En vrac’ rapide et libre.

Pour finir la semaine, un petit en vrac’ rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui !

Dématérialisation, piège à… ?

En mars 2010, j’annonçais que je revenais aux supports physiques pour la musique. Deux ans sont passés, et ce que je disais au milieu de l’article est encore plus vrai de nos jours :

Même si j’ai moi même voué aux gémonies à une certaine époque ce bon vieux CD, j’avoue que j’y reviens, car c’est malgré tout un format ouvert.

Quand j’achète un CD qui correspond aux normes définies par le Red Book et non les pseudo CD dits « Copy Controlled » – je peux l’encoder dans le format que je veux : flac (non destructif), mp3, wav, ogg, ou au pire en wma.

Evidemment, cela demande de la place, car il faut stocker les galettes.

J’ai maintenant près de 400 disques soit 380 albums et des bananes (en comptant les albums double ou triple). Ca prend de la place. Ca pollue, c’est encombrant. Soit, mais au moins, je peux les écouter quand je veux, sans avoir besoin d’allumer mon ordinateur avec une connexion à l’internet. Un simple lecteur de CD suffit. 🙂

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Dernières découvertes musicales bandcampienne.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas parler de mes découvertes musicales sur Bandcamp.

La première est l’album « Out Of The Wall » des polonais de Sinusoïdal. C’est un mélange de trip-hop, de musique électronique et d’une voix féminine éthérée. L’album coûte 10 €, mais il les vaut largement. Ecoutez-le, vous verrez bien si vous accrochez ou pas 🙂

Toujours dans le domaine du trip-hop, mais mélangé avec du jazz, et un soupçon de rythme hip-hop, voici l’album « Foolish Things » du suédois YLWFRND. L’album coût 56 SEK (couronnes suédoise), donc quelque chose comme 6,34 €.

Vous aimez la folk instrumentale avec des mélodies agréables, une voix qui n’est pas pesante ? Dans ce cas, écouter donc les opus de Derek Clegg. Son dernier opus « 35 » est un petit bijou. Et cerise sur le gateau, ses albums sont sous licence Creative Commons BY-NC-ND. Merci à Agnes de Destination Passion de m’avoir fait redécouvrir ce musicien.

Toujours dans le domaine de la douceur, l’album d’Epilogues. Du pur sucre acoustique, planant, doux… Rahhh, lovely.

Pour finir en beauté cette rubrique, je tiens à vous faire connaître l’album « Fire EP » du groupe anglais « Trojan Horse ». Vous aimez le rock progressif des années 1970 ? Celui de King Crimson, Genesis de l’époque Peter Gabriel ? Dans ce cas, écoutez donc cet album qui dépote.

Dia del Mercado : « Seven years of dirt », un mélange détonnant.

Dia del Mercado vient de proposer son premier album, « Seven Years of Dirt ». Ce groupe néerlandais comme son nom l’indique nous propose un mélange intéressant et détonnant, dont voici la recette : prenez un peu de Pink Floyd, un peu d’Ennio Morricone, un peu de folk, un peu de country, mettez le tout dans un shaker et secouez bien.

Cet album de 12 pistes, mi instrumental, mi chanté, est un vrai plaisir. Le morceau d’introduction, qui s’appelle « Opening Scene » est un air que les Pink Floyd de l’époque Syd Barret n’aurait pas renié. Et j’avoue que l’oreille ne sait plus où se diriger tout au long de l’album.

Il n’y a pas grand chose à mettre de coté dans l’album. Le plus simple, c’est d’écouter et de vous faire votre propre opinion.

En tout cas, c’est un groupe que je suivrais de prêt pour les prochaines créations.

« Men In Black 3 » : une bonne suite… du premier !

Je l’avoue : je n’ai jamais vraiment aimé le 2ième volet de la saga « Men In Black », qui sentait le réchauffé (comme la torture de Jeebs). J’attendais une vraie suite, et c’est le troisième volet qui l’apporte.

Nous sommes 15 ans après l’arrivée fracassante de l’agent J, qui fait toujours duo avec le rochon et taciturne agent K, toujours dans les rôles du bon et du mauvais flics lors des interrogatoires.

Suite à une bagarre dans Chinatown (digne de certaines du premier film), on apprend des choses sur K… Qui oblige l’agent J a retourné plus de 40 ans dans le passé.

Jouant gentiment avec les paradoxes temporels, ce film nous donne des informations sur le pourquoi du comment de certains éléments du premier film. Et une bande annonce pour vous mettre l’eau à la bouche 🙂

En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ rapide et libre.

Bonne continuation !

