Lunar-Linux 1.6.5 : « Use the source, Luke » – première partie.

Lunar-Linux, à l’image d’une Gentoo ou d’une Funtoo, c’est une distribution proposée sous la forme d’un code source à recompiler.

Bien que la version 1.6.5 soit sortie il y a pas mal de temps (août 2010), j’ai eu envie de la tester, étant dans une période de curiosité intense 😀

Dans le cadre de ce test, j’ai récupéré l’image ISO avec wget :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://tx-us.lunar-linux.org/lunar/lunar-1.6.5-x86_64.iso.bz2
–2011-11-02 10:28:34– http://tx-us.lunar-linux.org/lunar/lunar-1.6.5-x86_64.iso.bz2
Résolution de tx-us.lunar-linux.org… 74.54.93.106
Connexion vers tx-us.lunar-linux.org|74.54.93.106|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 385595647 (368M) [text/plain]
Sauvegarde en : «lunar-1.6.5-x86_64.iso.bz2»

100%[======================================>] 385 595 647 795K/s ds 5m 29s

2011-11-02 10:34:03 (1,12 MB/s) – «lunar-1.6.5-x86_64.iso.bz2» sauvegardé [385595647/385595647]

Après avoir décompresser l’image ISO, j’ai créé un disque virtuel statique de 32 Go.

J’ai ensuite lancé la machine virtuelle habituelle.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 300,68 s, 114 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom lunar-1.6.5-x86_64.iso -boot order=cd &

L’installateur en mode texte est assez simple.

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OpenBSD 5.0, nouvelle version de l’OS libre…

Créé par « des singes onanistes » comme dirait un certain Linus T… J’avoue – et j’ignore pourquoi – ce BSD libre est celui qui m’a toujours le plus attiré 😀

J’ai donc fait chauffé mon wget pour récupérer l’ISO depuis un des miroirs français d’OpenBSD.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.0/amd64/install50.iso
–2011-11-01 09:05:47– http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.0/amd64/install50.iso
Résolution de ftp.fr.openbsd.org… 145.238.209.46
Connexion vers ftp.fr.openbsd.org|145.238.209.46|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 244299776 (233M) [text/plain]
Sauvegarde en : «install50.iso»

100%[======================================>] 244 299 776 1,76M/s ds 2m 15s

2011-11-01 09:08:02 (1,72 MB/s) – «install50.iso» sauvegardé [244299776/244299776]

Avec OpenBSD 4.8, il y a environ un an, j’avais tenté de monter une station multimédia, m’étant cassé les dents sur l’activation de la traduction en français. La sortie de la version 5.0 me donne envie de réessayer 😀

Après l’installation qui propose désormais (je crois me souvenirs que c’est le cas depuis la version 4.9 ou la version 4.8 ?) de créer un utilisateur dès le départ, et cette fois il demande si on veut installer des firmwares non libre au premier démarrage.

Pour pouvoir installer les logiciels complémentaires, j’ai rajouter les lignes suivante au fichier .profile de l’utilisateur root :


PKG_PATH=http://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.0/packages/amd64/
export PKG_PATH

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A la quête de la geekitude linuxienne. Installer une Funtoo avec Xfce 4.8 dans une machine virtuelle VirtualBox – Deuxième partie.

A la fin du premier article, la compilation de Xorg était commencée. Pour effectuer celle-ci, j’ai entré, suivant le wiki de Funtoo-Quebec :

emerge --ask xorg-x11 xterm xclock twm

Après une compilation de 45 minutes environ, X est compilé. Pour utiliser consolekit (composant indispensable pour gérer finement les outils par la suite), et pour contourner un bug, j’ai du utiliser ceci :


export EMERGE_DEFAULT_OPTS="--autounmask=n"
emerge consolekit

Et une fois consolekit compilé…

env-update && source /etc/profile
/etc/init.d/consolekit start
rc-update add consolekit default

La configuration de Xorg passe par une manipulation que j’ai évoqué dans le billet sur FreeBSD 9.0. J’ai installé quelques outils complémentaires : alsa-utils, sudo et wicd.

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A la quête de la geekitude linuxienne… Installer une Funtoo avec Xfce 4.8 dans une machine virtuelle VirtualBox – Première partie.

