Utiliser des versions de développement de logiciels de navigation, est-ce une folie ?

Cette question m’est venue soudainement à l’esprit. Je me suis aperçu que depuis l’an 2000 – p’tain, 8 ans déjà – que j’utilise des versions de développement de navigateurs. En effet, depuis l’an 2000, j’ai utilisé en compilant 99% du temps : la suite Mozilla de sa version 0.6 à la version 1.7.5, Mozilla Firefox depuis qu’il s’appellait Phoenix 0.1 (en septembre 2002).

Bref, cela fait donc 8 ans que je ne sais plus ce qu’est un logiciel de navigation en version stable. Serais-je donc un indécrottable geek accroc aux versions « bleeding edge » ?

Merci à une certaine Valérie – qui se reconnaitra – de m’avoir fait cette remarque 🙂

Concours de vitesse en javascript…

Dans un précédent billet, je parlais de l’impact de TraceMonkey sur les tests concernant la vitesse d’exécution de Javascript. J’ai donc voulu tester les performances de Firefox 3.0.1, Shiretoko pré-bêta1, Opera 9.60 bêta et du dernier Webkit en date sur les tests proposés par Google pour le moteur de javascript V8 qui équipe Google Chrome.

La lecture du résultat est simple. Avoir 100 comme score est la base. Plus le score est important, mieux c’est.

Continuer la lecture de « Concours de vitesse en javascript… »

Et SeaMonkey 2.0 dans tout cela ?

Alors que Shiretoko alpha2 vient juste de sortir (), j’ai envie de parler d’un certain SeaMonkey 2.0, qui se basera sur un Gecko 1.9.1 final (base de Firefox 3.1 alias Shiretoko).

Un bogue intéressant, c’est le bogue 394522 : « Migrate SeaMonkey preferences panes to use <preferences> »

En clair, c’est une volonté d’utiliser les outils du toolkit de Mozilla Firefox et de laisser tomber lentement mais surement le vieux code XPFE qui commence à prendre la poussière.

En effet, si on ouvre les préférences d’un SeaMonkey (version de développement) récente, on s’aperçoit d’un message, qui annonce que la migration est en route.

Le panneau des préférences en cours de migration

En ce qui concerne l’abandon du code XPFE dans SeaMonkey, le code a connu une purge dans ce domaine depuis quelques temps. Cf les bogues 380786 et 386906.

D’ailleurs l’alpha1 de SeaMonkey 2 ne saurait tarder, le code devant être gelé aux alentours du 9 septembre.

Ce sera une bonne nouvelle pour les fans du successeur de la suite Mozilla dont les buts sont précisés sur cette page.

Pour vendre des disques quand on est issu de la star’ac, faut-il le faire à titre posthume ?

Il suffit de regarder les chiffres des ventes. Star’ac 5, « l’accident industriel » Magalie Vaé se plante en beauté… Avec seulement 15 000 exemplaires vendus durant le premier mois d’exploitation de son premier album.

Star’ac 6, Cyril Cinélu… Et comment Magalie Vaé eut sa revanche… Seulement 1650 exemplaires vendus en une semaine…

Star’ac 7, Quentin Mosimann. Première semaine : 11180 ventes. Pas mal. Deuxième semaine : 6059 ventes. Soit à peine 2000 albums de plus que Magalie Vaé… Mais certains annoncent que l’album serait disque d’or (75 000 exemplaires vendus ?)

Mais ce n’est rien en comparaison de l’album posthume de Gregory Lemarchal, vainqueur de la Star’ac 4 : 611 000 exemplaires vendus au deuxième semestre 2007 de « La voix d’un ange »…

Seule Nolwenn Leroy et Jenifer des deux premières star’ac pouvait se vanter de tels scores…

Alors, que souhaiter pour le gagnant ou la gagnante de la 8ième édition de la Star’ac ? De mourir vite pour vendre des albums à titre posthume ?!

Ce qui est plutôt triste à constater…

Les brevets logiciels ? De la bétise pure et dure.

Récemment, Microsoft a prouvé que les brevets logiciels sont de la bétise pure et simple… Il a déposé un brevet pour les touches « Page Up » et « Page Down » qui existent sur les claviers depuis des années… Et sûrement depuis le premier IBM PC de 1981.

Mais ce n’est pas le premier coup d’éclat de Microsoft dans ce domaine. Un brevet est passé un peu plus inaperçu. Le brevet 6,775,781 déposé en 2000 et accepté en 2004 décrit le fonctionnement de Sudo, outil qui date de 1980 !

Dans le jargon technique, on décrit comment un processus initié par un utilisateur simple peut être autorisé à avoir les pleins pouvoir pour effectuer une tache administrative : installation de logiciels par exemple.

Sudo est un outil qui date de l’époque ancestrale des premiers BSD (1980) et qui donc est la preuve de l’existence de ce concept largement avant le dépot du brevet.

On peut lire sur la page de l’outil sudo :

« Sudo was first conceived and implemented by Bob Coggeshall and Cliff Spencer around 1980 at the Department of Computer Science at SUNY/Buffalo. It ran on a VAX-11/750 running 4.1BSD. An updated version, credited to Phil Betchel, Cliff Spencer, Gretchen Phillips, John LoVerso and Don Gworek, was posted to the net.sources Usenet newsgroup in December of 1985. »

Ce qui donne traduit :

« Sudo a été conçu et implementé par Bob Coggeshall et Cliff Spencer aux alentours de 1980 au département de science informatique de SUNY/Buffalo. Il se lançait sur un VAX-11/750 utilisant 4.1BSD. Une version mise à jour, à mettre au crédit de Phil Betchel, Cliff Spencer, Gretchen Phillips, John LoVerso et Don Gworek a été posé sur le forum Usenet net.sources en décembre 1985 ».

Le code source de l’outil « asroot » devenu « sudo » est toujours disponible et lisible via google groups.

L’UAC – introduite avec une préversion de la béta 2 de Windows Vista en février 2006 – n’est que la partie graphique de ce mécanisme. Cependant, l’UAC n’est pas la première interface graphique dans ce domaine.

GKSu existe depuis pas mal de temps. Cet outil graphique pour Su et Sudo existe depuis… février 2004 ! On peut en effet récupérer le code source de gksu 1.0.3 depuis cette page : http://people.debian.org/~kov/gksu/old_stuff/1.0/

La preuve en image… GKSu à l’oeuvre avec une Ubuntu 5.10 (octobre 2005) dans une machine virtuelle sous VirtualBox 2.0.

GkSu sous Ubuntu 5.10

Comme quoi, quand vous verrez des articles élogieux sur telle ou telle fonctionnalité de tel ou tel OS (Windows, Linux, MacOS-X), vérifiez donc que ce n’est pas la pâle copie d’une technologie qui existe déjà.