Syllable 0.6.7 : le retour un peu gaché :(

Syllable est un petit mon chouchou dans le domaine des « hobbyOS ». Le dernier article que j’avais rédigé remonte à mai 2009… La liste des modifications apportées est très longue : support OpenGL, support SDL amélioré, cups est présent (mais apparemment déjà présent auparavant ?), ajout de qemu, ajout du langage Rebol 3, d’un client ftp, l’installateur a été amélioré, etc…

J’ai donc récupéré l’image ISO, et je l’ai installé dans une machine VirtualBox.

C’est le même installateur que pour l’article précédent, donc je ne m’étalerais pas dessus. C’est un installateur texte où il faut faire attention. Seule chose à se souvenir : on utilise un clavier qwerty durant toute cette partie. Ce qui est surtout ennuyeux au moment de l’installation de grub. En effet, le « m » du clavier azerty est la touche « , » sur un qwerty…

L’OS démarre très rapidement, on dirait même qu’il est sous stéroïdes. J’ai créé ensuite un compte utilisateur classique, pour utiliser l’ensemble de manière plus « prudente ».

J’en ai profité pour faire une petite vidéo.

Le gros point noir : les logiciels qui date de Mathusalem… Les annotations dans la vidéo font part de ce problème, qui doit être lié à la petitesse de l’équipe derrière l’OS et ses applications.

J’espère que la prochaine version ne mettra pas 3 ans à sortir, et que les logiciels seront un peu plus frais. En tout cas, un OS intéressant à tester en virtuel, en attendant une image LiveCD de cette nouvelle version.

Et si on restait Zen en informatique ?

Dans le petit monde du logiciel libre, il y a les débats sans fins du genre : Unity (pouah, avis personnel) contre Gnome Shell (miam, avis personnel), Gnome contre KDE, Xfce contre Lxde, et ainsi ad nauseam.

Pour changer un peu, je voudrais parler d’une distribution du nom de Bodhi Linux, qui utilise Enlightenment 17 comme environnement de bureau. E17, son petit nom est un peu un serpent de mer dans le monde linuxien.

Sa version 17 est en développement depuis quelques années, environ 11…

L’année dernière, une première version utilisable a été rendue disponible, en janvier ; La Bodhi Linux utilise des versions plus récentes dans une version 1.4.0 de la distribution sortie il y a environ 3 semaines.

J’aurais bien voulu tester avant, mais entre certains bugs du très moyen Gnome 3.4 (non, je n’aime pas KDE, pas la peine de m’en parler) et la vraie vie, j’ai pris du retard dans mes tests.

J’ai donc récupéré l’image ISO depuis le site officiel de la distribution, uniquement en 32 bits. Basée sur la distribution Ubuntu 10.04, elle propose aussi un noyau plus récent (un noyau 3.2), et bien entendu, une version récente d’E17.

J’ai donc lancé une machine VirtualBox car c’est pas le grand amour entre E17 et qemu-kvm.

La distribution est ultra légère, ne demandant seulement que 1,2 Go à l’installation. Mais tout est mieux expliqué en vidéo. J’ai voulu montrer l’installation et l’utilisation, ayant pensé que les deux se mariait bien pour cette distribution.

Pour la petite histoire, j’ai du recommencer deux fois la vidéo, la première fois, j’avais merdé sur le plan du mot de passe, irrécupérable en qwerty 🙁

Les seuls points noirs : le mélange de franglais qui accompagnent parfois l’expérience utilisateur. Mais c’est super fluide à l’utilisation, cela fait plaisir. Bon, je l’avoue, j’ai poussé le bling-bling au maximum dans mes choix, mais c’est marrant, faut d’être complètement lisible par moment 😉

Rosa Linux, foutage de g***** monstrueux ?

Même si j’ai légèrement la tête dans l’arrière train – oui, les abus chocolatés du week-end de Pâques – j’ai lu une annonce sur Distrowatch qui m’a déclenché une réaction épidermique, un WTF en langage internet. Et non, je ne traduirais par l’acronym. Votre moteur de recherche préféré sera votre allié.

Cette annonce concerne la publication d’une distribution russe du nom de Rosa Linux, du moins la disponibilité d’une version béta. C’est surtout le contenu de l’annonce qui m’a fait penser : « Mais c’est quoi ce foutage de… ? »

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Frugalware Linux 1.7pre1 : première étape vers Gaïa.

Gaïa, c’est le nom de code la version 1.7 de la Frugalware Linux. Bien que ne sortons officiellement que le 9 avril, les images ISOs, désormais en version 64 bits (architecture devenant « prioritaire ») sont disponible dans le répertoire frugalware-testing-iso/ des différents miroirs de la distribution. La raison ? Le résultat d’un sondage assez informel.

