Nous sommes en 1991, et un certain Tim Sweeney propose un des premiers jeux pour un tout jeune éditeur, Epic Megagames. C’est un rogue-like scénarisé, qui a une particularité : être en temps réel et non en tour par tour comme les autres rogue-like ayant jamais existé. Et comme tous les rogue-like, il est en mode textuel, et même semi-graphique.
Cependant, ce n’est pas comme les autres rogue-like un jeu où on combat des monstres pour ouvrir des portes et récolter des trésors. Il y a toujours les clés, mais multicolores, mais aussi des énigmes à résoudre, des objets à récolter pour pouvoir se défendre, bref du grand classique.
Le jeu aurait pu être oublié, mais il a un avantage de taille : il intègre un éditeur de monde qui permet de créer son propre monde avec le scénario qui va bien. Et comme pour Apogee Software, le jeu reprend le principe du partagiciel : le premier monde gratuit, les autres payants. Il a été transféré vers un modèle gratuiciel en 1997 ce qui fait qu’on peut télécharger en toute légalité la version complète.
Vous l’avez vu, le jeu ne paye pas de mine, mais il est néanmoins addictif pour pouvoir avancer toujours un peu plus dans un monde donné. Il faut juste faire abstraction de l’apparence générale. Des suites comme Super ZZT et un concours fut organisé auprès des joueurs pour donner Best of ZZT et ZZT’s Revenge.
Sur un site dédié du nom de « Museum of ZZT », on peut récupérer ZZT 3.2 ainsi que des mondes encore proposé en 2025… Autant dire que mis à part Doom, ZZT doit être un des jeux ayant eu la plus longue longévité de l’histoire du jeu vidéo.