« Tower And Dragon » 3.0, une énorme mise à jour.

J’avais déjà parlé de ce dungeon crawler en août 2023.

Depuis son développeur Jason Cook a encore travaillé sur l’optimisation du code qui tient dans les 8 Ko de la mémoire du Commodore PET 2001-8n.

Pour cette version 3.0 que vous pouvez télécharger sur le site officiel, il y a pas mal de nouveautés. Une liste non exhaustive ?

  • Désormais les ennemis sont animés. Et le boss ultime, le dragon est animé lui aussi.
  • Au niveau du monde extérieur, un village séparé a été ajouté. Et croyez-moi, vous allez adorer ce village…
  • Quelques quêtes ont été ajoutées pour prolonger la durée de vie d’une partie.
  • Si vous gagnez, vous aurez tout intérêt à remuer le ragout. Vous comprendrez en temps et en heure 🙂
  • La possibilité de jouer avec une manette de Super Nintendo avec l’adaptateur fourni à l’origine avec Attack of the PETSCII Robots qui est aussi achetable séparément chez TexElec.

J’ai eu l’honneur de faire partie des bêta-testeurs du jeu. Même si c’étaient des versions bêta, je l’ai trouvé franchement jouable, même s’il reste un bug qui ne sera sûrement corrigé que dans une révision ultérieure du jeu.

Je vous renvoie à cette vidéo que j’ai enregistré pour finir le niveau extérieur avec un passage dans le village. Elle dure une quinzaine de minutes, ce qu’il faut pour explorer complètement le niveau 0 du jeu.

Oui, on peut finir le jeu, même s’il y a des boss intermédiaires plus ou moins coriaces. Il suffit d’être stratégique et prudent. Et ne pas oublier que quand on meurt, on revient au point de départ du niveau. Ça aide parfois.

Je dois dire que je suis toujours autant bluffé par le produit fini, surtout quand on connaît les limitations techniques à respecter. Du grand art.

Ce n’est pas parce qu’un jeu est codé en Basic…

… Qu’il est complètement injouable ou franchement excrémentiel. Que ce soit le Basic Locomotive de l’Amstrad CPC ou le Basic Microsoft du Commodore 64, on peut tomber ses des petits bijoux.

Saviez-vous que le jeu « Pirates! » de Sid Meier est codé pour le Commodore 64 en langage Basic avec les peeks et les pokes nécessaires pour contourner les limitations du Commodore Basic v2 ? Je vous renvoie à cette vidéo de 8 Bit Show and Tell qui décortique le jeu.

Un autre exemple est plus récent. C’est le jeu « Gold Maze » de Retro Vynz entièrement codé en Locomotive Basic 1.1 et qui donc nécessite un Amstrad CPC 6128 au minimum.

C’est une version logicielle du célèbre jeu de plateau « Labyrinthe » de Ravensburger. Mais le mieux est de le montrer en action via l’utilisation de RetroVirtualMachine.

Vous l’avez vu, il y a quelques lenteurs, mais c’est lié au Basic lui-même. Je dois dire que j’ai été impressionné par le niveau de codage. Même à l’époque où je programmais en Basic sur mon Amstrad CPC, je n’avais pas atteint un tel niveau de complexité.

Je tire donc mon chapeau à Vynz pour le coup !

Puisque la période est propice aux bilans, autant faire celui de 2023.

Qui dit décembre dit bilan. Quel bilan puis-je tirer de l’année presque complètement écoulée ? Au moment où je rédige ce billet, le 10 décembre 2023, la fin de l’année est dans trois semaines pile.

C’est aussi la période d’achat des cadeaux de Noël, et je dois dire que cette année, j’ai pas mal donné. C’est aussi la période des dons annuels : j’ai donné à Framasoft et Mozilla Thunderbird.

Même si ce n’est que 10€ à chaque fois, au moins cela permet de conserver la conscience tranquille.

