Dans cet article consacré à mes mémoires télévisuelles, je vais vous parler d’une série, que j’avais presque oublié et que le décès du chanteur Joe Cocker m’a fait me souvenir…
Tournée entre 1988 et 1993, diffusée en France avec un an de décalage environ, cette série raconte les aventures de la famille Arnold et de leurs proches, entre 1968 et 1973. Le narrateur désormais adulte, alors adolescent, raconte sa vie, ses amours et ses emmerdes.
Kevin Arnold, joué par Fred Savage, est amoureux de Gwendoline Cooper alias « Winnie », jouée par Danica McKellar. Sur fond de guerre du Viet-Nam, du festival de Woodstock ou encore du scandale du Watergate, on voit les adolescents de l’époque mûrir et devenir petit à petit adulte, malgré les coups de la vie.
Il faut dire que Kevin n’est pas aidé entre son frère ainé qui le déteste et son ami, Paul Pfeiffer, joué par Josh Saviano, qui collectionne les ennuis.
Dans cet épisode, j’ai eu envie de me replonger à une époque lointaine, quand TF1 proposait des émissions culturelles. Ne riez pas, cela a existé. Une émission qui connut « deux saisons », l’une en 1982 (dont je n’ai presque aucun souvenir) et la deuxième en 1986 (qui est resté ancré dans ma mémoire pour son générique en dessin animé), c’était « L’aventure des plantes ».
Une émission de 26 minutes, par série de 13 épisodes qui racontait la vie des plantes et des insectes, que ce soit les plantes vivants les milieux les plus hostiles (par le froid, la chaleur, les conditions d’humidité), les symbioses entre animaux et plantes, les diverses méthodes inventées pour aider à la reproduction des plantes, et bien d’autres choses.
Je dois dire que l’épisode sur les plantes carnivores m’avait fait faire quelques cauchemars…
S’il y a une émission qui a bercé mes jeunes années, c’est bien Discopuce, sur Antenne 2. Séquence de la mythique émission Récré-A2 (1978-1988), elle permettait de (re)découvrir les classiques de la chanson traditionnelle française.
Toute l’équipe de Dorothée à l’époque, que ce soit Jacky, Ariane, François Corbier, William Leymergie, Elfie Astier (connue pour son générique de Tom Sawyer), poussait la chansonnette avec des costumes d’époque. Evidemment, c’est très daté, mais je me dis que c’était quand même un minimum de qualité, non ?
Comment ne pas se dire que ce genre d’émissions télévisuelles était d’un autre niveau que ce que propose les chaines commerciales et leur télé-réalité qui ferait passer le premier loft pour un film digne d’être oscarisé, ou presque…
On va commencer par du lourd, avec une série sûrement est plus connue pour son clip que pour son contenu, j’ai nommé le dessin animé PacMan.
Inspiré du jeu vidéo du même nom, cette série n’a durée qu’une quarantaine d’épisode. Elle nous montre la dure vie de PacMan et sa famille poursuivi par les fantômes… Et puisqu’on parle du clip, voici le chef d’oeuvre chanté par William Leymergie…
Désolé – ou pas – si vous avez la musique en tête pour le reste de la journée 🙂
Quand on a grandi entre 1975 et 1985, les références d’émission pour la jeunesse sont nombreuses. En dehors de l’ultra-connue « Ile aux enfants », il faut citer d’autres émissions. Commençons par « Les visiteurs du Mercredi » (1975-1982).
Diffusée par TF1 qui était encore une chaîne publique à l’époque, l’émission proposée par Christophe Izard fut présentée par Frédérique Hoshédé alias Dorothée (janvier à juin 1975), puis par Soizic Corne. Elle a permis de diffuser des dessins animés assez mythiques, comme la première génération de « Scooby Doo », « Le Capitaine Caverne », « Satanas et Diabolo », « Calimero » mais aussi des séries comme « Le Club des Cinq », « Matt et Jenny », « L’autobus à impériale ».
En face, une autre émission mythique, sur Antenne 2, avec Récré A2 (1978-1988). Autour de Dorothée, on retrouvait François Corbier, Jacky, Ariane, Cabu, William Leymergie, mais aussi Fabrice (qui présenta La Classe sur FR3 quelques années plus tard) ou encore Gérard Majax.
Et côté séries, la liste serait tellement longue que ce serait lassant. Mais citons entre autres, « Goldorak », « Candy », « Les mystérieuses cités d’or », « Albator » et « Albator 84 ». En images réelles ? « San Ku Kai », « Zora La Rousse », « Monsieur Merlin ». Et encore j’ai du en oublier.
Mon enfance a été bercée par les génériques les plus étranges et parfois vraiment clichés et stéréotypés qu’ils soient possible d’imaginer.
Préparer le pop-corn, y a du lourd. L’un des premiers génériques, c’est celui d’une émission produite par Christophe Izard. Non, ce n’est pas « L’Ile aux Enfants », mais « Les visiteurs de Noël » qui a été diffusé entre 1976 et 1982.
