En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Rédigé en essayant de digérer les quelques crêpes qui restaient de la Chandeleur.

Pour le logiciel libre ?

Côté musique ?

  • Premier album hommage à David Bowie, mais attention, pas la pollution de trottoir comme le machin produit pour les 30 ans de la mort de Daniel Balavoine. C’est Amanda Palmer, Neil Gaiman et des amis qui s’y sont collés. Un hommage tout en corde. Jusqu’au 5 mars 2016, 46% des fonds récoltés iront à l’antenne de recherche contre le cancer du centre médical de Tufts.
  • Si vous aimez le post-rock bien sombre avec une ambiance « Dean Can Dancienne », alors les créations d’Anna von Hausswolf sont pour vous.
  • Si vous cherchez du plus léger, genre folk acoustique matinée de blues et un brin psychédélique, alors le premier album des Vaudeville Etiquette est pour vos. Il s’appelle « Debutantes & Dealers »

Bon week-end !

« Allegories » d’In Limbo : un LP concept et savoureux.

Quand une semaine devient musicale, il n’y a rien à faire, sinon s’en mettre plein les oreilles. In Limbo, groupe de rock progressif instrumental normand, a sorti le 3 février à prix libre son troisième LP, « Allegories », après « Interstice » en 2013 et « Somnebuleux » en 2008.

Pour ce nouveau LP, le groupe a développé le concept déjà titillé dans son précédent oups, « Impression in D », dont j’ai parlé en juin 2014.

En gros chaque piste met une note du solfège à l’honneur, avec un petit jeu de mots à la clé.

Même s’il y a une note qu’on peut qualifiée de « chouchoute » étant donné qu’elle a deux pistes qui lui sont dédiées, on retrouve ici la patte du groupe qui sent bon le rock progressif des années 1970. On ne peut pas nier le côté progressif de l’ensemble, chaque piste faisant entre 4 et 9 minutes pièce.

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Wolves and Horses : de l’ambient inventive qui sort des sentiers battus.

Pour nombre de personnes, l’ambient, c’est la musique d’ascenseur. Une production musicale stéréotypée pour faire patienter en attendant que vous arriviez au 25ième étage dans cette petite boite qui ne tient que par quelques fils d’aciers tressés. Désolé si vous êtes sujet à la claustrophobie et / ou au vertige.

Dans ce domaine, nombre de productions tombent dans la facilité de balancer des plages de plusieurs minutes, en utilisant trois ou quatre échantillons sonores en boucle, variant un peu les plaisirs au passage pour dire : « Tu vois, je suis un compositeur » !

J’ai déjà parlé du projet « Cosmic Ground » qui reprend le principe de la musique ambient mais avec un côté sombre et très teinté années 1970.

Récemment, lors du concours que j’avais organisé pour faire gagner un exemplaire de « The Illusion and the Twin » d’Aythis, j’ai appris l’existence d’un projet solo développé par le compositeur belge Christian Saint-Viteux, « Wolves and Horses ».

J’en avais rapidement parlé dans un billet en vrac’, me promettant d’en reparler plus longuement par la suite :

Toujours dans la carresse des oreilles, je demande les oeuvres ambiantes et instrumentale de Christian Saint-Viteux, alias « Wolves and Horses ». Deux albums à me faire « péter » pour mon anniversaire en février prochain ?

Le projet a été assez productif, étant donné que deux albums, un EP éponyme est sorti en mai 2015, un LP dénommé « Every Moment Of Light And Dark » ayant suivi en décembre 2015.

L’EP ne fait que 5 titres pour environ 32 minutes, ce qui laisse une bonne moyenne 🙂

Ce qui m’a fait accrocher dès la première écoute, c’est l’ambiance assez « Vangelienne » qui ressort des pistes. Même si la première piste dépasse les 9 minutes, elle s’écoute sans lassitude. Les pistes s’enchainent sans lassitude. On voit que Christian Saint-Viteux n’est pas tombé dans la facilité de prendre quelques échantillons et de les accoupler à l’infini. Sur ce plan, il me fait aussi penser au travail du compositeur espagnol Roger Subirana ou du compositeur grec Zero-Project.

Mes pistes préférées sur l’EP ? « Under the pale blue moon » et « Tears for the forgotten ». Je dois dire que « Ripples on a pond » arrive sur le podium. Il est assez difficile de choisir, car l’ensemble est des plus agréables à l’écoute.

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En vrac’ musical du mercredi.

Comme chaque mercredi, les derniers albums qui ont carressé mes oreilles.

Pour finir, on peut se dire que l’année 2016 sera sur le plan culturel assez merdique. Outre les décès de Davie Bowie ou de Jimmy Bain, le tournage de Blade Runner 2 est annoncé pour juillet 2016. Nooooooooon !

Bon mercredi malgré tout.

« Revelations Adrift » du groupe Eric Baule : une sacrée claque musicale.

À cause de – ou grâce à – Stéphane Gallay, j’ai pris connaissance du premier LP du groupe Eric Baule qui s’appelle « Revelations Adrift ». Je n’ai pas l’intention de plagier son article, car il a dit pas mal de bons trucs dessus.

Je vais donc essayer de compléter son article. Le groupe a sorti son premier LP en mars 2015. C’est un rock progressif très classique et très moderne à la fois qui nous est proposé. La piste d’introduction en fait qu’une minute et des bananes. Mais la plupart des pistes restantes, c’est dans les 6 à 8 minutes. Une heure et dix minutes de rock progressif bien péchu.

La piste « Redemption » est une série de crochets de gauche et du droit qui vous laisse sans réaction sur votre chaise sauf de dire : que c’est bon ! Pour tout dire que je ne m’étais pas pris une telle dérouillée musicale depuis la première écoute de l’album « Insurgentes » de Steven Wilson.

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