er septembre, il y a eu :
Quant aux rares chaines youtube orientées linux dans le monde francophone, j’ai l’impression de voir un milieu qui stagne et qui ne sait plus quoi dire et qui cherche des portes de sortie, en essayant un peu de tout.
Les chaines en question arrivent enfin à prendre conscience – plus ou moins volontairement ? – que le bilan que je dressais dès novembre 2018 quand j’ai quitté Youtube se vérifie. Comme je disais en novembre 2018, les distributions ont atteint un stade de maturité avancé.
Cependant, 3 ans plus tôt, fin 1988, IBM et OS/2 propose la première version graphique de l’OS qui devait prendre le relai du DOS, du moins dans les souhaits d’IBM, OS/2 1.1.
Il y a un point noir : c’est que l’OS en question est très gourmand, pour les normes de l’époque. Il demande au minimum un 286 et 2 Mo de mémoire vive ! Grace à WinworldPC, j’ai pu récupéré OS/2 1.1 à la sauce IBM et Microsoft. Mais aucun des deux n’acceptaient de démarrer avec moins de 2 Mo de mémoire vive.
Un épisode de la série vieux geek un peu spécial, car je vais évoquer la course à l’armement contre les copies illicites de jeux vidéos. C’est un sujet brûlant depuis les premiers jeux vidéos.
Au tout début, les jeux étaient proposés sur cartouches, donc la copie illicite, on s’en fichait un peu. À partir de 1977 et de la trinité informatique (Commodore Pet, Apple II et TRS 80), les jeux devinrent disponibles en cassettes.
Autant dire que la copie était facilitée. Il suffisait d’avoir une chaîne hifi avec deux emplacements pour les lecteurs de cassettes. Dans un emplacement, on mettait la cassette d’origine, dans l’autre une cassette vierge et on lançait la copie.
Une demi-douzaine d’années plus tard, c’était au tour des disquettes d’être copiées. Bien entendu, les développeurs de jeux se débrouillèrent pour rendre les copies complexes voirent impossibles. Tant pis si cela déréglait des lecteurs de disquettes, ça évitait la copie.
Bien évidemment, il suffisait de quelques jours, voire de quelques semaines pour la protection contre la copie saute. Des studios comme FTL, à l’origine de « Dungeon Master » protège la disquette du jeu contre la copie, puis rajoute des bugs qui tuent la jouabilité sur une copie illicite.
Je vous renvoie à l’excellente vidéo de Modern Vintage Gamer sur ce sujet.
Il y avait d’autres méthodes plus physiques, comme l’utilisation d’un texte précis fourni avec le manuel. Par exemple, « The Pawn », un jeu d’aventure textuel proposé sur Atari 8 bits, Atari ST, Commodore 64, Apple II (entre autres) par Magnetic Scrolls proposait au bout d’une centaine de commandes entrées de taper un mot en provenance d’un petit roman fourni avec le jeu d’une cinquantaine de pages.
Vous aviez trois essais… En cas de triple échec, le jeu se bloquait et s’était terminé. Vous deviez reprendre à la sauvegarde la plus récente possible.
La version Atari 8 bits de la protection :
La version Commodore 64 :
Cette protection n’était pas des plus solides, et des groupes de cracker trouvait le code incriminé et le désactivait.
Petit en vrac’ en ce vendredi maussade de septembre 2021.
Côté logiciel libre, informatique et internet.
Ça faisait longtemps que Manjaro n’avait pas fait un partenariat étrange. Cette fois, c’est l’inclusion de Vivaldi (la surcouche de Chromium ayant le vent en poupe) dans la version Cinnamon qui est communautaire. Plus d’infos sur le communiqué de presse de Vivaldi.
Pour les fans de FreeBSD, GhostBSD 21.09.06 arrive avec une nouveauté majeure : l’abandon d’OpenRC au profit du rc.d natif à FreeBSD. Tiens donc… Une technologie native fonctionne mieux qu’une importée ? Comme c’est étrange !
Ce sera sûrement l’ultime épisode de la série Vieux Geek consacrés aux jeux d’aventures textuels. Après Microsoft Adventure et Zork I, il serait dommage de ne pas parler d’un grand nom du domaine, Scott Adams.
