Lorraine McCauley & The Borderlands : de la bonne musique folk et celtique.

En fouillant sur les projets proposés par le site de financement participatif PledgeMusic, je suis tombé sur un groupe dont la photo m’avait intrigué. Celui du projet « Lorraine McCauley & The Borderlands », dont l’album dont il demandait une aide pour le financement s’appelle « Light in the Darkest Corners ».

Après avoir écouté l’extrait disponible sur le page du profil du groupe, qui s’appelle « Big Love » (deuxième piste de l’album), j’ai craqué et apporté un financement à hauteur de 10 £ (soit environ 12 €) pour un exemplaire physique de l’album.

Je suis en train d’écouter l’album tandis que je rédige l’article, et j’avoue que je me régale. Si vous aimez la folk, mâtiné de musique celtique, d’accordéon et de cordes, ce sera pour vous un album à découvrir, voire à acheter. Il vous suffira d’aller sur le site du groupe pour plus d’information. Je pense que je vais aussi prendre leur premier EP, « Haunt Me« .

Je dois dire que je ne regrette pas d’avoir suivi mon ressenti et mon intuition. A vous de voir, désormais !

Gnome 3.6, la version qui sera le cercueil de Gnome 3.x ?

Je suis un vieil utilisateur de Gnome (en gros depuis la version 2.12.x), mais je me pose la question pour savoir si je vais migrer ou pas vers la version 3.6 de Gnome.

En effet, tout comme pour Unity et de Microsoft Windows 8, les concepteurs de l’interface considèrent que les machines de bureau et les portables sont désormais quantité négligeable.

Les concepteurs d’interfaces nouvelle génération font une énorme conn… bêtise en jettant à la poubelle un peu trop vite les machines fixes et les portables.

Une tablette qui a au maximum une surface de 10 ou 11 pouces sera toujours moins confortables à l’utilisation qu’une machine avec un clavier et une souris, surtout si on reste de la bureautique de base… Ou encore du jeu vidéo, de la retouche photo, etc…

D’ailleurs, il est intéressant de noter qu’on trouve un peu partout des claviers sans fils pour les tablettes tactiles, quelque soit la marque concernée.

J’ai installé une ArchLinux sur mon portable, pas que la Viperr soit une mauvaise distribution, loin de là. Mais j’ai fini par craquer, et mettre un environnement ArchLinux.

Et dessus, pour faire des tests, j’ai activé le dépot Gnome Unstable même si celui-ci n’est pas complètement terminé. Il faut dire que le mainteneur de gnome pour Archlinux a fait un choix radical : support unique de systemd pour les paquets Gnome.

Et le non passage complet à systemd doit être un facteur de ralentissement à l’arrivée d’une version complète du port de Gnome pour Archlinux, même si celui-ci est bien avancé.

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En vrac’ de fin de semaine

Un petit en vrac’ pour finir la semaine.

Bon week-end.

Salix 14.0 béta 1 : la slackware pour être humain en pleine ébullition.

La Slackware Linux est comme Ubuntu, une distribution qui connait des versions dérivées, même si elles sont largement moins nombreuses. Parmi les dérivées de la Slackware Linux, il y a entre autres la Absolute (dédiée aux machines à ressources modestes) et la SalixOS.

La première version béta de la SalixOS 14 étant disponible, j’ai voulu voir ce que donnait cette préversion. La dernière fois que j’ai parlé de la SalixOS, c’était fin 2011.

J’ai donc récupéré l’ISO en version 64 bits, et j’ai lancé l’installation dans une machine virtuelle VirtualBox. J’ai choisi d’automatiser au maximum l’installation, aussi bien sur le plan du partitionnement du disque que de la mise en place, prenant une version « complète ».

L’installation est la même que dans le précédent article, donc, inutile d’en rajouter des tonnes. L’ajout d’un compte utilisateur est très simple, même si une installation en mode ncurses pourrait effrayer un peu au premier abord 🙂

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Mercredi musical, deuxième partie : Lullatone et « Soundtracks For Everyday Adventures ».

Lullatone, c’est un duo, et un couple américano-japonais, vivant à Nagoya, formé par Shawn James Seymour et sa compagne Yoshimi Tomida.

Fouillant un jour Bandcamp, je tombe sur leur album, sorti en octobre 2011, « Soundtracks For Everyday Adventures »

Intrigué, je lance la lecture du flux, et c’est une claque monumentale. Une musique douce, toute en cordes, sons doux, qui berce l’auditeur.

Des musiques toutes simples, entrainante, comme la piste « A Runaway Kite » ou encore « An Older Couple Handing Hands » qui plonge l’auditeur dans un monde doux, reposant. Tout l’album est ainsi fait, on ne se lasse pas de ces mélodies simples, mais pas simplistes. Le genre de musique qu’on aime à écouter quand on veut se détendre.

Les morceaux sont très court, le plus long n’arrivant à qu’à un peu plus de 3 minutes. Ce qui permet de garder l’auditeur attentif. La grosse demi-heure que dure l’album est un pur bonheur. Et quand on arrive à la fin, on se dit : déjà ? Et on se relance la lecture pour retourner dans une période de douceur.

Autant dire que je pense écouter les autres opus du duo, et peut-être compléter la discographie du duo.

Mercredi musical, première partie : un peu de giraffe ?