Cependant, ce n’est pas le seul changement, il faut aussi prendre en compte la disparition de l’outil cfdisk. ryuo sur le canal irc #frugalware.fr m’a donné l’explication :

NB : si vous êtes allergique au blabla technique, vous pouvez sauter la demi-page qui vient 😉

<fredbezies> is it normal that cfdisk disappeared from pre1 ISO ?
<ryuo> Yes. It was removed on purpose.
<fredbezies> ok.  Just wondering. Thanks for your kind answer
<ryuo> Reason is because it misaligns modern hard drives by default.
<fredbezies> ok.
<ryuo> cfdisk was never updated to start @ sector 2048. instead it still uses sector 63.

<fredbezies> too bad fdisk is less simple to use than cfdisk 🙁
<ryuo> modern 4096 byte sector hard drives will be misaligned on this, causing severe performance problems.
<fredbezies> and boot problems too ?
<ryuo> no, just performance.

Ce qui donne traduit :

<fredbezies> C’est normal que cfdisk ait disparu des ISO pre1 ?
<ryuo> Oui. Il a été enlevé exprès.
<fredbezies> Ok. Je me demandais juste. Merci pour la réponse
<ryuo> La raison est qu’il aligne mal les disques durs modernes par défaut.
<fredbezies> ok.
<ryuo> cfdisk n’a jamais été mis à jour pour commencer au secteur 2048. Au lieu de cela, il continue d’utiliser le secteur 63
<fredbezies> dommage que fdisk est moins simple à utiliser que cfdisk 🙁
<ryuo> les disques durs modernes à secteur de 4096 octets sont mal alignés à cause de celà, provoquant des problèmes au niveau de la performance.
<fredbezies> et des problèmes de démarrage aussi ?
<ryuo> non, uniquement des problèmes de performances.

Mais ce ne sont pas les seules nouveautés. Grub2 est désormais proposé par défaut, ainsi que le noyau linux 3.3. Le noyau 3.3.1 sera proposé après la publication officielle de la version 1.7pre1, et dixit Baste, Gnome sera mis à jour en version 3.4 aux alentours du 11 avril.

Donc pour le moment, les grands changement sont plus invisibles qu’autre chose. C’est plus au niveau des « tripes » que les changements sont intervenus. Voici quelques captures d’écran de l’installation : l’écran de démarrage, le partitionnement et l’installation de grub2.

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En vrac’ rapide et libre…

Histoire de commencer en douceur ce mois électoral, un petit en vrac’ rapide et libre.

  • Le plus sympa poisson d’avril consacré au logiciel libre que j’ai vu hier ? L’annonce d’une version 4.0 beta de Gnome sur le site de distrowatch.
  • Le deuxième numéro du magazine des utilisateurs de Frugalware, alias « Le Plan Seldon » (si vous ne comprenez pas, lisez donc la saga « Fondation » d’Isaac Asimov) vient de sortir. Et une petite rubrique de deux pages par votre serviteur s’y trouve.
  • Vous attendiez avec impatience la béta de la Fedora 17 ? Dommage, faudra attendre une semaine de plus 🙁
  • Linux 3.4rc1 est sorti. Et Linus a taclé gentiment les personnes qui lui font des demandes d’ajout de code à la dernière minute : « And if
    somebody delayed their pull request until the last day of the merge
    window, I’m sure they’ll be even happier to delay it another two
    months until the next merge window. Yay! » ce qu’on peut traduire par : « Et si quelqu’un avait attendu le dernier jour pour la demande d’ajout [de code] de la période de fusion [de code], je suis sûr qu’ils seront encore plus content de la retarder de deux autres mois jusqu’à la prochaine fusion [de code]. Ouais ! »

C’est tout pour aujourd’hui, l’activité du blog reprendra dans le courant de la semaine, après que j’ai fini le bouquin policier que j’ai entamé. Et non, je ne donnerais pas le titre, pas envie qu’un(e) goujat(e) me spolie mon plaisir solitaire et intellectuel.

Quand on a le don de tomber sur des bugs à la c**…

…ça devient ennuyeux. Hier, j’ai enfin pu installer la totalité de Gnome 3.4 sur mon Archlinux via le dépot gnome-unstable.

Je ne vous ferais pas un premier bilan, l’installation est trop fraîche. Cependant, c’est une version de gnome parmi les plus boguées que j’ai eu l’occasion de voir. Et j’ai comme l’impression que la version 3.4.1 de l’environnement sera la bienvenue d’ici quinze jours environ.

Et surement la plus boguée de la série des 3.x. Et pourtant, j’ai commencé à utiliser Gnome 3 une semaine avant la sortie de la version finale de Gnome 3.0, donc autant dire que j’ai de la bouteille avec cette version de l’environnement.

Je ne parlerais pas de la tendance qu’à dhcpcd à se suicider quand il est utilisé en duo avec NetworkManager 0.9.4.0 et qu’on ose avoir une adresse au format IPv6, ni du bug de GnuTLS qui bloque la synchronisation d’un agenda google avec Evolution. Non.