Comme pour les créateurs de Zork, Scott Adams découvre « Colossal Cave Adventure » en 1978. Conquis par ce genre de jeu, il est déçu que ce dernier ne soit jouable que sur un ordinateur central et non pas sur la débutante informatique personnelle.
Il décide de développer sur son TRS80 son premier jeu d’aventure entièrement textuel, « Adventureland ». Codé en BASIC, il n’est pas foudre de guerre, mais il a le mérite d’exister. Vendant d’abord son jeu par correspondance via des annonces dans les magazines dédiés, il finira par fonder avec son épouse Adventure International.
Richard Garriot se lança dans le développement d’un nouveau jeu, vu le succès rencontré par le premier, et ce fut « Ultima I : The First Age of Darkness ». Comme son prédécesseur, le jeu est développé en Apple Basic avec un peu d’assembleur pour avoir un rendu plus rapide.
Publié par California Pacific Computer Co., le jeu tenait sur une disquette 5,25 pouces. La face A contenait le jeu, tandis que la face B était celle où était stocké les données du joueur. D’ailleurs, il était conseillé de faire une copie de la face B et de l’utiliser comme disquette à part.
Le jeu a encore pas mal en commun avec Akalabeth. Les niveaux d’explorations reprennent les bases d’affichage fil de fer. On a des villes et des chateaux que l’on peut explorer. La première chose à faire quand on commence une partie, c’est d’aller dans le chateau de Lord British, lui demander la quête à effectuer, et aller dans le village voisin pour s’équiper pour se protéger et se défendre.
Si on parle de rétro-informatique, il faut parler de l’Amiga. Bien qu’ayant possédé un Amiga 1200, je n’en ai pas gardé un excellent souvenir. Étant arrivé dans le monde Amiga en 1993 (quelques mois avant que Commodore ne dépose le bilan), je n’ai pas connu une période très joyeuse.
Je suivais donc d’un oeil distrait un projet un peu fou, celui de créer un clone de Doom pour Amiga 500 et 1 Mo de mémoire vive. Le nom du projet ? Dread.
J’ai pu le tester, et il souffre de plusieurs petits problèmes :
Il est assez rigide au niveau du partitionnement.
Les locales définies ne sont pas prises en compte à l’installation
Le fuseau horaire entré n’est pas pris en compte par défaut
L’outil est intéressant mis à part cela, mais je dois dire que ce genre de limitations, inhérentes à des outils automatisées, sont un brin irritante. Surtout quand on doit les corriger en post-installation.
Mais le mieux, c’est une vidéo d’une vingtaine de minutes où je montre l’installateur en action… La vidéo aurait pu être plus longue, mais comme j’ai accès à la fibre optique, ça permet de limiter le temps d’installation 🙂
Que dire pour conclure : c’est pratique pour une installation à l’emporte-pièce, mais il lui manque la souplesse des autres installateurs dont j’avais parlé dans l’autre article. Ce sera sans moi pour le moment, en cas d’une installation à faire sur du matériel récupéré.
Colossal Cave Adventure lors de sa sortie inspira 4 personnes au MIT : Tim Anderson, Marc Blank, Bruce Daniels et Dave Lebling. Ils eurent envie de développer leur propre version du jeu, en améliorant l’analyseur syntaxique mais aussi en proposant un monde énorme, avec son uniovers à part entière.
En gros, Zork se déroule dans un univers où un empire souterrain est l’élément principal. Le joueur prend le rôle d’un aventurier qui entre dans ce monde à la recherche de richesse et d’aventures. Il faut explorer le jeu et récupérer tous les trésors pour arriver à la fin de l’histoire.
Développé entre 1977 et 1979, le jeu est très vaste, prenant 1 Mo, soit des dizaines voire des centaines de fois la capacité en mémoire vive des ordinateurs de l’époque. Les créateurs veulent le publier via leur studio Infocom, ils sont obligés de diviser l’histoire en trois parties :
Zork I : The Great Underground Empire (1980)
Zork II : The Wizard of Frobozz (1981)
Zork III : The Dungeon Master (1982)
La portabilité est assurée par le fait que le jeu se compose d’un interpréteur. Tout le scénario, les pièges, les emplacements, les objets sont stockés dans un fichier en ZIL (Zork Implementation Language).
Ainsi durant les années 1980, le jeu sera posté sur :