J’ai eu envie de parler de deux albums qui m’ont particulièrement plu. Pour des raisons pratiques, j’ai coupé l’article en deux.

Commençons par le nouvel opus des « And The Giraffe » qui sortira officiellement le 2 novembre prochain, et qui est disponible en précommande : « Creature Collector »

Si vous avez écouté et aimer le premier opus, dont j’avais parlé en février dernier, aucun doute, vous aimerez ce nouvel opus. C’est la même recette : de la pop folk étherée, douce, sucrée comme dans un rêve.

Comme pour le premier opus du groupe, dès la première piste on se laisse emporter, et quand arrive la dernière piste, on se dit : merdre, c’est déjà fini ?

Et inutile de poser la question, j’ai précommandé un des 50 exemplaires en version physique, en espérant ne pas être arrivé trop tard 🙂

Je tiens à remercier Greg pour l’info que j’aurais ignoré autrement 🙁

Bonne écoute.

En vrac’ rapide et libre pour bien commencer la semaine.

Voici un vrac’ rapide et libre en ce lundi de début octobre.

Le mouvement #geonpi, une vaste arnaque ?

Une révolte est née parmi les auto-entrepreneurs et les entrepreneurs tout court. Ils se plaignent qu’on les prennent pour des pigeons, qu’ils doivent s’acquitter dans le projet de la loi de finances 2013 d’une taxe de 60,5%.

Oui, mais sur quoi précisément ?

Cet article, au titre qui sent bon le vitriol, de contrepoints.org éclaire les 60,5% en question, je cite le morceau en question sur la taxe.

Je ne connais pas un seul fondateur de startup qui acceptera l’idée que, en créant une entreprise dans laquelle il va investir toutes ses économies et des années d’efforts, souvent sans se payer, il donnera à l’État 60,5% de son gain quand il vendra sa boite s’il réussit. Il faut savoir que 9 startups sur 10 échouent, et dans ce cas personne ne rembourse le fondateur.

Vous avez bien lu, 60,5% en cas de revente de l’entreprise. Jusqu’à preuve du contraire, si on monte une boite, ce n’est pas pour la revendre quelques années plus tard. Sinon, quid d’entreprise comme FaceBook, Google, ou encore Iliad, même si Iliad est née avant la folie des startup qui a connu son heure d’infamie avec l’explosion de la Bulle 1.0.

Et il est connue que toute personne qui se mets à son compte fonde une start-up, même le plombier qui se met à son compte en parallèle d’une activité salariée 🙂

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Slackware Linux 14.0 : quel plaisir de retrouver l’ancestrale distribution GNU/Linux.

Avant que vous me jettiez la moindre pierre sur la tronche, je dois dire que j’aime cette distribution. Ce fut mon premier aperçu de ce qu’était une distribution GNU/Linux, vers 1997, avec une version personnalisée de la Slackware Linux 2.3 que l’on pouvait installer sur une partition dos en utilisant la technologie umsdos.

La Slackware Linux 14.0 est sorti cette semaine. Les notes de publication informent sur le plan technique des nouveautés. En mai dernier, je faisais un bilan de la version de développement de la Slackware Linux, un an après la sortie de la précédente version stable, la version 13.37.

J’ai donc décidé de consacrer un article à la distribution GNU/Linux qui m’a fait découvrir ce monde étrange du logiciel libre, bien des années avant que je migre pour de bon.

La distribution est conservatrice, et c’est pas plus mal. Car une personne qui connait l’installateur de la Slackware Linux ne verra presque aucune différence au fil de versions. Je pense même que la première fois que j’ai vu l’installateur de la Slackware Linux – en 1997 – ne me dépayserait pas trop de nos jours 🙂

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Vieux geek, épisode 7 : mon honteux secret pour mes débuts sur internet…

J’ai honte de l’avouer, mais mes débuts sur internet, ce fut avec… AOL ! Non, ne fuyez pas. J’ai débuté en 1997. A l’époque les fournisseurs d’accès sont « minoritaires », et on utilisait des Services en Ligne avec accès à Internet. AOL est le plus connu, surtout pour les CD qui envahissaient les boites aux lettres.

Jusqu’à la mise en place d’une campagne au nom parleur « No More AOL CDs ! », qui dura de 2001 à 2007.

Mais pourquoi oublier alors Compuserve ou Infonie ?

Oui, à l’époque, il était habituel de passer par de tels services qui donnait aussi accès à l’internet. Je suis allé par la suite sur feu Club-Internet dès 1998 et découvert le vrai Internet.

Mais à quoi ressemblait AOL en 1997 ? Cette page montre quelques captures d’écran intéressante, la première étant AOL aux alentours de 1997. Je vous conseille les autres, c’est assez brut de décoffrage.

Même s’il est honteux d’avouer qu’on a commencé par ce genre de services, le terme d’AOLamers, dont je ne donnerais pas la définition servait à définir de manière extrème l’utilisateur d’AOL, il vous suffira d’aller voir sur cette page la définition en anglais, il faut dire que c’était monnaie courante pour débuter.

Au point que la comédie romantique de Nora Ephron de 1998, « You’ve Got Mail » fait passer AOL pour internet tout entier.

Cf la bande annonce du film.

Maintenant, qui osera avouer sans honte qu’il ou elle a commencé avec AOL ?