Microsoft Windows 8 Consumer Preview : Un énorme flop à prévoir ? Car un PC n’est pas une tablette…

Dans un ancien article, j’avais parlé de la Developer Preview de Microsoft Windows 8, une alpha en terme informatique réel.

Je finissais l’article avec la dent un peu dure :

En tout cas, c’est plus une interface pour téléphone portable qui n’arrive pas à trouver preneur, et pas une interface pour un ordinateur ou une tablette (gadget hype s’il en est un).

La sortie de la version Consumer Preview étant annoncée, j’en ai profité pour récupérer la version 64 bits en français.

J’en ai profité pour créer une machine virtuelle pour tester l’ensemble…

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 342,49 s, 100 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Windows8-ConsumerPreview-64bit-French.iso -no-frame -boot order=cd &

L’installateur est classique. C’est celui qui a fait ses preuves depuis le détesté MS-Windows Vista. Quoique l’écran de démarrage est assez « étrange », et on peut se demander ce que les codeurs ont fumés pour le dessiner.

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Mes prévisions pour 2012…

Puisque les plus grands experts font en fin d’année pour l’année suivante des prévisions – avec un niveau d’échec parfois impressionnant, spécialement en cas d’année électorale (souvenez-vous d’un certain mois d’avril il y a 10 ans environ) – j’ai envie de me lancer à cet exercice qui est toujours marrant.

Sur le plan des distributions Linux : c’est l’année de tous les dangers pour la distribution reine. Coiffée en fin d’année par une de ses dérivées célèbres, Ubuntu et donc sa maison mère Canonical vont devoir convaincre les personnes rebutées par Unity du bien fondé de cet environnement graphique par rapport à ce qui a été l’interface depuis… 2002 🙂

Je pense que le mois d’avril prochain sera un bouleversement. Non seulement car la prochaine version d’ubuntu sera supporté au minimum 5 ans, soit jusqu’en avril 2017, car c’est un LTS, comme jadis le furent les 10.04, 8.04 et 6.06.

C’est un peu le quite ou double. Car les utilisateurs restés sur la version 10.04 se verront proposer la migration. Et ces derniers seront-ils la copie conforme des personnes qui ont accueillis de manières variées l’interface nouvelle generation fabriquée par Canonical ?

Sans trop m’avancer, je pense que Linux Mint et son projet Cinnamon vont connaître un regain de popularité. Et avant qu’on me traite d’anti-ubuntu primaire, voici la photo de ma collection de CDs officiels d’Ubuntu. Le premier exemplaire ? Une version 5.04…

Collection de CDs d'installation d'ubuntu de la 5.04 à la 10.10 avec quelques trous ;)

Linux Mint : ce sera son année. Car le projet Cinnamon qui a fait couler pas mal d’encre numérique sera surement un appeau à utilisateurs conchiant la nouvelle génération d’interface.

Du duo fraticide Mageïa contre Mandriva, j’ai du mal à savoir laquelle des deux passera le cap de la fin d’année 2012.

Coté distributions, la tendance des distributions en .deb de passer d’ubuntu vers debian va continuer. Elle avait commencé jadis avec le passage de Crunchbang vers une base debian, d’autres distributions suivent ce chemin. La dernière en date : La Bodhi Linux, au moins pour sa version pour processeur ARM. Le reste des architectures va suivre ou pas ?

Je pressens aussi que ce sera une année assez faste pour… la Pomme. Suivant la tradition qui veut que depuis l’époque reculée de Windows 3.1 (20 ans déjà), une version sur deux du Windows grand public est pas franchement réussie.

Donc, les réussites ont été : Windows 3.1, 98 (alias 4.1), XP (alias NT 5.1) et 7 (alias NT 6.1). Les échecs : Windows 95 (je l’ai connu…), Windows Millenium (alias 4.90), et bien entendu Windows Vista (alias NT 6.0).

Comme jadis avec le fiasco Vista, la tendance sera en premier lieu à la rétrogradation de version, au passage vers le Mac (pour les plus aisés) ou vers Linux (pour le restant). Le problème ? C’est de vouloir imposer son interface à la Windows Phone 7 sur des écrans non tactiles. J’avais exprimé mon point de vue sur ce problème dans un billet du mois de septembre dernier.

Côté navigateurs, 5% à 10% de plus de parts de marché pour Chrome, grignotés à Internet Explorer et Mozilla Firefox. Cela compensera l’échec qui s’annonce pour ChromeOS et les Chromebook, car un OS castré comme l’est ChromeOS, c’est pas la joie à utiliser, surtout que sans réseau à proximité, il est inutile.

Je sens aussi que ce sera une année douloureuse pour les tablettes à plusieurs centaines d’euros. Quand HP avait liquidé ses stocks à 99 €, il avait montré le vrai prix des tablettes. Car quand on voit les tablettes à la Pomme n’ayant que 16 Go de stockage à près de 500 €, cela fait mal quelque part…

Dernière prévision ? La fin de la belle histoire de Facebook. Car avoir 800 millions voire 1 milliard de membres s’est bien. Mais avoir des membres assidus, c’est mieux non ? Et je suis près à parier que petit à petit Google Plus – que j’ai connu à l’époque de la béta fermée – grapillera des utilisateurs à Facebook. A force de croire que les arbres montent au ciel…

Bilan dans un an, ou d’ici trois mois pour un premier bilan intermédiaire, d’accord ? 😉

Microsoft Windows 8 : où comment rendre haineux les utilisateurs à cause de l’ergonomie.

Après avoir lu l’annonce sur le site de Korben comme quoi la Developer Preview de Windows NT 6.2 (alias Windows 8) était librement disponible, je l’ai récupéré. C’est quand même une ISO de 3,7 Go (pour un OS nu) qu’il faut récupérer à la méthode ancienne… Avec un navigateur. Et vu la vitesse des serveurs, c’est une galère monstreuse.


[fred@fredo-arch download]$ ls -lh WindowsDeveloperPreview-64bit-English.iso
-rw-r--r-- 1 fred users 3,7G 14 sept. 17:18 WindowsDeveloperPreview-64bit-English.iso

J’ai lancé VirtualBox en lui demandant une machine virtuelle Windows 7 64 bits, 2 Go de mémoire vive (je n’ai que 4 Go sur ma machine), 40 Go de disque dur virtuel. L’installateur ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de Windows 7, du classique donc.

C’est lors de la configuration qu’on sent que le système n’est vraiment utile qu’en ligne. Il demande – pour qu’on puisse synchroniser les précieuses données utilisateurs – un compte Windows Live ID. On pouvait tout aussi bien créer un compte utilisateur classique « hors ligne ». J’ai choisi la deuxième option. On crée un compte classique avec les données habituelles.

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