Faisons quelques mathématiques rigolotes avec le noyau linux :)

Au moment où je rédige cet article, le 4 juin 2018, Linus Torvalds a officialisé la sortie du noyau Linux 4.17.

Il y a un passage très marrant dans l’annonce :

No, I didn’t call it 5.0, even though all the git object count numerology was in place for that. It will happen in the not _too_ distant future, and I’m told all the release scripts on kernel.org are ready for it, but I didn’t feel there was any real reason for it. I suspect that around 4.20 – which is I run out of fingers and toes to keep track of minor releases, and thus start getting mightily confused – I’ll switch over. That was what happened for 4.0, after all.

Une traduction ?

Non, je ne l’ai pas appelé 5.0, même si tous les objets git numérotés étaient en place pour ça. Cela arrivera dans un avenir pas trop lointain, et on m’a dit que tous les scripts de version sur kernel.org sont prêts, mais je n’ai pas senti qu’il y avait une vraie raison à cela. Je soupçonne qu’aux environs du 4.20 – ce qui veut dire que je suis à court de doigts et d’orteils pour garder une trace des versions mineures, et que cela commence ainsi à devenir vraiment confus – je vais basculer. C’est ce qui est arrivé pour 4.0, après tout.

C’est vrai. Faisons un petit peu d’histoire informatique linuxienne. Le noyau Linux 3.0 est sorti après le 2.6.39. C’était en juillet 2011, dixit cet article sur linuxfr.org.

Le cycle de développement est le suivant, à compter du jour du publication.

  1. 2 semaines pour rajouter les nouvelles fonctionnalités, qui donnent la RC1.
  2. 6 à 7 semaines de stabilisation, ce qui nous fait arriver à une RC7 voire un RC8 si nécessaire.
  3. 1 semaine de confirmation pour avoir le noyau suivant en x.y.0

Donc une moyenne de 9 à 10 semaines, ce qui fait 5 révisions mineures du noyau par an.

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Vieux Geek, épisode 113 : MS-Windows 7 Starter Edition, l’ancêtre de MS-Windows 10 S…

C’est parfois étrange la vie. Il suffit qu’on lise un article sur ZDNet consacré à la version de MS-Windows 10 censée combattre les Chromebooks de Google pour que des souvenirs vous reviennent en mémoire.

En effet, pour les personnes qui ont connu la fin des années 2000, un OS de Microsoft est plébiscité : MS-Windows 7 qui prit le relais du pas franchement réussi MS-Windows Vista que l’on surnommait parfois Tourista.

MS-Windows 7 existait en 6 versions. La capture d’écran ci-dessous en fait la liste.

La version dite Starter était prévue à l’origine pour les netbooks qui clonaient ad nauseam le eeePC d’Asus. C’était donc une version destinée à des machines peu puissantes. Les limitations étaient spécialement d’ordre graphique : pas d’effets de transparence, impossibilité de changer le fond d’écran. Autant dire que si l’on aimait pas le logo monocolore en fond d’écran, on n’était pas dans la mouise.

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De l’archaisme des supports de données… :)

Il y a un commentaire sur mon article concernant mes mésaventures informatiques qui m’a fait bondir puis réfléchir… Celui de considérer que les supports optiques et les périphériques de gestion (en lecture et en écriture) des dits supports sont archaïques.

Le graveur me semble superflue dans ta config, tu en as vraiment l’utilité ? C’est un support archaïque…

Merci à la personne qui a posté le commentaire et qui m’a donné l’envie d’écrire ce court billet à vocation humoristique.

Déjà, il faudrait connaître mon utilisation hors vidéo et blog de mon matériel informatique. Si j’ai mis le dit périphérique dans ma configuration idéale, c’est que j’en ai l’utilité, au moins une fois tous les quinze jours pour ne pas dire plus souvent en période chargée.

Il est vrai que les utilisateurs et des utilisatrices ayant vu le jour dans les années 2000 n’ont connu que les supports dématérialisés. Au mieux, ces personnes ont connu les DVD et les Bluray, mais avoir de la musique sur support physique, c’est anachronique.

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Cédons à la tradition : le billet bilan de 2017 du blog :)

Il faut savoir respecter les traditions. Chaque ultime billet d’une année est celui où l’on se doit de faire un bilan.

En décembre 2016, en utilisant l’outil de statistiques de WordPress – qui ne fonctionne plus à cause de certaines limitations de mon hébergeur historique – je tournais dans le demi-million de pages vues avec une bonne moitié de robots de moteurs de recherches.

Un an plus tard, j’ai dû utiliser l’outil de statistique de l’hébergeur, donc les chiffres sont à prendre avec des pincettes, surtout que les données du mois de décembre ont été bloquées au… 6 décembre !

Selon les statistiques fournies, mon blog connait dans les 8000 visites quotidiennes… Énorme ! Soit entre le 1er janvier et le 6 décembre quelque 2,78 millions de visites sur l’année… Une multiplication par 4 par rapport à l’année dernière ? C’est un brin excessif, donc je ne m’attarderai pas dessus. Tout ce que je peux dire, c’est que mon blog est visité. Malgré tout, je ne me considère pas un blogueur influent, loin de là !

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Mes prédictions pour 2018… Chauffe ma boule de cristal libre, chauffe !

J’avais promis lors du billet rédigé comme bilan des prédictions pour 2017 que je m’y attaquerai à l’année 2018 à l’approche de Noël, voici donc ce que j’ai pu voir dans ma boule de cristal 🙂

Malgré la montée en puissance du monde linux bureautique, 2018 ne sera pas l’année du bureau linuxien. Tout comme ne l’a pas été 2017, ni 2016, ni 2015, ni… Et on pourrait remonter facilement à 2007-2008. C’est un peu un « running gag », comme celui de dire que GNU/Hurd 1.0 sortira l’année suivante.

Pour les distributions GNU/Linux, certaines seront pour 2018 un long calvaire. Dans cette liste non exhaustive je mettrais par ordre alphabétique : Artix Linux, Devuan, Frugalware Linux, Mageia, OpenMandriva ou encore NuTyX et Trisquel.

Entre celles n’ayant rien sorti en 2017 ou ont peiné à sortir une version majeure, celles qui utilisent une base qui repart à zéro tous les 12 à 18 mois, et celles qui souffrent d’une équipe si petite que le projet avance à la vitesse d’une tortue rhumatisante, je pense que dans cette liste non-exhaustive, il pourrait y avoir de la casse et certaines ne voyant pas Noël 2018.

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