C’est une révolte ? Non, sire, c’est une révolution !

Derrière cette phrase célèbre, je veux parler du début de révolte contre la distribution reine qui commence à agacer pas mal de monde.

Avec un article qui n’a franchement rien de nouveau dans l’absolu mais qui est plaisant à lire, d’ailleurs cela me rappelle quelque chose au niveau de mon vécu,  mais qui surfe sur la vague d’une actualité récente : une volonté de damer le pion aux codeurs de Gnome en remplaçant Gnome-Shell (prévue pour Gnome 3.0 en mars 2011) par Unity, une création de Canonical dans la future ubuntu 11.04, et déjà présente dans la version Netbook Remix de la 10.10.

Maintenant, reste à savoir si cette rebellion contre l’arrivée d’Unity dans la version bureau d’Ubuntu fera plus de bruit que cela. Mais – sans vouloir être médisant – je crains que la position dominante de cette distribution atteinte par une masse critique – et de ses dérivées sans fin – n’étouffe tout débat et toute volonté de voir ailleurs (Frugalware, Archlinux, Fedora, Debian, OpenSuse, distributions source) si l’herbe est plus verte et l’air plus pur…

Passage éclair sous Frugalware Linux… Retour à Archlinux.

Il y a deux semaines, je quittais la Archlinux pour la Frugalware. Ce week-end, j’ai fait le chemin inverse. Plusieurs raisons expliquent ce départ.

  1. Je n’arrive pas à me trouver à l’aise sous la Frugalware. C’est une question de feeling. Ou peut-être une trop grande personnalisation des logiciels sous Frugalware.
  2. La syntaxe des FrugalBuild. Sans oublier que pour avoir des versions git des logiciels, c’est assez complexe à mettre en route… Alors que je n’ai pas de problème avec les paquets kvm-git, qemu-git ou encore gnash-trunk-git dont je m’occupe sur AUR.
  3. La lourdeur de la Frugalware. Car même en faisant une installation allégée, elle laisse toujours une impression de lourdeur.
  4. Ce n’est pas une vraie rolling release, car sur stable, les logiciels sont rarement mis à jour, même pour les mises à jour de sécurité. Par exemple, au moment où je rédige cet article, Mozilla Firefox est toujours en version 3.6.8

Ce sont les principaux points qui m’ont fait revenir sous Archlinux, même si je pense qu’être passé à Python 3 aussi tôt est toujours une énorme bétise.

Archlinux n’est pas Ubuntu…

Sur plusieurs plans, dont le plan philosophique (KISS) ni sur le plan de la part de marché et de la reconnaissance au niveau « grand public » (dans le sens linuxien du terme).

Ce matin, j’ai eu droit à un petit courrier (que je ne reproduirais pas, par respect pour le secret de la correspondance privée), qui me faisait passer l’information suivante : Python 3 est désormais dans le dépot [extra] de la distribution Archlinux, et que les personnes s’occupant de paquets tiers (donc sur AUR) devait faire les modifications qui vont bien pour que les paquets fonctionnent encore.

Je passerais sur la petite phrase sirupeuse de fin du courrier, qui est digne d’un ministre de la culture récent 😉

Je comprends maintenant ce que voulais dire Cyrille Borne quand il parlait d’une Ubuntu (dans le sens d’une distribution ayant une grande notorioté) comme nécessité.

En effet, il est nécessaire de comprendre que seule une distribution aussi connue qu’Ubuntu peut se permettre ce genre de changement (comme jadis l’arrivée de Pulse Audio dans une certain Ubuntu Hardy Heron), car il aura une communauté suffisamment importante pour promouvoir les nouvelles versions et nouvelles technologies.

Il faut être réaliste car des distributions comme Archlinux ou Frugalware (pour citer les deux distributions qui incarne le rolling release depuis des années), ce n’est pas à la portée du switcher de base.

Cette arrivée précoce de Python 3 (ce n’est que la version 3.1 de Python, et des entités plus « importantes » comme la Fondation Mozilla n’envisage pas le passage vers Python 3 avant un bon bout de temps) ressemble plus à un coup d’orgueil qu’à une nécessité technique réelle.

Que l’on me comprenne bien : je ne nie pas l’idée qu’il faudra un jour passer à Python 3. Mais qu’une version plus avancé de Python 3 (comme une 3.2 voire une 3.3) serait plus adaptée au final.

Confondre vitesse et précipitation est une erreur. Maintenant, pour le moment, Frugalware me convient. Reste à savoir si elle me conviendra suffisamment longtemps, ou si, d’ici quelques semaines ou mois, je ne reviendrais pas vers Archlinux, ou je ne me plongerais pas dans une autre distribution, allant même jusqu’à la distribution source, avec une distribution comme une gentoo par exemple.