En cette journée du 31 octobre, j’ai voulu tester dans une machine virtuelle VirtualBox la distribution Funtoo, une soeur de la Gentoo. Comme VirtualBox me propose des environnement Gentoo et Gentoo 64 bits, je me suis dit : allons-y. Même si utiliser une distribution source dans un environnement virtualisé n’est pas le meilleur choix.

J’ai donc pris un environnement Gentoo 64 bits. J’ai utilisé l’ISO System-Rescue-CD pour avoir un environnement de démarrage. Cependant, et vu que c’est une distribution source pour la plus grosse partie, j’ai pris un gros disque dur virtuel, 64 GiO au lieu de l’habituel 32 GiO.

Après avoir démarré l’ISO, j’ai demandé le démarrage le plus léger possible, en 64 bits et en console.

Pour l’installation, j’ai suivi le wiki anglophone.

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SalineOS 1.5 : un OS qui manque un peu de sel…

SalineOS, c’est un liveCD basé sur Debian GNU/Linux Squeeze avec Xfce 4.6. La version 1.5 étant sortie récemment, j’ai eu envie de la tester.

Après avoir récupéré l’image ISO en utilisant le protocole BitTorrent (en bon tipiak selon les industries aux modèles économiques obsolètes).

Ayant eu un problème au moment du premier démarrage après l’installation de l’OS dans la machine virtuelle (un bug de la version de développement de qemu ?), j’ai du me replier sur VirtualBox, en créant une image Debian 64 bits, avec 2 GiO de mémoire dédiée et 32 GiO de disque virtuel.

Une fois lancé et chargé, on arrive dans un environnement assez aquatique. L’installateur nous propose de s’occuper tout seul du disque.

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En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ pour continuer la semaine.

Bonne journée !

Bon anniversaire, Windows XP !

10 ans jour pour jour, Windows XP – et son interface « playskool » sortait, remplaçant un calamiteux Windows Millenium.

10 ans déjà. Mais souvenez-vous il y a 10 ans… Le haut de gamme ? Du Pentium 4 à 1,3 ou 1,4 ghz. 256 mo de mémoire vive ? 10 Go de disque ? Et la connexion ?

Les plus chanceux avaient une connexion en ADSL à 512 kb/s. C’est d’ailleurs début 2002 que j’ai eu cette vitesse incroyable à l’époque. La plupart des personnes n’avaient qu’une connexion en RTC à 56 Kb/s en vitesse de pointe.

A l’époque, l’ADSL est assez hors de prix (l’équivalent de 45 €, uniquement pour la connexion, pas de téléphone, ni encore moins de télévision). Les abonnements sont de 50 h à 100 h mensuelles. Autant dire qu’il fallait à l’époque surveiller son temps de connexion avec attention.

Seul Free proposait un accès libre – pas gratuit. AOL, Club-Internet, Liberty Surf existait encore…

Ah, ce vieux spot de 2000 pour Liberty Surf…

MS-Windows XP est tellement connu que son interface est classique. Mais à quoi ressemblait les grands noms des interfaces graphique du monde libre en 2001 ?

J’ai récupéré la RedHat 7.2 (sortie le 22 octobre 2001), nom de code Enigma.

J’ai ensuite créé un disque virtuel de 8 Go, et lancé une machine avec 256 Mo, haut de gamme de l’époque.


[fred@fredo-arch download]$ qemu-img create -f qed disk.img 8G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=8589934592 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch download]$ qemu-system-i386 -m 256 -k fr -enable-kvm -soundhw all -hda disk.img -cdrom enigma-i386-disc1.iso -boot cd &

Si l’installation se passe bien avec le -enable-kvm, j’ai été obligé de le désactiver pour la suite 😉

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FreeBSD 9.0rc1 : le BSD libre des utilisateurs très motivés ?

Dans le petit monde des BSDs libres, il y a mon « chouchou » OpenBSD, NetBSD (le passe partout), et le BSD pour utilisateurs « normaux », j’ai nommé FreeBSD. Ce dernier est à la base de PC-BSD, et de DesktopBSD. J’allais oublier le confidentiel et volant DragonflyBSD 🙂

Ayant pu lire sur distrowatch que la première RC de la version 9.0 de FreeBSD était disponible, j’ai récupéré l’ISO de la version 64 bits et j’ai lancé l’installation.

Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé VirtualBox. Qemu aurait fait tout aussi bien l’affaire, mais j’ai remarqué des lenteurs incroyables au niveau de la lecture / écriture des systèmes de fichiers.

L’installateur est en mode texte, en anglais, mais si on se donne la peine de lire la documentation, on peut s’en sortir sans trop de problèmes.

A noter que lors de l’installation, le partitionnement du disque est automatisé, et il est clairement indiqué qu’une couche de support 32 bits est installé. Couche qu’on peut désactiver si on le désire.

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OpenSuSE 12.1, la première distribution linux 48 bits ? :D

Bien que l’annonce n’ait pas été officiellement faite, on peut récupérer sur le site officiel d’OpenSuSE la première version RC de la OpenSuSE 12.1, en demandant à récupérer une version de développement.

J’ai donc récupéré l’image ISO du DVD d’installation en 64 bits via mon client bittorrent (vilain tipiak comme dirait les richissimes majors du disque et du cinéma) un fichier qui s’appelle : openSUSE-DVD-Build0379-x86_64.iso

Etant donné que Gnome 3.x est proposé, j’ai préféré directement prendre VirtualBox qui a un support largement meilleur de la composition que qemu.

J’ai lancé l’installation, et dès le départ, on est averti que c’est une version qui ne s’adresse qu’aux utilisateurs qui savent ce qu’ils font.

L’installateur est toujours aussi efficace, même si parfois la traduction est marrante, comme la proposition d’avoir une partition /home séparée, devenue « partition d’accueil ».

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Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ?

Depuis deux versions de sa distribution Ubuntu, Canonical – qui a voulu se la jouer « cavalier seul »  – a décidé de proposer son interface nouvelle génération, Unity. Basée sur Compiz, elle fut d’abord proposée comme surcouche de Gnome 2.32, et a été adaptée pour fonctionner avec une version mixte de Gnome 3.2 (le terminal étant celui de Gnome 3.0.x par exemple).

Ce qui en a résulté une personnalisation qui nécessite de passer par CompizConfig parfois aussi pratique que la ligne de commande à coup de gsettings pour configurer certains points de gnome-Shell. Clapico propose quelques tutoriels pour personnaliser Unity. Sans oublier les articles disponibles sur ce sujet sur le-libriste.fr.

Il suffit de fouiller sur mes archives pour voir que faire fonctionner Gwibber est parfois assez acrobatique…

Dans la tradition du logiciel libre, un logiciel se doit d’être portable ; c’est à dire que les logiciels proposés doivent se compiler et fonctionner de manière indépendante en fonction de la distribution proposée.

Par exemple, modulo les patchs, c’est le même code source qui est proposé par la Document Foundation pour LibreOffice pour que celui-ci soit compilé pour une distribution à base de paquets debian, de paquets rpm, ou encore pour une archlinux ou une frugalware.

Idem pour des logiciels comme Mozilla Firefox, Chromium, etc… Ou encore pour les environnements de bureaux comme Gnome, KDE, Lxde, Xfce, etc…

Cependant, Unity est tout sauf facilement portable. Le projet qui englobe l’interface Unity, c’est Ayatana. Et le port d’Ayatana est un vrai chemin de croix.

Ce n’est pas moi qui le dit, mais un certain Devil505, un des principaux contributeurs de la distribution Frugalware Linux.

Je cite une partie de son article :

Il y a plusieurs mois, je m’étais lancé dans le projet de porter Ayatana (Unity+Indicators d’Ubuntu) sur Frugalware. Ce travail n’est pas de tout repos car il faut jongler entre les nombreux patchs d’Ubuntu. A l’époque, le projet Ayatana était encore jeune et je me disais que les patchs finiraient par être ajoutés en amont. A l’heure actuelle, les patchs sont toujours nombreux et je ne peux faire attendre le mainteneur de Gnome de Frugalware si celui-ci veut mettre à jour la dernière version de GTK+3 afin de trouver un patch compatible pour cette version par exemple. A noter que la « philosophie » de Frugalware est de patcher le moins possible. De plus unity et unity-2d ne sont pas franchement au point pour fonctionner sur une autre distribution qu’ubuntu ou l’un de ses dérivés.

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