En vrac’ de fin de semaine…

En vrac’ plutôt copieux en ce deuxième samedi du mois d’octobre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Comme tous les 6 mois, Ubuntu et sa floppée de saveurs arrivent dans une nouvelle version, la 25.10. Avec du rust un peu partout, parce que c’est la mode de coder avec 🙂
  • Dans le domaine des distributions basées sur Ubuntu 24.04.x LTS, je demande la russophone Uncom OS (officiellement payante, mais une image ISO de test est disponible pour une durée d’une semaine) qui propose un Gnome légèrement modifiée et une logithèque orientée public russe… Étonnant, non ?
  • Dans la série « On veut aider à la migration vers Linux », je demande la germanophone Vailux, basée sur le duo KDE et Ubuntu LTS… Quid de la Kubuntu ?
  • Dans le petit monde des émulateurs de MS-DOS, je demande la version 2025.10.07 de Dosbox-X.
  • Planet X9, port du jeu Planet X3 pour le MSX vient d’être publié et est téléchargeable.
  • Parfois, les emmerdes, ça vole en escadrille. Après une nouvelle attaque DDOS contre les services d’Archlinux, c’est au tour de Red Hat d’être dans la mouise avec une fuite énorme de données en provenance de ses services internes. Merci à Clubic pour le lien.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, le dernier épisode en date de « C’est Trolldi, c’est permis », consacré à la Debian GNU/Linux 13.x.

Sans oublier un petit longlay du jeu Planet X9, sur la carte « The Atoll » en mode facile. Faut dire que ça fait facilement un an que je n’ai plus touché à Planet X3.

Sur ce, bonne fin de week-end !

86Box, l’autre grand nom de l’émulation de PC.

Quand j’ai besoin d’émuler un PC – quand VirtualBox est trop rapide pour certains OS – je passe par PCem la plupart du temps. Cependant, un de ses forks assez ancien (on parle de 2016 !) s’appelle 86Box.. Il nécessite l’ajout de ROMs pour les bios de cartes mères, de cartes graphiques, sonores ou réseaux.

Pas difficile de trouver les ROMs. Il suffit de chercher sur GitHub « 86box roms » et vogue la galère 🙂

Cependant, j’utilise moins souvent 86Box car il faut se plonger un peu plus dans les réglages pour avoir des PC émulés fonctionnels, sous peine de plantage de logiciels. J’ai enregistré une vidéo où j’installe Windows 95 OSR1 dans un PC à base de Pentium 133. Cela permet aux personnes utilisant 86Box de (re)découvrir les joies de l’informatique un peu ancienne et voir de quel point on est parti, surtout quand on se plaint de l’informatique moderne. La vidéo est un peu longue, mais je n’avais pas envie de faire de coupes 🙂

Comme vous l’avez vu, l’émulation fonctionne très bien, et j’ai pris un léger plaisir à redécouvrir les bonus de la version CD-ROM de Windows 95. Je n’avais plus utilisé de pentium 133 Mhz (réel ou émulé) depuis un sacré bout de temps, ça m’a fait drôle 🙂

En espérant que vous aurez découvert un outil bien pratique quand on veut relancer des vieux jeux qui n’ont pas été remasterisés ces dernières années ! Le seul point faible est qu’il faut prendre son temps pour configurer un PC virtuel sinon, ça part en cacahuètes 🙁

Pour une fois, une disparition de distribution GNU/Linux me fait quelque chose.

Je parle ici de la méconnue Frugalware Linux, une distribution qui avait un cycle de publication un peu spécial. Une nouvelle ISO stable tout les 6 mois – même si certaines versions ont connu des cycles de développement plus long – et une version de développement orientée Rolling release.

Si on restait sur la version de développement, on avait une concurrent potentiel à Archlinux. Mais ce projet a souffert d’un turn-over de mainteneurs trop régulier, d’une petite équipe, et d’un manque de communication pour mieux se faire connaitre.

J’avais passé quelques semaines sur Frugalware Linux, surtout au moment où Archlinux avait poussé à la va-vite Python 3 en 2010.

La dernière fois que j’en parlais, c’était en décembre 2017, 15 mois après la sortie de la dernière version, la 2.1 alias Derowd. Autant dire que j’espérais encore que le projet fut encore vivace, mais ce n’était pas vraiment le cas.

Depuis 9 ans, aucune nouvelle image ISO et 7 ans et demi pour la dernière annonce technique concernant la distribution. Rien jusqu’au 3 octobre où un article « Announcement of sundown » n’indique que pour la fin 2025, le projet mettra la clé sous la porte, laissant la possibilité à des personnes veuillent bien reprendre le projet. Mais je dois dire que reprendre un projet qui n’a rien proposé en 9 ans, ça doit être plutôt difficile.

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi d’octobre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Une petite vidéo des tutos à la con de Tonton Fred, où on parle à la fois de Devuan et de Trinity Desktop Environment.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 398 : « Super Cauldron » et « Prehistorik II », où quand un démomaker programme des jeux…

C’est bien connu, les démomakers sont des codeurs de haut niveau. Sur Amstrad CPC, il y a eu des groupes mythiques comme Logon System en France. L’Allemagne possédait aussi des talents, et non des moindres, comme Elmar Krieger. Il a à son actif au moins un jeu à la Pang « Zap’T’Balls » et sa version Advanced. et deux titres édités par l’éditeur français Titus, à savoir « Super Cauldron » et « Prehistorik II ». J’ai eu l’occasion d’acheter ce dernier à sa sortie, en 1993, pour mon CPC première génération.

J’avais déjà parlé de « Zap’T’Balls : The Advanced Edition », dans un article vieux geek de mars 2020.

Je vais donc parler rapidement des deux jeux développés pour Titus. Pour la petite histoire, seul « Prehistorik II » bénéficiera d’une version améliorée pour l’Amstrad CPC Plus… Bien qu’amputé de plusieurs mondes, limites mémoire et de stockage de l’Amstrad CPC oblige. Les deux jeux ont des points communs : présentation en overscan complet, aire de jeu en overscan horizontal, des arrières plans animés et malgré les limites techniques du CPC des sprites assez nombreux et bien découpés.

Dans la vidéo ci-dessous, je vous montre rapidement les deux jeux en action.

Oui, par moment, il y a des ralentissements, mais il faut se souvenir que le CPC n’avait qu’un processeur Z80 à 3,3 Mhz… Donc arriver déjà à de tels résultats demandait une connaissance poussée du matériel et comment dépasser les limites. Un dernier feu d’artifice pour la fin de vie commerciale de l’Amstrad CPC.