Activité au ralenti sur le blog jusqu’à début voire mi-avril 2020.

Salut !

Un petit message pour vous annoncer que le blog sera au ralenti durant deux à trois semaines à cause du confinement qui a été annoncé et dont la mise en place sera le 17 mars à midi.

J’ai quelques articles vieux geeks en stock pour alimenter le blog, donc il y aura un peu de vie, même si je compte consacrer le confinement pour me ressourcer en attendant des jours meilleurs.

Voila, c’est tout et à très bientôt !

Vieux Geek, épisode 182 : Applixware, la suite bureautique pour Unix de l’an 2000.

L’univers des suites bureautiques pour les Unix en général et pour Linux en particulier est marqué par une histoire de monopoles successifs. Depuis sa sortie, LibreOffice est devenu le standard de facto dans ce domaine. Avant lui, c’était OpenOffice.org. Il y a eu Corel WordPerfect dont j’ai parlé dans l’épisode 179 de la série vieux geek. Mais auparavant ? Il n’y avait pas grand chose à part la suite payante Applixware.

J’ai connu et acheté Applixware en même temps que j’avais acheté un exemplaire de la Red Hat Linux 5.0 alias Hurricane début 1998. Comme aucune suite bureautique n’était fourni et que je pensais pouvoir migrer vers la Red Hat, je me suis équipé de la version d’Applixware de l’époque. Apparemment une version 4.3.7 si j’en crois ce communiqué de presse de décembre 1997.

Comme vous pouvez vous en douter, ce n’était pas franchement la joie même si des efforts énormes avaient mis en place. Je me suis souvenu de l’existence de cette suite bureautique alors que je jettais un oeil à la liste des CD-Rom du magazine Login sur le site Abandonware-Magazine, le numéro 74 de juin 2000 offrant le duo Caldera OpenLinux 2.4 et une démo de l’Applixware 5.0.

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Ah, le vendredi 13… :D

Le vendredi 13 est un jour comme les autres en ce qui me concerne. Dans mon recueil de textes « Allez sans rancunes », publiées sur Amazon, voici un extrait en ce qui concerne le vendredi 13 :

[…]
En vieillissant, j’ai fini par abandonner toutes ces croyances m’ayant pourri la vie étant môme, même les croyances plus classiques, mais j’y reviendrais plus tard. Il y a cependant une croyance qui continue de me pourrir la vie et qui permet aux entreprises peu scrupuleuses de se faire des testicules en or massif : J’ai nommé le vendredi 13. Pour les paraskevidékatriaphobes, c’est un jour qui est synonyme de malheur.

Pour moi, c’est juste un jour où la crédulité bat son plein, et que les organismes de jeux légaux des différents pays utilisant le calendrier grégorien s’en mettent plein les poches. Il y a toujours des cagnottes à la somme faramineuse qui attirent les personnes ayant l’espoir que la chance, cette maîtresse infidèle, leur fera un petit cadeau.
[…]

J’ai eu un vendredi 13 des plus intéressants… Surtout sur le plan informatique.

En février 2018, un généreux donateur me fit cadeau d’une configuration informatique neuve : Ryzen3 2200G, 8 Go de mémoire, 2 To de disque avec un graveur de DVD. S’en suivirent 8 mois de galère pour que le GPU intégré soit 100% supporté, comme je l’expliquais en octobre 2018.

Il restait deux limites sur la configuration en question, déjà bien équipée : l’absence de SSD / Nvme pour le système – mais je n’avais pas encore assez de recul sur ce point pour envisager une migration en toute tranquillité – et la taille de la mémoire vive. Même si 8 Go, c’est déjà bien, avec le GPU qui en mange une partie, ça devient limite parfois.

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Osons poser une question existentielle… Le monde linuxien de 2020 est-il revenu à l’époque du « tRoU dU cULz hiDEoUt » ?

C’est une question qui m’est venu après que j’ai enregistré le 11ème épisode des tutos à la con de Tonton Fred que j’ai abordé dans un article du 8 mars 2020.

Dans l’article qui utilisent les vidéos en question pour illustrer le comportement caricatural d’une partie minoritaire mais bruyante du monde du libre : le duo constitué par les libristes puristes – ceux qui ont le visage de Richard Matthew Stallman tatoué sur la fesse gauche et le GNU de la Free Software Foundation sur la fesse droite – et par les puristes des systèmes d’initialisation.

Sur ce point précis, je vous conseille de jeter un oeil sur les propos tenus sur le site « systemd-free linux community« … On a parfois l’impression d’être dans une assemblée religieuse avec des anathèmes lancés à longueur d’articles. Par exemple, sur cet article du 28 février 2020 à cause de l’utilisation d’elogind (toujours développé) contrairement à ConsoleKit2 (au point mort depuis 2017).

Quand je lis de tels articles, sans vouloir remettre une pièce dans la machine concernant les systèmes d’init et la guerre liée à ceux ci, je me dis que le monde linuxien est loin d’avoir le cul sorti des ronces.

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Vieux Geek, épisode 181 : la Corel Linux, témoin de la bulle internet.

Nous sommes en 1999. En pleine période de la bulle internet qui éclatera début 2001, tout ce qui est de près ou de loin lié à Linux vaut de l’or. Corel ne voulant pas laisser échapper sa part du gâteau se lance dans l’aventure et propose sa distribution, la Corel Linux, basée sur la Debian GNU/Linux de l’époque, avec un KDE 1.x retouché.

Cette distribution commerciale verra 3 versions sortir en l’espace de quelques mois, la 1.0, la 1.1 puis la 1.2 alias Seconde Edition. Grâce à archive.org, j’ai pu remettre la main sur l’image ISO de la Corel Linux 1.2 et sur Wordperfect Office 2000 pour Linux qui était plus ou moins prévu pour fonctionner avec Corel Linux.

Pour virtualiser la distribution, que ce soit dans Qemu ou VirtualBox, c’est la mouise. Je me suis donc replié sur PCem qui m’a sorti de l’ornière.

L’installation est assez professionnelle pour l’époque, même si l’utilisateur créé n’a pas de mots de passe par défaut. Le processus a pris pas loin de 45 minutes. Vous pouvez voir sur les captures d’écran ci-dessous que l’on était loin de l’installateur en mode texte.

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