Trisquel GNU/Linux 4.5 : le retour d’une ubuntu libérée :D

Trisquel GNU/Linux, c’est Ubuntu sans les quelques logiciels propriétaires (spécialement les blobs) ou une interface faîte maison. Bref, de quoi avoir Ubuntu« >Ubuntu avec les avantages sans les inconvénients. J’avais parlé – et franchement apprécié – la version 4.0 il y a quelques mois.

L’annonce de la version Release Candidate de la version 4.5 est l’occasion de jauger les progrès effectués. Comme sa base, la Ubuntu 10.10, cette version ne sera supportée que durant 18 mois, au lieu des 3 ans de la version 4.0 de la Trisquel.

J’ai donc appellé mon ami wget :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.trisquel.info/trisquel-images/trisquel_4.5_amd64.iso
–2011-03-19 12:21:13– http://cdimage.trisquel.info/trisquel-images/trisquel_4.5_amd64.iso
Résolution de cdimage.trisquel.info… 94.23.219.28
Connexion vers cdimage.trisquel.info|94.23.219.28|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 730857472 (697M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «trisquel_4.5_amd64.iso»

100%[======================================>] 730 857 472 2,11M/s ds 5m 36s

2011-03-19 12:26:49 (2,08 MB/s) – «trisquel_4.5_amd64.iso» sauvegardé [730857472/730857472]

J’ai ensuite utilisé l’environnement de test habituel, 2 GiO de mémoire, 32 GiO de disque, avec qemu-kvm.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom trisquel_4.5_amd64.iso -boot cd &

J’ai demandé le lancement de l’installation dès le départ. L’installateur en question étant celui de la version 10.10 d’Ubuntu, base de cette version de Trisquel. La première chose qu’on note, c’est un fond d’écran plus pastel, moins agressif à l’oeil.

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Slackware Linux 13.37rc2 : qu’as donc dans le ventre cette bonne vieille slackware ? :)

Ayant lu l’annonce de la sortie d’une version rc2 de la Slackware Linux 13.37, j’ai téléchargé l’image ISO, dans le but de la tester. Et j’aime bien cette distribution, c’est une des premières que j’ai utilisé, fournie à l’époque avec le défunt magazine PC Team… Il y a environ 15 ans de cela ? 🙂

wget a été comme d’habitude mon ami :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp.slackware.no/slackware/slackware-current-iso/slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso
–2011-03-19 06:42:31– ftp://ftp.slackware.no/slackware/slackware-current-iso/slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso
=> «slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso»
Résolution de ftp.slackware.no… 128.39.3.170, 2001:700:0:12e::f70
Connexion vers ftp.slackware.no|128.39.3.170|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /slackware/slackware-current-iso … complété.
==> SIZE slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso … 2097770496
==> PASV … complété. ==> RETR slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso … complété.

[ < => ] 2 097 770 496 1,28M/s ds 24m 17s

2011-03-19 07:06:48 (1,37 MB/s) – «slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso» sauvegardé [2097770496]

J’ai ensuite utilisé l’environnement de test habituel, 2 GiO de mémoire, 32 GiO de disque.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom slackware64-current-15_Mar_2011-DVD.iso -boot cd &

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GhostBSD : un « moyen » d’attendre Gnome avec PC-BSD 9.0 ?

GhostBSD, c’est un mélange de FreeBSD avec Gnome, en version « live CD ». Actuellement basé sur FreeBSD 8.2, il existe en version 32 et 64 bits. J’ai récupéré l’image ISO 64 bits. Pour des raisons pratiques, durée d’installation extrèmement longue dans une machine qemu-kvm, j’ai du utilisé VirtualBox 4.0.4.

Petite parenthèse : PC-BSD 9.0 (qui se basera sur FreeBSD 9.0, proposera en natif Gnome en plus de KDE SC, cf le wiki de PCBSD concernant sa version 9). Fermons la parenthèse ouverte 😉

J’avais déjà parler de la béta de GhostBSD 2.0 en janvier dernier.

Après un démarrage assez rapide, on arrive sur un Gnome 2.32 ayant des arrière-gouts de ce que propose OpenSuSE coté teinte générale.

L’OS est en anglais. Après avoir configuré le clavier pour l’avoir en français, j’ai double cliqué sur l’icone GBI sur le bureau qui lance un outil en python plus que rudimentaire pour l’installation.

Si vous aimez les installateurs « cliquodromesque », fuyez. A partir de questions : quel disque utilisé, quelle taille utiliser, installer ou pas le chargeur de démarrage BSD, le mot de passe utilisateur – affiché en clair – le nom du compte utilisateur, le shell à utiliser, un fichier de configuration est utilisé.

GhostBSD 2.0 : installation

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En vrac’ rapide et libre.

Je n’ai pas eu une grosse envie d’écrire cette semaine. Pour compenser, un petit en vrac’ rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui !

En vrac rapide, libre… Spécial distributions linux :D

ElementaryOS beta

C’est tout pour aujourd’hui.

Bon week-end !

La guerre du Javascript vient-elle de finir ?

En septembre dernier, dans un article, je parlais d’une guerre à la vitesse d’exécution à Javascript.

A l’époque, le podium – basé sur l’outil de mesure v8 benchmark version 5 – était constitué par Chromium 7 (qui affichait 5052 points), suivi d’Opera 10.70 (3243 points) et de la pré-béta6 de Mozilla Firefox 4.0 (1859 points).