Sur le plan du blog ? En dehors de ce billet, j’ai rédigé 129 billets en l’espace d’une année. Ce qui fait une moyenne de 10,75 billets par mois. Ce qui est très bien quand on pense à l’âge avancé du blog. Oui, il va tranquillement sur ses 19 ans qu’il fêtera en septembre 2024.

Encore une année passée sous Archlinux pour mon ordinateur fixe, pour Manjaro sur mon ordinateur portable (à l’origine une Tux’n’Vape) que j’ai gnomisé. Et aucune envie de changer pour le moment, même si j’ai abordé une voix de sortie potentielle au cas où Archlinux s’effondrait sur elle-même.

Côté (rétro)ludique, cette année j’ai terminé entre autres « Briley Witch Chronicles 2 » de Sarah Jane Avory, ou encore « L’ile Tristam » de Hugo Labrande et l’excellent « SuperFlu Riteurnz » de Gee et l’improbable « Tower And Dragon » de Jason Cook.

Je pense que j’ai dû en oublier un ou deux au passage. Mais je suis rester sur les principaux coups de coeur que j’ai eu en cette année 2023. En espérant que cela continue en 2024.

Sur le plan écriture, j’ai terminé le premier jet de mon dernier roman après une huitaine de mois à travailler dessus plus ou moins aléatoirement. Publication prévue ? Février 2024 si tout va bien.

Je pense que j’ai fait le tour pour mon bilan de l’année 2023. J’ai sûrement dû oublier quelques trucs ici ou là, mais je suis resté aussi exhaustif que possible.

Sur ce, bonne fin de journée 🙂

Ah, les concours de programmation sur ordinosaures…

Malgré les années qui passent, les ordinosaures connaissent chaque année un concours de programmation les concernant.

Que ce soit le MSXDev23 ou encore le CPCRetroDev 2023 – je ne cite que les deux premiers qui me viennent à l’esprit, c’est l’occasion de voir une vingtaine de participations à chaque fois.

C’est l’occasion d’avoir des créations pour les dits concours ou encore des ports de certains titres connus pour l’ordinosaure du concours.

Par exemple, pour le MSXDev23, il y a au moins deux entrées qui sont des ports de jeux : « Tenebra 2 » et « Attack of the Petscii Robots ».

Même s’il est plus intéressant d’avoir des nouveautés, les ports sont souvent un travail de longue haleine qui méritent de tenter leur chance au concours de programmation.

J’avoue que j’attends la fin du concours pour pouvoir tester les jeux qui m’intéressent sans forcément regarder le classement final. Il y a souvent des petits bijoux, et ce serait dommage de s’en passer.

Vieux geek, épisode 342 : ARJ, l’archiveur des années 1990.

Depuis les débuts de l’informatique, on archive et compresse des données, quelque soit le type : texte, image, son, etc.

Au fil des années, il y a eu des archiveurs qui ont marqué leur époque. L’archiveur roi des années 1990, c’était ARJ qui offrait une compression plus poussée que le grand classique zip de PKZip.

Pour la petite anecdote, c’est avec une archive arj multi-volume – traduire plus de deux disquettes – que j’avais récupéré à l’époque de mon service militaire un certain économiseur d’écran, « Johnny Castaway », dont j’ai parlé dans le billet n°243 de la série vieux geeks, en décembre 2020.

ARJ ? Archiver by Robert Jung. Il existe toujours le site arjsoftware.com où on peut récupérer la dernière version en ligne de commande (sortie en 2012(??), la version 2.86) et la version pour MS-Windows, ARJ32 en version 3.20 qui apporte le support de MS-Windows 7 et 8.

L’archiveur était aussi puissant que complexe au niveau de sa ligne de commande. Mais le mieux est de vous le montrer en action.

Vous avez pu voir que les commandes et options sont plutôt nombreuses et sentent bon la grande époque du MS-DOS tout puissant. On aurait presque l’impression d’être devant des outils GNU de coreutils, pour les linuxien(ne)s qui lisent l’article.