Vieux geek, épisode 362 : « Eureka! », le jeu d’aventure qui vous récompensait financièrement.

Des jeux d’aventures, qu’ils soient textuels, graphique, point’n’click ou autre, il en existe des centaines, voire des milliers. Sur la bible qu’est CASA, on dépasse les 10 000 entrées !

Il y a cependant un jeu britannique, sortit en 1984 qui a fait parler de lui, c’est « Eureka! ». Le scénario du jeu est écrit par Ian Livingstone, qui était surtout connu pour la série « Défis fantastiques » des livres-jeux dont vous êtes le héros.

Sorti pour le duo Commodore 64 – sur deux disquettes ce qui en dit beaucoup sur sa longueur – et ZX Spectrum, c’est un jeu basé en Europe, avec 5 étapes :

  • La préhistoire
  • La Rome ancienne
  • La Bretagne du roi Arthur
  • L’Allemagne durant la deuxième guerre mondiale
  • Les caraïbes modernes

Si on pouvait jouer les quatre premières parties dans l’ordre que l’on voulait, pour débloquer l’ultime partie, il fallait jouer dans l’ordre. Un peu comme Rick Dangerous II dans l’idée où le dernier monde ne se débloquait qu’à la fin des quatre premiers. Il y avait cependant un point intéressant. Domark qui éditait le jeu proposait la somme de 25 000 £. Apparemment, il y a eu une version française avec 250 000 francs à la clé (soit 77 363,86€ en comptant l’inflation), mais je ne l’ai pas trouvé dans mes recherches.

Je vais donc vous montrer le tout début du jeu en action, sachant qu’il y a plus d’une centaine d’étapes pour finir la première époque. Du moins une fois qu’on a vaincu le petit jeu d’arcade d’introduction ! Cependant, dans la version que j’ai trouvé, les jeux d’arcade étaient désactivés ?!

Pour la petite histoire, le prix fut remporté par Matthew Woodley, un grand-breton qui travailla par la suite pour Domark. Les graphismes étaient sympathiques pour 1984, la bande son digne du SID qui équipe le Commodore 64.

Avec la solution – et de la chance car on en a parfois besoin – on peut finir le jeu en une bonne heure voire une heure et demie. Peut-être que je finirai un jour le jeu par curiosité, mais c’est pas dit 🙂

Vieux geek, épisode 361 : Macadam Bumper, un des premiers jeux d’Ere Informatique sur Amstrad CPC.

J’ai déjà eu l’occasion de parler plusieurs fois de jeux d’Ere Informatique, éditeur français mythique des années 1980.

J’avais évoqué les jeux d’aventures textuels publiés par Ere Informatique en septembre 2015, ou encore de « L’arche du Captain Blood » en juillet 2017.

Dans les premiers jeux publiés pour l’Amstrad CPC se trouve un mythique jeu de flipper, « Macadam Bumper ». Celui-ci était tellement bien protégé que dans certains émulateurs, le CPC émulé fait un redémarrage complet.

Grâce à la fiche du jeu sur CPC Power, j’ai pu récupérer une version en français fonctionnel. Le jeu a été développé par Rémi Herbulot à la programmation avec Michel Rho aux graphismes à qui l’on devra quelques mois plus tard l’excellent « Crafton et Xunk ».

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Vieux geek, épisode 360 : Doom pour la SNES, le port de l’impossible :)

Dans l’épisode 355 de la série vieux geek, je parlais du port de Wolfenstein3D pour la SNES.

J’ai appris assez récemment – il y a deux ou trois ans de cela – qu’un port de Doom existait pour la SNES. Doom pour la SNES ? J’avoue que j’étais curieux de voir la gueule du résultat. J’ai donc profité d’un dimanche après-midi tranquille pour me lancer dans l’aventure Doom pour la SNES. Le port est sorti en 1995, donc vers la fin de vie commerciale de la SNES, la Nintendo 64 étant sortie courant 1996 au Japon.

J’ai par ailleurs parlé du très bon et réussi Doom 64 pour la Nintendo 64 dans l’épisode 359 de la série vieux geek.

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Vieux geek, épisode 359 : Doom64 pour la Nintendo 64, une version vraiment complète :)

Dans l’épisode 355 de la série vieux geeks, je parlais du port de Wolfenstein3D pour la Super Nintendo. Port que j’avais qualifié, je cite :

En tout cas, j’avais entendu dire que la version avait été censurée, mais à ce point, c’est du grand art.

En 1997, alors que la Nintendo 64 commence sa vie commerciale, un port du jeu Doom64 est proposé par Midway Games. Ici, point de censure : il y a du sang, des tripes, et c’est vraiment un public adulte auquel s’adresse ce jeu. Ce qui est normal. Le joueur (ou la joueuse) cible de Nintendo a connu la NES étant enfant, la SNES en tant qu’adolescent. Il était normal que la Nintendo 64 soit un peu plus adulte.