Générique entièrement animé, les clichés sont nombreux. Je vous laisse les découvrir. J’ai pris la version chantée par Marie Myriam.
Deuxième générique qui m’a marqué car long, et assez étrange (pour ne pas dire pire), c’est celui de la série « Les 400 coups de Virginie ».
Dans le précédent épisode, j’évoquais le massacre de certains génériques de séries japonaises et autres sentai produit entre 1975 et 1985 et diffusé sur les « trois chaines en couleurs » pour reprendre une partie des paroles de l’adaption de « No particular place to go » de Chuck Berry par Claude Moine alias Eddy Mitchell.
J’avoue qu’à l’époque, le nombre de séries américaines que je regardais proposait soit le générique d’origine, souvent instrumental soit en langue anglaise.
Cependant, il m’est resté en mémoire quelques séries dont parfois la traduction du titre d’origine est un massacre pur et dur. Commençons par la série maudite, « Diff’rent Strokes » (1978-1986), plus connu en France sous le nom de « Arnold et Willy ».
Cette série parle de l’adoption par un riche homme d’affaire de deux enfants noirs ceux de sa gouvernante mourante, joués par Gary Coleman et Todd Bridges. Cette sitcom est très célèbre. Mais le destin des acteurs et actrices est assez morbide.
Gary Coleman (Arnold) : ruiné par ses parents qui avait siphonné ses cachets, il sera condamné pour coups et blessures. Ne trouvant plus de rôle, il deviendra gardien de parking et décède en 2010 à l’age de 42 ans.
Todd Bridges (Willy en VF, Willis en version originale) : est tombé dans le duo drogue et alcool, puis a connu la prison.
Dana Plato (Virginia en VF, Kimberly en version originale) : arrêtée pour vol à main armée, a posé pour Playboy et a tourné dans un film érotique. Suicide par overdose de médicaments en 1999. Elle avait 34 ans.
Voici le générique original, avec la chanson anglaise. Au moins, la musique d’origine a été conservée pour la VF.
Passons ensuite à une des plus célèbres séries policières américaines, multi-rediffusée et encore de nos jours. Oui, je parle bien de « Starsky et Hutch », en version originale « Starsky and Hutch » (1975-1979).
Quand on est né dans les années 1970, on a le souvenir de certains sentai (les supers héros japonais en images réelles) et de certains dessins animés. On a aussi le souvenir de génériques souvent très guerriers, aux paroles souvent très recherchées. Mais les versions originales sont… originales souvent et spéciales 😉
Commençons par un des premiers sentai diffusés en France, « Uchu kara no messeji: Ginga taisen » devenu « San Ku Kaï » en France. On se souvient surtout de la musique très synthé disco d’Eric Charden. La version originale est plus « sobre ».
Faisons un bond de quelques années. Vers 1982 – 1983, une série est diffusée sur Antenne 2, « Uchuu Keiji Gavan » devenue « X-OR ». Je vous laisse découvrir la version originale du générique.
Mais le massacre ne s’arrête pas aux séries en images réelles. Parlons un peu des animés de la même période qui n’atteigne pas quand même le massacre du générique de « Dragon Ball Z » qui est un peu un cas d’école.
Et même s’il est impossible d’être exhaustif, je vais essayer de parler des séries qui m’ont plus marqués.
Et commençons par les dames, et l’adaptation du roman « Die Rote Zora und Ihre Bande » de Kurt Held, alias « Zora La Rousse », une série Germano-Helveto-Yougoslave de 1978. Diffusée en 1981, la série se situe dans la Yougoslavie (en Croatie ?) dans les années 1930.
Ce sont les aventures d’une bande de jeunes orphelins vagabonds qui vivent de menus larcins dirigée par une jeune fille rousse, Zora. L’actrice qui interprète le rôle éponyme Lidija Kovačević est devenue professeur de lettre après sa courte carrière d’actrice.
Inutile de présenter cette série, le générique d’une des seules diffusions de cette courte série suffira à faire renaître la nostalgie.
Cependant, la production française était loin d’être insignifiante à l’époque. Spécialement pour certaines séries devenues cultes par la suite.
Dans l’épisode de cette série de billet 2, j’évoquais l’émission « Temps X ». La sortie du coffret – qui est à mon humble avis une sacrée arnaque ne serait que pour le contenu (12 épisodes sur les 76) de la série UFO Robot Grendizer (connu en France sous le nom de Goldorak), m’a donné envie de parler des dessins animés qui ont marqué l’enfance des vieux trentenaires et jeune quadragénaires de ma génération.
En dehors de Goldorak (1976), qui était un des premiers dessins animés japonais à être diffusé, comment passer à côté de Candy (1976) ?
La série fut censurée pour éviter de traumatiser les enfants, car Anthony est tué dans la version d’origine fut simplement rendu handicapé. Cependant, c’est une série très violente : combien de personnages sont tués ou estropiés ? C’était quand même très « cash » à l’époque.