En vrac’ mercurien et culturel.

Un très court en vrac’ consacré à la culture cette semaine.

Côté livres et apparentés ?

Côté musique ?

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂

Bon mercredi !

« Nous sommes des nains sur les épaules d’un géant » : Une vérité trop souvent oubliée ?

Que ce soit dans le monde du logiciel libre que dans celui de l’auto-édition, cette maxime attribuée à tort à Blaise Pascal (1623-1662) ou encore à Isaac Newton (1642-1727) et qui est en réalité celle de Bernard de Chartres (1130-1160), est trop souvent oubliée. Sa version latine étant « nani gigantum humeris insidentes ».

Dans les deux domaines concernés, on retrouve des personnes qui oublient une base de leur formation, qu’elle soit académique ou typiquement celle liée à l’autodidactie.

Dès qu’on s’amuse à gratter le papier ou à utiliser des outils pour créer des distributions qu’elles soient basées sur Debian, Ubuntu, Slackware Linux ou encore Archlinux, il ne faut pas oublier que nous sommes redevables de nombreuses personnes qui ont abattu des tonnes de travail auparavant pour nous simplifier la tâche.

Quand je rédige un texte littéraire, il faut savoir rester modeste ce ne sera jamais une composante d’une collection prestigieuse comme la Pléïade, je n’aurais jamais pu le faire sans des années passées sur le banc de l’école, du collège et du lycée à apprendre à écrire un français à peu près potable. En clair, un français écrit qui ne contient pas quinze fautes en seize mots. Je ne prétends pas avoir le français écrit d’un Jacques Capelovici aussi connu sous le surnom de Maître Capello. Loin de là, même !

De même, il y a une chose que semble oublier nombre de personnes qui se pique d’écrire ou de proposer des logiciels (quelque soit le niveau de complexité du simple archiveur à l’image ISO complète), c’est que publier signifie rendre public. Donc, s’ouvrir à la diversité des personnes qui récupèreront une copie de votre travail.

Continuer la lecture de « « Nous sommes des nains sur les épaules d’un géant » : Une vérité trop souvent oubliée ? »

Le monde de l’auto-édition : À grand espoir, grande déception ?

Je suis un auteur auto-édité, comme de nombreuses personnes qui grattent le papier physique ou électronique, depuis la mi-2014.

Étant un vieux de la vieille, j’apprécie autant les livres physiques que les livres électroniques. Pour publier ma trilogie de SF dystopique, aussi bien en format papier qu’électronique, cela m’a coûté une certaine somme. En gros, dans les 88€ à chaque fois.

J’aurais pu passer directement par Amazon, et j’aurais économiser les dits 88€ depensés à chaque publication. Mais à l’époque, Amazon ne proposait pas de format papier, et je ne voulais pas risquer de proposer des livres électroniques vérolées par les inutiles et contre productives DRMs.

Comme j’aime à jouer la transparence, je peux vous dire que sur ma première trilogie qui m’a coûté 264€ à faire publier, au 20 avril 2016, j’ai touché un peu moins de 175€, dont près de 20€ en attente de reversement.

droitsDonc, j’en suis encore de 100€ de ma poche. Autant dire que je vais bientôt pouvoir ouvrir en compte numéroté en Suisse ou dans un autre trou noir fiscal… Ou pas ! 🙂

Déjà, il faut arrêter de rêver sur l’idée qu’on puisse se faire des testicules en or. Comme je l’ai dit dans un autre article, concernant la disponibilité de mon dernier roman, dans le monde de l’auto-édition, il y a beaucoup de personnes qui participent, et très peu d’élu(e)s.

Si on arrive à voir du 3 ou 4% d’auteur(e)s auto-édités qui signent avec des grosses écuries éditoriales, c’est vraiment le bout du monde

Pour info, le texte est disponible sur Amazon qui semble rechigner à le faire passer en gratuit. Il est donc, temporairement je l’espère, à la somme folle de 0,99€. Sans DRMs.

Vous ne voulez rien payer ? Il est toujours disponible sur Kobo et Atramenta.

Mais il y a d’autres sources de déception, le premier point étant le trafic de commentaires complaisants, le deuxième étant les auteur(e)s qui sont obnubilés par leur promotion au point de devenir aussi légers que des dames hippopotames enceintes.

Continuer la lecture de « Le monde de l’auto-édition : À grand espoir, grande déception ? »

En vrac’ mercurien… euh, marsien ;)

Un rapide en vrac’ uniquement culturel. Pour changer et publié avec quelques heures d’avance ! Et marsien ? Mardi, c’est le jour du dieu Mars (Arès pour les grecs), sauf erreur de ma part.

Côté livres et apparentés ?

