Ubuntu 12.04 : Unity est presque enfin utilisable ;)

Etant donné que la Ubuntu 12.04 sort dans 3 jours (et aura presque surement un Mozilla Firefox obsolète par défaut), j’ai été sur http://cdimages.ubuntu.com/ et j’ai récupéré la dernière image ISO dans le répertoire daily-live/current/ pour récupérer la distribution en état au 21 avril dernier.

J’ai ensuite lancé VirtualBox et installé la distribution dans une machine virtuelle. Enfin, une fois l’installation faite, j’ai vérifié la présence de mise à jour, et fait prendre en compte les pilotes additionnels de VirtualBox pour avoir un affichage en mode « 3D ».

Chose notable, la distribution ne prend que 4,5 Go à l’installation, c’est pas si mal que cela 😀

Taille installation Ubuntu 12.04 LTS

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Syllable 0.6.7 : le retour un peu gaché :(

Syllable est un petit mon chouchou dans le domaine des « hobbyOS ». Le dernier article que j’avais rédigé remonte à mai 2009… La liste des modifications apportées est très longue : support OpenGL, support SDL amélioré, cups est présent (mais apparemment déjà présent auparavant ?), ajout de qemu, ajout du langage Rebol 3, d’un client ftp, l’installateur a été amélioré, etc…

J’ai donc récupéré l’image ISO, et je l’ai installé dans une machine VirtualBox.

C’est le même installateur que pour l’article précédent, donc je ne m’étalerais pas dessus. C’est un installateur texte où il faut faire attention. Seule chose à se souvenir : on utilise un clavier qwerty durant toute cette partie. Ce qui est surtout ennuyeux au moment de l’installation de grub. En effet, le « m » du clavier azerty est la touche « , » sur un qwerty…

L’OS démarre très rapidement, on dirait même qu’il est sous stéroïdes. J’ai créé ensuite un compte utilisateur classique, pour utiliser l’ensemble de manière plus « prudente ».

J’en ai profité pour faire une petite vidéo.

Le gros point noir : les logiciels qui date de Mathusalem… Les annotations dans la vidéo font part de ce problème, qui doit être lié à la petitesse de l’équipe derrière l’OS et ses applications.

J’espère que la prochaine version ne mettra pas 3 ans à sortir, et que les logiciels seront un peu plus frais. En tout cas, un OS intéressant à tester en virtuel, en attendant une image LiveCD de cette nouvelle version.

Et si on restait Zen en informatique ?

Dans le petit monde du logiciel libre, il y a les débats sans fins du genre : Unity (pouah, avis personnel) contre Gnome Shell (miam, avis personnel), Gnome contre KDE, Xfce contre Lxde, et ainsi ad nauseam.

Pour changer un peu, je voudrais parler d’une distribution du nom de Bodhi Linux, qui utilise Enlightenment 17 comme environnement de bureau. E17, son petit nom est un peu un serpent de mer dans le monde linuxien.

Sa version 17 est en développement depuis quelques années, environ 11…

L’année dernière, une première version utilisable a été rendue disponible, en janvier ; La Bodhi Linux utilise des versions plus récentes dans une version 1.4.0 de la distribution sortie il y a environ 3 semaines.

J’aurais bien voulu tester avant, mais entre certains bugs du très moyen Gnome 3.4 (non, je n’aime pas KDE, pas la peine de m’en parler) et la vraie vie, j’ai pris du retard dans mes tests.

J’ai donc récupéré l’image ISO depuis le site officiel de la distribution, uniquement en 32 bits. Basée sur la distribution Ubuntu 10.04, elle propose aussi un noyau plus récent (un noyau 3.2), et bien entendu, une version récente d’E17.

J’ai donc lancé une machine VirtualBox car c’est pas le grand amour entre E17 et qemu-kvm.

La distribution est ultra légère, ne demandant seulement que 1,2 Go à l’installation. Mais tout est mieux expliqué en vidéo. J’ai voulu montrer l’installation et l’utilisation, ayant pensé que les deux se mariait bien pour cette distribution.

Pour la petite histoire, j’ai du recommencer deux fois la vidéo, la première fois, j’avais merdé sur le plan du mot de passe, irrécupérable en qwerty 🙁

Les seuls points noirs : le mélange de franglais qui accompagnent parfois l’expérience utilisateur. Mais c’est super fluide à l’utilisation, cela fait plaisir. Bon, je l’avoue, j’ai poussé le bling-bling au maximum dans mes choix, mais c’est marrant, faut d’être complètement lisible par moment 😉

Frugalware Linux 1.7pre1 : première étape vers Gaïa.

Gaïa, c’est le nom de code la version 1.7 de la Frugalware Linux. Bien que ne sortons officiellement que le 9 avril, les images ISOs, désormais en version 64 bits (architecture devenant « prioritaire ») sont disponible dans le répertoire frugalware-testing-iso/ des différents miroirs de la distribution. La raison ? Le résultat d’un sondage assez informel.

Cependant, ce n’est pas le seul changement, il faut aussi prendre en compte la disparition de l’outil cfdisk. ryuo sur le canal irc #frugalware.fr m’a donné l’explication :

NB : si vous êtes allergique au blabla technique, vous pouvez sauter la demi-page qui vient 😉

<fredbezies> is it normal that cfdisk disappeared from pre1 ISO ?
<ryuo> Yes. It was removed on purpose.
<fredbezies> ok.  Just wondering. Thanks for your kind answer
<ryuo> Reason is because it misaligns modern hard drives by default.
<fredbezies> ok.
<ryuo> cfdisk was never updated to start @ sector 2048. instead it still uses sector 63.

<fredbezies> too bad fdisk is less simple to use than cfdisk 🙁
<ryuo> modern 4096 byte sector hard drives will be misaligned on this, causing severe performance problems.
<fredbezies> and boot problems too ?
<ryuo> no, just performance.

Ce qui donne traduit :

<fredbezies> C’est normal que cfdisk ait disparu des ISO pre1 ?
<ryuo> Oui. Il a été enlevé exprès.
<fredbezies> Ok. Je me demandais juste. Merci pour la réponse
<ryuo> La raison est qu’il aligne mal les disques durs modernes par défaut.
<fredbezies> ok.
<ryuo> cfdisk n’a jamais été mis à jour pour commencer au secteur 2048. Au lieu de cela, il continue d’utiliser le secteur 63
<fredbezies> dommage que fdisk est moins simple à utiliser que cfdisk 🙁
<ryuo> les disques durs modernes à secteur de 4096 octets sont mal alignés à cause de celà, provoquant des problèmes au niveau de la performance.
<fredbezies> et des problèmes de démarrage aussi ?
<ryuo> non, uniquement des problèmes de performances.

Mais ce ne sont pas les seules nouveautés. Grub2 est désormais proposé par défaut, ainsi que le noyau linux 3.3. Le noyau 3.3.1 sera proposé après la publication officielle de la version 1.7pre1, et dixit Baste, Gnome sera mis à jour en version 3.4 aux alentours du 11 avril.

Donc pour le moment, les grands changement sont plus invisibles qu’autre chose. C’est plus au niveau des « tripes » que les changements sont intervenus. Voici quelques captures d’écran de l’installation : l’écran de démarrage, le partitionnement et l’installation de grub2.

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Bridge Linux : quel intérêt ?

J’avais entendu parlé de la Bridge Linux il y a quelques semaines, sur une publication du Distrowatch Weekly. Poussé par la curiosité, j’avais décidé de voir ce que valait la distribution, à l’époque uniquement proposée avec Xfce.

J’avais tellement été déçu – une base ArchBang mal digérée – que je n’avais pas rédigé d’article.

L’auteur de la Bridge Linux vient de sortir 6 versions : KDE, Gnome et Xfce, à la fois en 32 et 64 bits.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version Xfce pour voir si des progrès étaient apparus.

L’étape suivante a été de créer l’habituelle machine virtuelle pour donner sa chance à la Bridge Linux.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 450,478 s, 76,3 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom bridge-xfce-2012.2-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

Une fois le chargement terminé, on tombe sur un Xfce tout en dégradé de gris. Pas conseillé au personne qui aime les couleurs chaudes et vivantes 😉

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Fedora Linux 17 alpha : un effet boeuf ?:)

Cette semaine, la Fedora Linux 17 alpha a été publiée. Du nom de code de « Beefy Miracle » (d’où le jeu de mots assez nul du titre), l’annonce de publication annonce pas mal de bonnes choses, dont la version 3.3.5 de Gnome, un noyau linux 3.3rc3, la dernière version de développement de Gimp, LibreOffice 3.5.0 et plein de bonnes choses.

Les notes de publications sont assez complètes. J’ai donc décidé de voir ce qu’apportera la future Fedora Linux 17, qui sortira, si on en croit la feuille de route, aux alentours du 8 mai prochain.

J’ai donc demandé la création d’une image disque toute fraiche de 32 Go, et j’ai lancé dans qemu l’ISO liveCD de Gnome en 64 bits de la Fedora Linux 17 alpha.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 476,041 s, 72,2 MB/s

La bonne surprise, en dehors du démarrage rapide, c’est que le Gnome-Shell est directement lancé. La raison ? La présence de MesaGL 8.0 qui fait des miracles pour l’accélération 3D en mode logiciel 🙂

Phoronix en avait déjà parlé en novembre dernier. La sortie de MesaGL 8.0 permet donc d’avoir un Gnome-Shell presque partout, même si cela n’est pas l’idéal pour des logiciels ultra-gourmand en 3D 🙁

L’installateur est ce bon vieux Anaconda, qui fait toujours aussi bien son boulot, donc, pas la peine de s’étendre ici 😀

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Microsoft Windows 8 Consumer Preview : Un énorme flop à prévoir ? Car un PC n’est pas une tablette…

Dans un ancien article, j’avais parlé de la Developer Preview de Microsoft Windows 8, une alpha en terme informatique réel.

Je finissais l’article avec la dent un peu dure :

En tout cas, c’est plus une interface pour téléphone portable qui n’arrive pas à trouver preneur, et pas une interface pour un ordinateur ou une tablette (gadget hype s’il en est un).

La sortie de la version Consumer Preview étant annoncée, j’en ai profité pour récupérer la version 64 bits en français.

J’en ai profité pour créer une machine virtuelle pour tester l’ensemble…

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 342,49 s, 100 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Windows8-ConsumerPreview-64bit-French.iso -no-frame -boot order=cd &

L’installateur est classique. C’est celui qui a fait ses preuves depuis le détesté MS-Windows Vista. