Vieux Geek, épisode 259 : Mystery House, l’ancêtre des jeux d’aventures graphique.

Il y a plusieurs genres de jeux vidéo que j’aime : les FPS (Doom, Quake, Duke Nukem 3D…), les jeux d’énigmes (sauf quand il y a des épreuves musicales), les RTS (assez récemment grace à « Planet X3 » de David Murray alias The 8 Bit Guy), ou encore les jeux d’aventures.

Mon adolesence a été bercée par des classiques de l’Amstrad CPC comme « Sram », « Sram II »« Orphée, Voyage aux enfers » ou encore « L’île » du regretté Alain Massoumipour, Poum dans les colonnes du mythique magazine Amstrad Cent Pour Cent.

Si le genre a vraiment explosé en 1984 avec la sortie du premier épisode de la longue saga King Quest (7 épisodes sauf oubli de ma part), ce n’était pas cependant le premier à sortir. En 1980, Sierra publie son premier titre, un jeu d’aventure « graphique » scénarisé par Roberta Williams et développé par son époux, Ken Williams.

Jusqu’en 1980, les jeux d’aventure sont purement textuels. Il y a Colossal Cave développé en 1975-1976, et la série des Zork qui fera la fortune d’Infocom.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 259 : Mystery House, l’ancêtre des jeux d’aventures graphique. »

Vieux Geek, épisode 258 : Ah, les Game & Watch de Nintendo…

J’ai connu les premières générations de jeu vidéo portables. Je ne parle pas de la mythique GameBoy – que je n’ai jamais eu – mais d’un autre projet développé par Nintendo, les « Game & Watch ». C’était des mini-consoles avec un seul jeu à deux variantes qui donnait aussi l’heure.

Le concept est né au Japon et est rapidement arrivé en Europe, vers 1981-1982. Je n’ai eu qu’une seule Game & Watch, celle avec « Popeye ». Je vous renvoie à cette vidéo sur Youtube pour vous donner un ordre d’idée de la console en question :

En 2020, Nintendo a sorti une console hommage à cet énorme succès des années 1980, mis à part que c’est Super Mario Bros et que c’est en couleur. Deus Ex Silicium a fait une excellente vidéo à laquelle je vous renvoie.

Mais revenons aux productions des années 1980. Je me souviens qu’elle coutaît dans les 80 francs dans les années 1983, ce qui ajusté avec l’inflation nous donne quelque chose comme 25 € en 2020. Loin des 50 ou 60€ de l’édition hommage sortie en 2020 🙂

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 258 : Ah, les Game & Watch de Nintendo… »

Vieux Geek, épisode 257 : Doom press release beta, une étape importante du premier Doom.

En novembre 1992, id Software commença à travailler sur le successeur de Wolfenstein 3D. John Carmack veut pousser le réalisme plus loin. Tom Hall travailla sur le document connu sous le pseudo de Doom Bible et id commence à laisser courir le bruit qu’un jeu développé par eux va rendre Wolfenstein3D obsolète. L’annonce est faite dès janvier 1993. J’ai pu retrouver une page avec l’annonce officielle annonçant le jeu à l’origine pour le troisième trimestre de 1993.

Les mois passent, et après plusieurs versions alpha destinées aux testeurs du jeu, id Software envoie à la presse vidéoludique une bêta non sonorisée du jeu, avec des versions quasi-finales de trois niveaux : la demo map 1 alias E1M2, « Nuclear Plant », la demo map 2 alias E3M5, « Unholy Cathedral » et la demo map 3 alias E2M2, « Containment Aera ». Nous sommes le 4 octobre 1993 et le jeu doit sortir le 31 octobre, soit 27 jours plus tard.

Bien que la bêta dédiée à la presse ait une date limite de fonctionnement, celle du 31 octobre 1993, on peut récupérer cette préversion avec un outil appellé fakedate qui trompe le moteur du jeu.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 257 : Doom press release beta, une étape importante du premier Doom. »

Vieux Geek, épisode 256 : la « Christmas demo » du Commodore 64, une sacrée démo technique pour la fin d’année 1982.

Dans l’épisode 255 de la série vieux geek, j’évoquais la démo technique de l’Amstrad CPC6128 qui était fournie avec l’ordinateur pour montrer ses extraordinaires capacités.

ependant, ce n’était pas la première fois qu’une démonstration était fournie pour vendre un ordinateur. Il y a le précédent de la démo de Noël 1982 pour promouvoir le Commodore 64. En l’espace de cinq petites minutes, on avait droit à un aperçu de ce que la machine sortie au moins d’août précédent avait dans les tripes.

Je suppose que c’était une démonstration qui devait tourner en boucle sur des ordinateurs de présentation pour vanter la machine auprès des acheteurs potentiels. Pour vendre une machine à 595$ (en 1982) pour être plus précis ce qui donne un peu plus de 1600$ en 2021, il fallait mettre le paquet. Et cette démonstration en est la preuve.

Je l’ai capturé en vidéo. Il faut se souvenir que les consoles de l’époque, c’était l’Atari VCS alias 2600, la ColecoVision. Le Commodore 64 leur mettait ici une petite déculottée.

Comme je l’ai précisé dans la vidéo, la démo a été reprise pour promouvoir le SX64 aussi connu sous le nom d’Executive, une version transportable – 10 kg ! – du Commodore 64, sorti en 1984 pour 995$ soit l’équivalent de 2500$ en 2021. Sur la disquette fourni avec l’ordinateur, il suffisait de rentrer les deux commandes suivantes :

load"christmas",8
run

Et patienter que la démo se charge… En 1984, c’était déjà moins impressionnant, mais au moins, ça donnait un aperçu des capacités du transportable de Commodore.

Vieux Geek, épisode 255 : Ah, les disquettes fournies avec l’Amstrad CPC 6128.

J’ai eu plusieurs fois l’occasion de préciser que j’ai débuté vers 1988-1989 avec l’Amstrad CPC 6128. Celui-ci était fourni avec deux disquettes systèmes. Elle proposait deux versions de l’OS CP/M de Digital Research : une version dite « plus » qui était la 3.1 et une version 2.2 proposée sur la face B de la deuxième disquette. Sans oublier l’indispensable langage Logo et sa tortue 🙂

Une commande classique pour lancer les jeux sur disquette était |cpm devenu ùcpm sur les claviers Azerty. Mais quand le CPC 6128 est arrivé sur le marché de la micro-informatique, le CP/M était déjà un souvenir dans le monde professionnel, MS-DOS lui ayant mis un coup de pied aux fesses magistral.

Dans une vidéo de septembre 2018 consacré au Commodore 128, David Murray alias « The 8-Bit Guy » explique vers 23 minutes qu’en 1984, CP/M était mort pour la plupart de la presse informatique, ce qui n’était pas complètement faux. Voici une capture d’écran qui montre que les beaux jours de CP/M, c’était entre 1974 et 1980.

J’ai pu récupéré via CPC-Power les images des disquettes en question. D’ailleurs, sur l’onglet « package » de la fiche, vous avez des photos des disquettes systèmes.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 255 : Ah, les disquettes fournies avec l’Amstrad CPC 6128. »