  • Dans la catégorie « roman à éviter après avoir lu l’extrait proposé gratuitement », je demande « Régis » de James Osmont. Outre la couverture qui est peu attrayante, je n’ai pas accroché au personnage psychotique et surtout à l’utilisation des attentats de novembre 2015 comme point de départ chronologique. À vous de voir, car les coups et les douleurs
  • Si vous aimez les romans noirs, qui font un peu penser à l’ambiance du « Nom de la Rose » pour le côté unité de lieu, alors « De pierre et de sang » pourra vous plaire. Merci à Agnès de me l’avoir fait découvrir.
  • Pour finir, un petit peu d’auto-promotion pour mon dernier roman en accès libre. Après sa disponibilité sur Atramenta, je l’ai rajouté sur Kobo sans DRMs. Pour Amazon et sans DRMs ? En cours, car il est encore payant pour le moment, même si c’est pour l’euro symbolique, du moins au 19 avril 2016. Sa gratuité ne saurait tarder.

Côté musique ?

  • Prenez de la pop, rajoutez du psychédélique, un peu de rock, et secouez bien. Vous obtiendrez l’album « Watermelon Summer » d’Annabelle Chairlegs.
  • Dans la catégorie pop-rock indépendant et originaire du pays de l’érable, je demande le groupe Chocolat… 🙂
  • Dans le genre WTF, je demande Desampa qui mélange musique électronique, soul et r’n’b. C’est du spécial 😉

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂

À plus !

Publication de mon dernier roman « Un mois d’octobre sans fin… » en accès libre.

Comme je l’avais annoncé le 30 mars 2016, je publie en accès libre sur Atramenta mon dernier roman en date. Au début, j’avais prévu le classique duo formats papier et électronique payants.

Cependant, j’ai décidé de ne pas le faire cette fois. Quelle folie me pousse à offrir un tapuscrit de près de 170 pages A4 gratuitement sous licence Creative Commons CC-NC-ND 3.0 ?

Quelle mouche maladive m’a piqué ? Aucune. Au début, je comptais faire comme pour ma trilogie de science-fiction. Mais j’ai changé d’avis. Voici la couverture :

Si vous voulez juste accéder la page du roman, la voici, en vous souhaitant une bonne lecture au passage : http://www.atramenta.net/lire/un-mois-doctobre-sans-fin/58361

Ajout au 15 avril 2016 : disponible sur Kobo, toujours en gratuit : https://store.kobobooks.com/fr-fr/ebook/un-mois-d-octobre-sans-fin

Ajout au 26 avril 2016 : disponible sur Amazon, finalement en gratuit : http://www.amazon.fr/Un-mois-doctobre-sans-fin-ebook/dp/B01E4JOPR6

Les trois versions sont garanties sans le moindre DRM.

Pour les autres personnes, voici les raisons de cette publication non payante :

  1. Pas envie de tomber dans le travers de l’auteur(e) auto-édité(e) qui va draguer tous les webzines dédiés et les blogueurs litteraires pour quémander une lecture et une bonne critique. Travers à mettre en relation avec le trafic de bons commentaires sur des sites comme Amazon.
  2. Je voulais laisser mon texte accessible au plus grand nombre. Même si cela coupe les personnes allergiques aux livres électroniques sur le bord de la route. Ce qui désole au passage.
  3. J’avais envie de ménager mes finances, tout en sachant que même avec une promotion XXL je rentrerai difficilement dans les frais engagés, car je ne passe pas par Amazon.
  4. Enfin, c’est un texte qui a été difficile pour moi d’écrire, l’année 2015 ayant été une succession d’emmerdes.

C’était aussi pour moi une façon de dire aux auteur(e)s qu’il faut arrêter de croire que des « testicules en or 24 carats » sont au bout de la route pour les auteurs auto-édités.

Aussi bien Jérôme Dumont, qu’Isabelle Rozenn-Mari, Wendall Utroi ou Christelle Morize confirmeront cela. Dans les auteur(e)s auto-édité(e)s que j’ai pu suivre depuis des années, seule Alice Quinn a réussi à se faire signer par une grosse écurie.

Continuer la lecture de « Publication de mon dernier roman « Un mois d’octobre sans fin… » en accès libre. »

Petit amuse gueule auto-édité : « Allez sans rancune – Partie 1 »

Comme demain – au moment où j’écris ce court billet – j’aurai publié en accès libre mon roman d’uchronie, j’en ai profité pour boucler le premier quart de mes chroniques humoristiques et un brin misanthropique.

Ne vous attendez pas à du « méchant fred » comme quand je parle des distributions GNU/Linux finie à l’urine frelatée.