Parabola GNU/Linux : une archlinux libérée, enfin, si on veut ;)

Parabola GNU/Linux, c’est un peu ce qu’est la Trisquel pour Ubuntu : une version utilisant le noyau linux-libre et quasi-exclusivement des logiciels libres. Pour le quasi, la raison est donnée un peu plus loin dans l’article 😉

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version « core » datant de début octobre. Il faut savoir que les dépôts de la Parabola sont assez lents 🙁

fred@frugalware:~/download/ISO à tester$ wget -c http://repo.parabolagnulinux.org/isos/x86_64/parabola-2010.10.01-core-x86_64.iso
–2010-10-15 13:22:58– http://repo.parabolagnulinux.org/isos/x86_64/parabola-2010.10.01-core-x86_64.iso
Résolution de repo.parabolagnulinux.org (repo.parabolagnulinux.org)… 69.163.153.218
Connexion vers repo.parabolagnulinux.org (repo.parabolagnulinux.org)|69.163.153.218|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 341835776 (326M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «parabola-2010.10.01-core-x86_64.iso»

100%[======================================>] 341 835 776 68,3K/s ds 35m 39s

2010-10-15 13:58:37 (156 KB/s) – «parabola-2010.10.01-core-x86_64.iso» sauvegardé [341835776/341835776]

Et ensuite, j’ai lancé la machine virtuelle habituelle : 1,5 GiO de mémoire vive, 32 GiO de disque.


fred@frugalware:~/download/ISO à tester$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
fred@frugalware:~/download/ISO à tester$ kvm64 -hda disk.img -cdrom parabola-2010.10.01-core-x86_64.iso -boot d &

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De l’irresponsabilité flagrante de passer à Python3 dès maintenant.

Je suis en colère contre les codeurs d’Archlinux qui ont voulu pousser la logique du « rolling release » jusqu’au bout.

Depuis le passage à Python3 activé sur testing, les logiciels en python explose en vol les uns après les autres au fur et à mesure des versions.

Sur la liste des victimes, suite à une modification du paquet pygtk :

Et encore je n’ai pas fait la totalité de mes logiciels basés sur Python.

Et étant donné que je pousse des gueulantes sur Identi.ca et twitter, j’ai eu droit à la réponse que je méritais de la part de Pingax

J’ai toujours été une sombre nullité en matière de développement et de codage. Mes tentatives pour apprendre python se sont toutes soldées par des échecs.

Je pense que la solution qui me reste – et je sens déjà Cyrille Borne rire – est de retourner sous Ubuntu. Chose que je ferais ce soir, car j’en ai marre de devoir recompiler tous les jours les outils en python car un paquet aura changé sur [testing].

Dommage que les codeurs d’Archlinux oublie une chose : que rolling release ne signifie pas explosion en vol à la moindre grosse mise à jour 🙁

Python 3 et Gwibber ? Une vraie galère.

Archlinux vient de mettre en route un gros chantier : mettre python 3 à la place de python 2 dans la distribution.

Deux logiciels que j’utilise manquaient à l’appel, à savoir : gramps et gwibber.

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Merci Gnome-Unstable… Où comment j’ai pu installer Gnome 2.32.0 avant l’annonce de sa sortie officielle sur Archlinux ;)

Le dépot « Gnome Unstable » – comme son nom l’indique – permet d’installer en avant première l’environnement de bureau Gnome sur Archlinux.

Pour activer son utilisation, il faut rajouter en haut de son fichier /etc/pacman.conf les lignes suivantes :

# Gnome Unstable
[gnome-unstable]
Include = /etc/pacman.d/mirrorlist

Puis de passer à un petit :


yaourt -Syu

Paquets à mettre à jour

récupération de près de 200 Mo... Seulement ?

Bien que l’annonce officielle sera disponible dans la journée du 30 septembre, l’environnement de bureau est déjà disponible. Les seuls problèmes que j’ai rencontrés ?

  1. Obligé de réinstaller le paquet gdk-pixbuf2-2.22.0-1-x86_64.pkg.tar.xz à la mimine.
  2. Obligation de recompiler certaines dépendances de Gwibber 2.32.0. Mais ensuite, cela n’a été que du bonheur.

Gnome 2.32 et Gwibber 2.32...