Un bug plus marrant à fait son apparition récemment, et ne se manifeste que quand j’utilise le pilote propriétaire de Nvidia. La capture d’une fenêtre donne un résultat comme si on utilisait un miroir. En gros, ça donne cela :

Bug de gnome screenshot 3.4 ?!

Ayant rapporté le bug chez Gnome, il s’est révélé être le doublon d’un bug déjà connu, d’un composant de Gnome-Shell, cogl.

Quand je disais dans un précédent article que Gnome 3.4, c’était pas gagné, je n’avais pas complètement tort 🙁

Un petit aperçu de Mozilla Firefox 14 : le visionneur interne de fichiers PDF…

…et en html5. Vous me direz qu’il existe déjà un greffon depuis le logiciel privatif propriétaire Adobe Acrobat Reader. Cependant, cet outil est assez lourd n’est pas parfois l’idéal quand on veut visionner un pdf directement dans le navigateur.

C’est pour cela qu’un outil a été développé en interne par l’équipe de la Fondation Mozilla, avec pour cible Mozilla Firefox 14, qui sortira en juillet prochain.

C’est encore une version préliminaire, mais elle est toujours pratique pour dépanner. L’ajout a été effectué le 21 mars dernier.

Voici donc l’outil en action. Bon, c’est pas encore foudre de guerre coté vitesse, mais cela a le mérite d’exister 🙂

Bonne journée.

Diaspora*, une occasion ratée ?

Au mois de décembre dernier, j’ai ouvert un compte sur Diaspora*… Et j’avoue que le bilan n’est pas si positif que je l’avais imaginé au début…

Déjà, la population y est tellement geek qu’il est rarissime de tomber sur une personne qui ne soit pas un(e) fondu(e) d’informatique.

Les sujets tournent en rond très rapidement, et je dois dire que j’ai vite mis de la distance avec mon compte diaspora. Voir 15 fois le même sujet en l’espace de 2 jours, c’est assez vite lassant.

Celui qui se voulait un réseau social libre et décentralisé souffre d’un bug de taille : impossible de récupérer ses photos… Bug sûrement lié au code encore en version alpha du réseau.

Bug import photos diaspora*

De plus, il n’apporte vraiment rien de plus par rapport à un Facebook ou un GooglePlus. Il manque cruellement de notoriété et cela étant un cercle vicieux, on trouve toujours les mêmes personnes avec les mêmes messages.

En juin dernier, Cyrille Borne avait écrit un très bon billet qui avec le recul est criant de vérité, je cite :

Alors imaginons qu’on possède son serveur, qu’on installe diaspora, nous voilà dans l’aventure, faisons abstraction du fait que seuls vos amis barbus pourront communiquer avec vous, on écrit son premier message. Hummmm si j’écris moins de 140 caractères j’ai l’impression d’être sous identi.ca (qui est planté au moment où j’écris ses lignes), si par contre j’écris un long pavé et que j’y mets des photos, j’ai l’impression d’être sur mon blog. Si facebook a tué skyblog, c’est certainement parce que les deux outils jouaient globalement dans la même cours, dès lors, l’utilisation de l’outil fait double, voir triple emploi avec mes applications. A partir du moment où je ne compte pas lâcher et identi.ca, et mon blog, diaspora ne me sert à rien.

Diaspora ça sert à quoi ? A rien est la première réponse qui me vient à l’esprit mais c’est un peu vachard. Imaginons le cas du geek de la famille, l’esclave informatique, qui se dit que ce serait peut être pas mal d’avoir quelque chose de familial, d’un peu éloigné des projecteurs et de l’insécurité de facebook et qu’il y a matière à monter un diaspora pour les proches.

Même si Google et FaceBook peuvent se disputer la place pour l’Empire du Mal, au moins, il y a des personnes dessus, et non pas 3 pelés et un tondu. Diaspora* a raté une occasion en or. Dommage 🙁

ComiceOS 4 : plein la poire ?

J’avais parlé de la version béta de Comice OS, alias PearOS 4.0, la version d’Ubuntu Remix qui plagie l’interface d’une marque d’ordinateur fruité, fruit qui est à l’origine du péché originel si on en croit le texte de la Génèse.

Bref, j’avais pas été emballé, et la sortie de la version finale m’a donné envie de donner une autre chance à cette dérivée d’Ubuntu.

J’ai donc – pour profiter au maximum des possibilités graphiques proposées – utilisé VirtualBox 4.1.10.

ComiceOS - boot

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C’est la licence de la vie :)

J’ai reçu ce midi dans ma boite aux lettres le 3ième volume des aventures de « Geektionnerd », acheté via la boutique de Framabook.

GKND volume 3

Ce qui me donne la collection complète des aventures. C’est donc officiel, je suis un geek qui aime les BDs qui parlent geek. C’est grave docteur ?

D’ailleurs, doit-on y voir un clin d’oeil au « Meaning of life », « Le Sens de la Vie » des Monty Python ?