Non, c’est du plus doux qui n’oublie pas de taper là où ça fait mal. Vous pouvez y accéder et téléchargement librement le texte à cette adresse : http://www.atramenta.net/lire/allez-sans-rancune–partie-1/56710

Sur ce, bonne lecture !

« Nuits macabres » de Christelle Morize : un bon roman policier et fantastique, c’est possible ! :)

C’est via l’article des 4 ans du blog « Destination Passions » et l’opération anniversaire, courant du 9 au 13 avril 2016, que j’ai pu acquérir gratuitement un exemplaire numérique du dernier roman en date de Christelle Morize.

« Nuits macabres » est un roman qui mélange le policier et le fantastique. L’histoire commence en septembre 2014 dans la ville de Toul. Un homme est retrouvé sauvagement assassiné. Benjamin Delavaut, officier de police et enfant de la ville, se retrouve chargé de cette enquête un peu déroutante.

On peut alors se demander ce que viennent faire dans cette galère trois étudiants en master de journalisme ? Pourquoi les faits divers macabres ont tendance à s’amonceller ?

Continuer la lecture de « « Nuits macabres » de Christelle Morize : un bon roman policier et fantastique, c’est possible ! 🙂 »

Point d’étape à trois jours de la publication de mon prochain roman.

Comme je l’avais annoncé dans un billet en vrac’ de la fin mars 2016, je vais publier – ou j’aurais publié – le lundi 11 avril 2016 mon dernier gros écrit en date, un roman d’uchronie qui fait 168 pages au format brouillon.

Contrairement à mes autres oeuvres « longues », celle-ci sera en libre téléchargement. Je m’en expliquerai plus longuement dans l’article concernant la publication sur Atramenta sur les raisons qui m’ont poussé à agir ainsi.

Je voulais juste revenir sur la génèse de l’oeuvre qui ne sera jamais inscrite au panthéon des romans d’uchronie. En février 2015, aux alentours de mon 41ième anniversaire, j’ai une phrase qui me vient en tête, et un sujet qui finit par se matérialiser. J’ai envie de rédiger une uchronie. Loin de chefs d’oeuvre comme « Le maître du Haut-Chateau » de Philip K. Dick ou encore « Roma æterna » de Robert Silverberg.

C’était un défi que j’avais envie de relever. J’ouvre alors mon exemplaire de LibreOffice, et je commence à taper les premières phrases (qui n’ont que peu évoluées dans la version finale) de mon texte uchronique. Pour conserver un minimum de volonté d’aller jusqu’au bout de la rédaction, je rédige l’épilogue de ce qui devait être une nouvelle d’une quarantaine ou d’une cinquantaine de pages.

Puis des événements personnels m’ont obligé à mettre au ralenti le projet. Ce que je voulais boucler en un à deux mois, à savoir une nouvelle d’une cinquantaine de pages, se transforme en une création plus longue, étant donné que je ne voulais pas laisser en plan les personnages auxquels je venais de donner vie. Finalement, au mois de septembre, j’arrive à la fin de la première version du texte. Je demande alors à Didier « IceMan » de me donner ses premières impressions. En me basant sur ses remarques et sur celle d’Isabelle Rozenn-Mari, je m’attelle à une relecture qui fait disparaitre l’équivalent de 3 pages.

Continuer la lecture de « Point d’étape à trois jours de la publication de mon prochain roman. »

En vrac’ mercurien.

Un rapide en vrac’ mixte. Normalement, il aurait dû être 100% culturel, mais il sera mixte.

Côté livres et apparentés.

  • Une annonce qui me concerne directement. D’ici la mi-avril 2016, je publierais en accès libre et gratuit sur Atramenta le roman d’uchronie que j’ai rédigé l’année dernière. Je comptais le publier en format payant classique, mais vu l’odeur de putréfaction avancée qui se dégage en ce moment du monde de l’auto-édition « monétisée », je prends la voie opposée. Nom du roman ? « Un mois d’octobre sans fin ».
  • Toujours dans le monde de l’auto-édition, Jérome Dumont et Isabelle Rozenn-Mari nous prépare leurs prochains bébés respectifs. J’ai pu lire le dernier en tant que béta-lecteur le dernier opus de Jérome… C’est intéressant 🙂

Côté musique ?

  • Aurielle Zeitler alias Ghost Marrow sort son deuxième album d’électro-rock près de 4 ans après son premier opus. Son nom ? « Bunraku Warrior »

Finissons-en avec le monde qui adore se suicider en public pour des sujets qui n’intéressent que les adeptes de masturbation intellectuelle, j’ai nommé le logiciel libre 🙂

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂
Bon mercredi !

En vrac’ culturel et mercurien.

Après quelques semaines sans rien, un rapide en vrac’ culturel.

Côté livres et apparentés.

Côté musique ?

Bon mercredi !