Avis de tempête pour le navigateur Mozilla Firefox.

C’est ce que l’on pourrait dire au vu des dernières nouvelles. Entre l’annonce du changement de moteur de navigateur pour certaines régions du monde (Yahoo aux USA, Yandex en Russie et Baidu en Chine) pour ne plus dépendre d’un seul gros financement, l’arrivée d’une autre source de financement de Mozilla Firefox fait couler de l’encre électronique : les tuiles sponsorisées.

Les tuiles sponsorisées, c’est quoi ? Quand on ouvre un nouvel onglet dans Mozilla Firefox, il y a une pages qui propose l’affichage de l’historique avec des aperçus des sites visités sous formes de tuiles. Les tuiles « sponsorisées » étant le fruit des données télémétriques qu’on peut désactiver en quelques clics : Préférences / avancées / réseau / télémétrie.

Ce que c’est planqué 😀

Mozilla propose d’afficher du contenu sponsorisé et marqué comme tel. Cela pourrait-être considéré comme une volonté d’agresser l’utilisateur et mettre de la publicité en douce. Il y a cependant deux bémols à émettre.

Le premier ? Cela ne concerne que les installations fraîches. Les personnes qui migrent leurs profils et ayant déjà un certain historique ne verront pas les dites tuiles… À moins que cela change d’ici quelques jours, semaines ou mois ? Seul l’avenir nous le dira !

Deuxième bémol : on peut facilement court-circuiter le dit affichage. Il y a un bouton en haut à droite de la page « nouvel onglet » permettant de configurer l’affichage entre le mode « enhanced » (amélioré), le mode « classic » et le mode « blank » (vide).

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« Le jeu de l’assassin » d’Amy Raby : un bon petit livre pour se réconcilier avec la fantasy

Je parle rarement de livres sur le blog. Il est vrai qu’il est difficile de trouver des bouquins qui plaisent et dont on a envie de parler par la suite. Les éditions Bragelonne (une des rares maisons d’éditions qui ne pourrissent pas leurs livres électroniques avec des DRMs), propose (ou ont proposé, tout dépendra quand vous lirez le billet), une opération nommée « #OP1000K » pour fêter le millionnième livre électronique vendu. Opération qui a – eu – lieu entre le 14 et 23 novembre 2014.

Il y a quelques jours j’ai participé et gagné la réponse était vraiment simple, le roman de Fantasy « Le Jeu de l’Assassin ».

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Mettre en double-démarrage Ms-Windows 7 et Archlinux… Quelle galère.

J’ai été contacté par une personne qui voulait me demander des informations pour mettre en double démarrage MS-Windows 7 – pour 8 et 8.1, j’avoue que j’y pige que pouic à ces nouvelles générations de l’OS de Microsoft – avec Archlinux. Dans le cas de cet article, c’est une machine avec un Bios. L’UEFI ? Je tiens encore à ce qu’il me reste de cheveux.

Après avoir galéré depuis 9 heures 30 du matin jusqu’à 15 heures, voici donc un mini-guide pour essayer d’y arriver. C’est la première fois que je faisais un dualboot, et j’avoue que ce sera la dernière, car cela a été une galère monstrueuse… Surtout que sur les 5 heures et demie, 3 ont été consacrées à l’installation de MS-Windows 7 et de sa palanquée de mise à jour.

Pour arriver à un double démarrage, il nous faut :

  1. Un MS-Windows 7, légal tant qu’à faire.
  2. Une image ISO de gParted sur CD ou clé USB
  3. Une image ISO d’installation d’Archlinux sur CD ou clé USB

Première étape : demander à MS-Windows à passer en mode UTC pour l’heure. J’ignore commence cela se passe pour Windows 8.x. Il faut aller dans l’outil qui permet de gérer la base de registre, et d’entrer la valeur suivante : HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\TimeZoneInformation\RealTimeIsUniversal et la définir sur 1.

Ensuite, il faut désactiver la synchronisation de l’heure via le réseau.

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Les implémentations de libre d’Adobe Flash : une guerre perdue d’avance ?

Derrière ce titre un peu provocateur se cache une réalité. Les implémentations libres d’Adobe Flash sont très moyennes et encore, je suis très gentil.

Depuis l’annonce de la fin du support programmée d’Adobe Flash pour linux en dehors de Google Chrome / Chromium (annoncée en février 2012, l’abandon sera effectif en février 2017), elles n’ont pas su prendre le taureau par les cornes et réussi à se développer plus rapidement. En mai 2014, je traçais déjà un bilan peu flatteur de la situation.

J’ai abandonné Adobe Flash pour mon utilisation courante depuis juin 2014, et je n’ai pas ressenti l’obligation de réinstaller cette technologie. Le seul site qui ne fonctionne pas en HTML5 parmi ceux qu’il m’arrive de fréquenter ? Un certain service de musique en ligne du nom de… Deezer. Pas une grande perte dans l’absolu donc 😀

Pour Gnash, la situation est mauvaise. Outre le fait que j’ai laissé tomber la maintenance du port de de la version de développement de Gnash à cause d’un bug qui est ouvert depuis septembre 2014 à cause d’une version trop récente (merdre, comme dirait Ubu) des bibliothèques Boost, le port avance très très lentement.

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Publi-addict, le retour du surf sponsorisé, vieux miroir aux alouettes de l’internet ?

En juillet 2014, j’avais rédigé un billet sur les outils de surf sponsorisés, que ce soit mediabarre ou Oreka.

Sur mon fil google plus, j’ai pu lire que le site dvi43 présentait un nouvel exemple du surf sponsorisé, Publi-Addict, d’ailleurs si vous y accédez depuis le site de dvi43, le site en question semblerait toucher un intéressement, l’adresse étant, une fois le raccourcisseur d’url décodé : https://www.publi-addict.com/?ref=dvi43 qui reprend en tout point les principaux arguments fallacieux du surf sponsorisé, à savoir :

  • Une promesse de versement à compter d’une somme apparemment facile à atteindre (30€)
  • Un système de progression pyramidal sous forme de plusieurs niveaux croissants de rémunérations, car plus d’avantages et possibilité d’accumuler plus par fidélité temporelle (qui fait étrangement penser à une pyramide de Ponzi)

En effet, dans la vidéo de présentation, il est précisé qu’il faut non seulement laisser volontairement toutes ses coordonnées (ce que fait déjà le plus grand réseau social, celui du fesseur de caprins), mais laisser aussi ses coordonnées bancaires et d’identité.

On sait que les communications chiffrées, on peut les casser ou les contourner, cf l’exploit POODLE qui a fait couler pas mal d’encre électronique en octobre 2014. Sans oublier que les versements de bases sont énormes : de 0,25 à 0,50 € par vidéo et liens cliqués vers les sites des annonceurs.

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