Le scénario ? Il prend la suite de Doom 2. Suite à un rapport du Doom Guy, les bases démoniaques installées sur Phobos et Deimos sont bombardées. Malheureusement, malgré les efforts déployées, les forces maléfiques ont trouvé le moyen de revenir incognito. De nouveau, le Doom Guy est envoyé sur les lunes de Mars pour régler une nouvelle fois leur compte aux forces maléfiques.

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Ah, les jeux d’aventures semi-textuels… Quand y en a plus…

…Il y en a encore. J’ai déjà parlé de ce genre de jeux que j’aime beaucoup, même si 85 à 90% d’entre eux sortent en anglais et en espagnol. Si on va sur CASA, un site qui répertorie les jeux d’aventures textuels, il y a – fin septembre 2024 – selon les statistiques du site 7461 jeux en anglais, la deuxième position étant l’espagnol avec 733 jeux, le français étant loin avec seulement 204 jeux.

J’ai déjà parlé plusieurs fois des jeux d’aventures textuels, car je les ai connus dès le début de ma vie informatique (vers 1988-1989) avec des titres comme Sram ou Sram 2 comme je le disais dans ce billet de septembre 2015.

De nombreux créateurs de jeux d’aventures ont été publiés au fil des années et sur toutes les plateformes. C’est ainsi que j’avais parlé de Jade (pour l’Amstrad CPC) en juillet 2019.

Dans le monde du Commodore 64, il y a un outil plutôt récent, car datant de 2016 qui permettent de faire des jeux semi-textuels avec des actions en utilisant des mots clés via le joystick. C’est le système D42, jadis commercialisé par Protovision et qui est désormais un freeware.

Les deux seules langues supportées sont l’allemand et l’anglais. Bah, c’est pas grave 🙂

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Vieux geek, épisode 357 : H.U.R.L, le fps non-violent qui sent mauvais :)

Si on dit FPS, on pense tout de suite à Doom (celui de 1993 ou de 2016), Quake, Half Life (1 ou 2). Bref, que des jeux où il y a une certaine violence.

Cependant, j’ai eu l’occasion par deux fois de parler de FPS non-violents. Que ce soit avec Chex Quest ou Super Noah’s Ark.

Cependant, il serait dommage de ne pas parler d’un titre sorti en 1995, H.U.R.L. C’est un FPS non violent où le joueur doit nettoyé les niveaux de toutes les ordures et de la saleté qui traine.

On récolte des ordures que l’on peut échanger à un distributeur contre des ballons d’eau, du savon ou encore de la lessive. Cependant, c’est plus un Wolf3D-like qu’un Doom-like. En effet, tous les murs sont à 90°.

Nos ennemis ? Des tornades ou encore des canards qui prendront un malin plaisir à vous salir. Quand la barre de saletés est remplie, le joueur perd et doit recommencer. Mais le mieux est de vous le montrer en action.

Vous avez vu, on est vraiment dans la non-H.U.Rviolence à son paroxysme. Ce qui manque, c’est un sélecteur de difficulté qui fait que tous les joueurs, même les moins habiles, ont droit au même niveau. C’était un jeu un peu bizarre, et prêt de trente ans après sa sortie, il est toujours aussi bizarre !

Vieux geek, épisode 356 : « Return to Danger » et « Ultimate Challenge », les deux extensions pour « Spear of Destiny »

En 1994, près de deux ans après la sortie de la préquelle de Wolfenstein 3D nommée « Spear of Destiny », Formgen qui avait déjà publié la préquelle publie deux extensions. Ce sont les missions 2 alias « Return to Danger » et 3 alias « Ultimate Challenge ». Dans les deux extensions les nazis ont encore volé la lance de la destinée, celle qui a percé le flanc du Christ sur le mont Golgota.

Bref, outre le fait que la lance soit très mal gardée, le joueur est envoyé dans deux extensions de 21 niveaux pour reprendre à chaque fois la lance qui est décidément mal gardée. L’extension mission 2 est plus dure dès le départ, même en niveau de difficulté minimale, on est rapidement à court de munitions juste au moment où des soldats avec des mitraillettes vous ont dans le viseur… Ouille, ça pique.

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Vieux geek, épisode 355 : Wolfenstein3D pour la SNES, une version bien censurée.

Quand Wolfenstein3D est sorti en 1992, il a surpris par sa violence, son sang omniprésent, sur sa thématique orientée Allemagne du IIIe reich. Après tout, le jeu se passait durant la seconde guerre mondiale, c’était difficile d’y couper.

