« L’héritage des Damnés » : un très bon petit thriller fantastique.

Via le blog d’Agnès, j’ai entendu parler d’Isabelle Rozenn-Mari, auteure indépendante. Ayant pu gagner via le concours qu’elle organise pour l’ouverture de son site un livre, j’ai choisi « L’héritage des Damnés« . C’est un thriller fantastique de haute volée.

Sans vouloir vous spolier le plaisir de lire ce roman d’un peu moins de 300 pages en version papier, je vais vous résumer l’intrigue de départ en quelques lignes.

Irlande, début du 17ième siècle, en 1601 pour être plus précis. L’Angleterre d’Elisabeth 1ière continue la conquête de l’Irlande. Dans une province, de mystérieuses disparitions de jeunes filles font monter la colère des paysans d’un comté. Des rumeurs circulent, parlant de pacte avec le Malin…

C’est via un long prologue que nous somme plongés dans cette histoire…

Pourtant, dès le premier chapitre, nous somme presque 300 ans après, en 1893, dans le Massachussets, dans une ville du nom d’Ashmont. La protagoniste arrive dans ce petit village bien étrange qui semble connaître un étrange destin… Surtout les jeunes filles de ce village.

J’avoue que j’ai adoré ce livre. Cependant, il faut attendre la bonne moitié du livre pour que l’action s’emballe. L’intrigue chauffe lentement, comme un moteur diésel. Oui, je sais l’image n’est pas jolie, mais la montée en puissance m’y a fait penser !

On se laisse emporter par le style de l’auteure qui sait nous effrayer sans tomber dans le trop plein de détail. Je ne vous dévoilerais pas la fin, mais je peux vous dire qu’un retournement intéressant arrive peu avant la fin.

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Quelques publications non bloguesques :)

En dehors de ce blog où j’écris plus ou moins régulièrement, j’écris aussi dans d’autres cadres.  Outre un projet ambitieux qui est en cours de finition, du moins en partie (un gros tiers), j’ai écrit un petit récit rapide, inspiré de ma série de billets « Vieux Geek« .

Il s’agit de « Mémoire d’un vieux Geek« , publié chez Atramenta, en lecture libre. Ce n’est pas de la super grande littérature, mais c’était une volonté de publier un texte volontairement pas trop technique. Vos retours seront les bienvenus.

Et si vous fouillez dans les magazines de votre libraire préféré, au rayon « micro-informatique », vous verrez que j’ai participé aux magazines Linux Identity Kit n°23 et Linux Identity Duo Pack n°23.

Ce n’est pas ma meilleure prose, mais mon but était de répondre à une demande qui m’avait été faite. Comme ce n’était pas un billet sponsorisé ou autre cochonceté de ce style, j’y ai répondu avec grand plaisir.

Que dire de plus ? Bonne lecture 🙂

Le HTML DRMisé ? Ultime volonté d’adapter l’internet à l’économie qui l’a précédée ?

L’internet… Ce bouc émissaire bien idéal qui a pris le rôle du Grand Méchant dans les propos des hommes et femmes politiques les plus conservateurs, et dans les propos des lobbys de production de contenus culturels, vous savez les machins fades et insipisde qui remplissent les médias classiques : aussi bien au niveau de l’audio, que de la vidéo et que de l’écrit.

En lisant un coup de gueule de Seb Sauvage, on peut comprendre l’étendue du danger et de la volonté de mettre sous le boisseau l’internet, vecteur de diversité. Je cite les morceaux intéressants :

Le draft s’appelle EME (Encrypted Media Extensions): http://www.w3.org/TR/encrypted-media/. C’est une API permettant de standardiser l’interfaçage des navigateurs et des systèmes de DRM. Dans la pratique, vous ne pourrez pas enregistrer les vidéos. Le navigateur passera le contenu chiffré au module DRM qui se chargera de décoder les trames.[…]
Certes, cette norme est uniquement orientée vidéo, mais après la vidéo, que croyez-vous qu’il va se passer ? Il y a plein de monde qui attend à la porte pour avoir sa petite couette confortable de DRM: Les photographes pour empêcher la « copie » de leurs photos, les maisons de disque pour restreindre l’écoute, les agences de presse et maisons d’édition pour empêcher le vilain copier-coller, les webmasters neuneus pour « protéger » leur code HTML/javascript.

Les industries culturelles – quelle oxymore déjà dans l’union de ce deux mots – n’a pas compris que les DRMs, la gestion (ou plutôt restriction) des droits numériques est rejetée par les utilisateurs et que c’est une impasse ? Autant une impasse que la dispendieuse Hadopi (41,48 millions d’euros dépensés en 4 ans) dont le bilan est plus que sujet à caution.

Que la volonté d’avoir une économie de rente – comme celle des droits d’auteurs qui font qu’Apollinaire ne s’est elevé dans le domaine public que 95 ans (au lieu des 70) après son décès (une sombre histoire de droits prolongé pour les personnes morte pour la France et les deux conflits conflits qui ont gelés le compteur) – est incompatible avec un réseau décentralisée, où la copie ne coûte rien en frais de reproduction ?

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En vrac’ rapide et culturel.

Pour animer un peu ce mois d’août décidément léthargique, un petit en vrac’ rapide et culturel.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

Camilla Läckberg : où comment tomber de Charybde en Scylla et comment économiser au minimum 22 €…

Je viens de finir le 7ème opus de la série Erica Falk, et je n’ai à dire qu’une chose : c’est le deuxième volume en trop pour la série. Déjà en juin 2012, je disais tout le mal que je pensais du précédent roman de la série, « La Sirène ».

Mais « Le Gardien de phare » est encore pire. Oui, c’est possible. Malheureusement…

Couveture du tome 7 de la série Erica Falk

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