Je ne me suis pas encore plongé dans les nouveautés, mais à ce que j’ai pu voir, les changements sont plus internes qu’externes. Le grand ravalement de façade étant l’arrivée du Gnome Shell dans Gnome 3.0 en mars 2011…

Je n’aurais plus qu’à désactiver le dépot une fois que Gnome 2.32 sera officiellement disponible. Mais je crains que le passage Gnome 2.32 vers 3.0 ne soit pas aussi facile que de la version 2.30.x à la 2.32…

gImageReader : une interface légère pour Tesseract.

Il est parfois utile d’avoir un outil d’OCR. Il existe le très bon et très puissant moteur tesseract.

Cependant, toute sa puissance est exploitable uniquement en ligne de commande :(. Il y a bien un outil comme gscan2pdf, mais il demande un nombre assez important de dépendances lié à Perl.

Même si à une époque lointaine, je l’avais encensé 🙂

En faisant quelques recherches, je suis tombé sur gImageReader, un outil en python, n’ayant que peu de dépendances, en dehors de python et de tesseract :

imagemagick pycairo pygtk python-gtkspell

En m’inspirant de PKGBUILDs déjà existants pour contourner un problème de compilation, j’ai créé un paquet disponible sur AUR : gimagereader.

Le seul hic, c’est qu’il faut définir le chemin pour accéder aux dictionnaires de tesseract. Sur mon archlinux, ces derniers sont à l’endroit suivant :

/usr/share/tessdata

Configuration de gImageReader 0.6

Bien que ce ne soit qu’une version 0.6, l’interaction avec le moteur de tesseract est simple et le résultat (pour peu qu’on ait une image numérisée de qualité – minimum 300 ppp) donne de très bons résultats.

gImageReader 0.6 en action

Un bug cosmétique, c’est que le logiciel ne semble pas apprécier un système en UTF-8 🙂

En tout cas, c’est un logiciel sympa, le genre d’outil dont on a besoin de temps à autres et dont on est content d’avoir sous la souris 😉

Petit message pour Devil505 : libre à toi de t’inspirer de mon PKGBUILD pour faire un Frugalbuild 😉

Installer Tracker 0.9.18 sur ArchLinux

Tracker, c’est le moteur d’indexation et de recherches de fichiers de l’environnement de bureau Gnome.

Bien qu’une version 0.8.xx soit disponible, la version de développement 0.9.18 (au moment où j’écris cet article) est très facilement récupérable. Attention, comme toute version de développement, elle peut vous exploser à la figure 😉

A noter que depuis la version 0.9.16 – et uniquement en cas d’installation du logiciel en utilisant le code source (ce qui est somme toute assez courante sous des systèmes unix) – il faut installer Vala. Dans mon cas, j’ai utilisé le paquet AUR vala-devel, qui propose la version 0.9.7 du langage. Cf http://git.gnome.org/browse/tracker/tree/NEWS

Le code étant encore en développement, l’indexation semble assez longue, à moins que la lenteur constatée ne soit liée à la compilation d’une version de Minefield en même temps 😉

Un bug assez ennuyeux, pour ne pas dire qu’il facilite franchement le transit intestinal, semble que dans la version stable, tracker semble oublié le contenu qu’il a indexé, dès qu’on ferme la session 🙁

Bref, j’ai récupéré le précédent PKGBUILD, laissé à l’abandon par son créateur, et je l’ai modifié pour qu’il soit à jour, et surtout compilable.

Pour l’installer, il suffit de taper dans une console un petit : yaourt -S tracker-git

Et d’attendre en croisant les doigts 😉

Ce que l’on constate, c’est désormais que bien que l’interface n’ait que peu changé, elle est unifié quand on utilise le clic-droit sur l’icone en forme de loupe. L’entrée « courrier » est grisée. Cela doit être lié à la non-utilisation de ma part du logiciel de courrier Evolution, client officiel de Gnome.

tracker-menu

Sinon, l’interface de recherche est toujours aussi claire. Et aussi complète 😉

une recherche dans tracker

Et comme disait la publicité pour un fabricant de compatible PC dans les années 1980-1990 : « A suivre ! »

Petite astuce pour Xorg-Server 1.9 et les pilotes propriétaires nVidia

La version 1.9 de Xorg-Server vient d’être rendu disponible sur Archlinux. Si on utilise le pilote propriétaie nVidia, il peut y avoir un problème de lancement de Xorg.

En me basant sur des infos trouvé sur le paquet AUR xorg-server-dev, il faut rajouter le fichier 10-ServerFlags.conf dans /etc/X11/xorg.conf.d/ avec le contenu suivant :

Section « ServerFlags »
Option « IgnoreABI » « True »
EndSection

Et normalement, après la mise à jour de Xorg-server en version 1.9, aucun problème 😉