Nintendo intéressé par le succès du jeu a commandé un port pour sa console la plus puissante de l’époque, la SNES ou plus connu sous le nom de Super Nintendo.

Mais Nintendo étant orienté public familial, le port a été fortement censuré, pour ne pas dire expurger de tout ce qui était sulfureux.

Liste des modifications ? Elle est non exhaustive.

  • Les bergers allemand ont été remplacés par des rats mutants.
  • Le IIIe Reich et tous ses symboles ont été remplacés par des illustrations plus neutre. On ne combat plus l’Allemagne Nazie, mais le « Master State » dirigé par Adolf Trautman, un Adolf Hitler sans sa célèbre moustache.
  • Le sang a quasiment disparu. Sa seule présence est quand notre vie descend en dessous des 25% du total d’origine.

Les graphismes de la barre inférieure sont inspirés de ceux de la version pour Apple IIGS qui était en développement à l’époque. Le seul bon point, c’est qu’on a enfin une carte du niveau en pressant sur le bouton select de la manette de la SNES.

Vous avez pu le voir, entre la version d’origine pour PC et celle pour la SNES, les différences sont notables. J’ai eu du mal avec la version SNES, n’ayant pas de manette pour gérer le jeu. En tout cas, j’avais entendu dire que la version avait été censurée, mais à ce point, c’est du grand art 🙂

Il n’est pas besoin d’avoir de la mémoire à foison pour faire des jeux inventifs et parfois prenant.

J’adore les concours de programmation, surtout quand on met une limite dure. Comme pour le concours Craptastic 2024 organisé par le magazine Reset 64. Le but est simple : faire des petits jeux en utilisant au maximum 4 Ko de mémoire vive, les programmes compressés étant acceptés.

J’ai donc récupéré l’archive des 31 créations du concours Craptastic 2024 et je vais vous présenter rapidement mes 3 coups de coeurs.

Le premier ? « Golf Dash ». Un jeu classique où on contrôle une balle qui doit aller dans un trou, sachant que la balle ne s’arrête que si elle rencontre un obstacle. Voici donc les 10 premiers niveaux des 17 du jeu.

Le deuxième ? « Hydrogen ». Un casse-brique inversé avec la raquette en haut. Ça fait tout drôle et ce n’est pas si évident que cela ! La preuve en vidéo…

Le troisième ? « Stop the Bomber » de Skyberron. Un jeu où il faut désarmorcer les bombes posées par un terroriste. Si une bombe explose, on perd une vie. Et le terroriste est vaincu si on le touche 10 fois. On monte ensuite de niveau et ça devient un peu plus rapide… Un jeu rapide et nerveux, la preuve en vidéo.

J’aurais pu aussi citer « Crac Pac », un jeu qui fait un peu penser à « Jetpac » sur le ZX Spectrum, mais le jeu est bugué au troisième niveau.

Je vous laisse regarder les jeux rendus disponibles, peut-être d’autres vous parleront plus qu’à moi 🙂

Escape room, un escape game pour le Commodore 64.

Je dois dire que je n’ai pas très souvent joué à des escape games. Je n’en ai pas eu trop l’occasion, et les rares fois où j’ai pu le faire, j’ai franchement apprécié cela.

C’est en se basant sur le principe des escape games que Patrick Patul a utilisé le moteur de jeu D42-Adventure System pour faire un jeu reprenant le principe des escape games mais avec un principe de base : s’échapper de chaque salle proposée en résolvant des énigmes à la difficulté croissante.

Le jeu est disponible en anglais et en allemand. L’interface D42 se pilote au joystick ou à la souris. Il suffit alors de cliquer sur une action, puis sur un objet que l’on peut utiliser. C’est une forme de point’n’click textuel qui est très simple d’emploi.

Au moment où je rédige cet article, j’ai déjà résolu les trois premières salles et je dois dire que la difficulté est bien croissante. Heureusement on peut sauvegarder sa progression, c’est pas plus mal. Mais le mieux est de vous montrer la résolution de la première salle qui n’est pas si compliquée que cela au final.

Ce qui est bien, c’est que le jeu propose plusieurs musiques différentes – peut-être une par niveau ? – et qu’il est accessible avec un niveau d’anglais que je qualifierai d’intermédiaire. Quant aux premiers niveaux, ils se résolvent avec une quinzaine d’étapes environ.

En tout cas, il est très net que je me noterai la solution de chaque niveau pour ne pas repartir de zéro dans une pièce donnée. C’est sûrement un jeu qui vous plaira si vous aimez vous faire des nœuds au cerveau pour vous évader de chaque salle ! Et non, je ne pense pas que je publierai la solution complète en vidéo. Encore faut-il que j’y arrive 😀