Flétrissure, un polar qui porte bien son nom.

Hier soir, alors que l’orage grondait, j’ai terminé le roman policier de Nele Neuhaus, « Flétrissure », parue aux éditions « Actes Sud » en 2011.

Le quatrième de couverture est suffisament intrigant pour donner envie de s’y plonger :

Samuel Goldberg, un vieil homme respecté et influent, est assassiné dans sa riche demeure francfortoise. Fait troublant : l’autopsie révèle que Goldberg, un rescapé de la Shoah, présentait sur le bras des traces du Blutgruppentätowierung, le tatouage que portaient les membres de la Waffen ss de leur propre groupe sanguin… Bientôt les meurtres se succèdent. Chargés de l’enquête, le très distingué commissaire Oliver von Bodenstein et la très prosaïque Pia Kirchhoff comprennent que les victimes partageaient un terrible secret.

Hors de prix en version numérique (17,99 € alors que la version papier est à 21,75 €), je l’ai emprunté à ma bibliothèque municipale.

Nele Neuhaus nous parle d’un épisode peu connu du deuxième conflit mondial, l’exode des populations est-allemande, celles qui vivaient en Prusse Orientale notamment.

Et les personnages de la haute société, coeur de ce roman, sont plus pourris les uns que les autres, les secrets de familles, les morts macabres qui s’ammoncèlent laisse une drôle d’impression.

Par moment un peu fouilli, l’intrigue est très complexe et passionnante pour peu qu’on s’aménage des pauses à chaque chapître de cette enquête qui se déroule durant deux longues semaines…

Lily Cros et Thierry Chazelle : un duo bien sympathique.

Je reviens d’un concert du duo Lily Cros et Thierry Chazelle qui a eu lieu ce vendredi 1er juin à la Bibliothèque de Biganos. Pour la petite histoire, ils ont été déclarés « coup de coeur » par l’Académie Charles Cros en mai 2012.

Ce duo francophone que j’ai pu voir en concert propose des chansons qui donne la pêche, certains titres étant plus mélancolique, pour ne pas dire fleurant l’histoire vraie.

Le concert qui a duré une bonne heure et quart a été un vrai plaisir. Surtout les introductions de Thierry sur certains titres, comme « Ah, les fils de… » ou encore sur « Clint Eastwood ».

Un des titres qui m’a le plus ému, c’est « Le petit écho de la mode », chantée par Lili qui m’a un peu fait penser à Edith Piaf.

Le dernier titre officiel est un hommage à des personnes que nous connaissons tous, les personnes qui ne veulent pas bouger d’un iota, « Monsieur Gaston », qui je dois le dire, a fait mouche.

Le titre du rappel est un titre qui n’est pas conseillé aux oreilles chastes, ce qui a engendré un marché entre le duo et les enfants… Soit se boucher les oreilles, soit laisser 15 jours de répit aux parents 😀

Des extraits sont écoutables sur le site officiel, vous comprendrez alors le pourquoi de certaines de mes remarques au dessus.

J’ai acheté un album que j’ai fait dédicacé, et je dois dire que je ne regrette pas ce concert.

Si le duo passe près de chez vous, allez-y. Vous passerez un excellent moment !

Et encore merci Lily et Thierry, au plaisir de vous revoir en concert !

Version classique ou acoustique ?

De nombreux groupes proposent des versions « acoustiques », un peu à l’image de ce qu’avait fait Nirvana avec son concert « MTV Unplugged » en 1993.

J’avoue que j’avais bien aimé le travail effectué sur l’album « Still », complément de l’album « And All That Could Have Been » des Nine Inch Nails.

Parfois une version acoustique transforme complètement le morceau, lui donnant une profondeur insoupçonné. Le meilleur exemple, c’est « The Fragile ».

D’abord la version d’origine :

Et la version « acoustique ».

Pour tout dire, je n’ai pas de préférences, et les deux sont très bonnes. D’ailleurs pour tout dire, j’écoute l’excellent « Nirvana MTV Unplugged » tandis que je rédige cet article.

D’autres exemples de duo version acoustique / version originale à citer ?

« Between Worlds », premier extrait du prochain album de Roger Subirana.

Roger Subirana, dont je suis un grand fan, a lancé un nouveau projet « XII » (tiens, cela me fait penser à Barclay James Harvest d’un coup), qui est composé de 12 morceaux, chacun inspiré par des oeuvres.

Le premier morceau s’appelle « Between Worlds », et est inspiré de « End Of Dreams » de Nicolas Tomaro.

Me tarde qu’une chose : que cet album soit fini pour me régaler encore une fois 😉