Depuis, l’outil de mesure a été corrigé, passant de la version 5 à la version 6. Et comme la 1ière release candidate de Mozilla Firefox 4.0 est sorti, j’ai voulu faire un bilan.

En pourcentage, Chromium 7 avait 35% d’avance sur Opera 10.70 et 63% sur Mozilla Firefox 4.0 pré-béta6… Autant dire qu’à cette époque lointaine Chromium menait de la tête et des épaules.

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Premier essai de Gnome Shell… Merci la Fedora 15 alpha;)

Ayant vu que la Fedora 15 alpha est disponible, j’en ai profité pour récupérer l’iso en 64 bits, et je l’ai copié sur une clé USB, en suivant les informations proposées sur le wiki de Fedora.

Après un démarrage très rapide – et en ayant l’agréable surprise de voir que le pilote NouVeau permet d’utiliser l’accélération minimale nécessaire pour utiliser directement Gnome-Shell.

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En vrac’ rapide et libre

Un petit en vrac’ rapide et libre pour finir la semaine.

VLC mis à jour... 207 Mo !

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, et surtout n’oubliez pas – merci à Loppsilol pour les parodies d’affiches malheuresement trop célèbres… – que…

blogueur

Démarrer une Archlinux avec Gnome en 12 à 13 secondes… Merci Systemd :)

Il y a 3 semaines, j’avais déjà fait un article sur systemd et frugalware. De Grub2 jusqu’à GDM, l’ensemble prenait environ… 16 secondes. 🙂

J’ai voulu voir les progrès fait par systemd en matière de vélocité. J’ai donc installer cette fois une archlinux avec gnome (cf les deux articles : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=5476 et https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=5485)

J’ai donc repris un environnement de virtualisation habituel : 64 bits, 2 GiO de mémoire vive, 32 GiO de disque. Pour être plus « bleeding-edge », j’ai activé le dépot [testing] de l’Archlinux installé.

Puis une fois tout bien en placé, j’ai suivi le wiki de mise en place de systemd sous Archlinux :

Ce qui s’est résumé à faire dans une console :


yaourt -S systemd systemd-arch-units initscripts-systemd-git

Pour info, voici la liste des daemons utilisés dans le fichier /etc/rc.conf de la machine virtuelle :


DAEMONS=(syslog-ng !network netfs crond dbus networkmanager alsa cups iptables ntpd gdm)

Le résultat est plutôt plaisant… Pour activer Systemd, il faut rajouter à la ligne linux (pour grub2 comme celui de la vidéo ci-dessous) bin=/init/systemd

Pas mal non, coté gain de temps au démarrage. Maintenant, cela reste encore assez « artisanal » comme gestionnaire de service au démarrage, mais c’est agréable d’avoir un OS chargé rapidement 🙂

Reste maintenant à savoir si ce gestionnaire de services s’imposera ou pas…

PlayOnLinux : la MAUVAISE réponse à un VRAI problème.

Parmis les erreurs qui circulent autour des OS basés sur du logiciel libre, une des plus fréquentes : c’est un autre Microsoft Windows.

Ce qui est une énorme erreur. Les distributions linux et les BSD libres ne sont pas des Windows-bis. Ce sont des OS à part entière, ayant des logiques propres à eux… Et une logithèque franchement monstrueuse, sauf dans le cas des jeux (mais pour cela il y a des consoles de jeux).

Le gros hic, c’est l’absence de grands noms des logiciels non-libres, que ce soit la suite bureautique de Microsoft, les logiciels de PAO et de retouche de photos d’Adobe pour ne citer que les plus gros qui viennent spontanément à l’esprit.

Deux solutions, profitable à l’environnement du libre, reste alors :

  1. Forcer la main aux éditeurs pour qu’ils pondent une version native linux / BSDs libres
  2. Utiliser les logiciels libres équivalents aux grands noms sus-nommés qui existent aussi la plupart du temps sous MS-Windows : LibreOffice, Gimp (pas nécessaire d’avoir Adobe Photoshop pour retoucher 3 photos par an), etc…

Et il existe une méthode plus facile, mais franchement dommageable : l’utilisation d’outils d’interprétation, comme l’excellent Wine, via des interfaces en Bash et Python comme PlayOnLinux.

Ma réflexion est partie d’une réaction épidermique :

fredbezies Comment tuer libreoffice…♺ @planetlibre: [PlayOnLinux] Microsoft Office 2010 est disponible !… http://www.planet-libre.org/?post_id=8624

L’article avait été entre temps modéré par Christophe Gallaire qui a pondu un joli pavé lié à ma gueulante.

Pour moi, cette possibilité d’émuler Microsoft Office 2010 sous GNU / Linux (et BSDs libres ?) signifie que :

  1. LibreOffice pue de la bouche, que c’est un logiciel immature…
  2. Mieux vaut utiliser un logiciel à 170 € (en violant le CLUF, car l’utiliser en dehors d’un MS-Windows, où est la légalité ?) qu’un logiciel qui fait parfois aussi bien sinon mieux pour 0 €…
  3. Envoyer paître les codeurs qui se battent à faire du code portable, donc pouvant aider les utilisateurs à connaître autre chose qu’un certain nombre d’entre eux se procurent de manière peu orthodoxe 🙂

Maintenant, à vous de voir si vous préférez soutenir le choix et le logiciel libre, ou un quasi-monopole de fait avec des logiciels d’interprétation de code comme Wine.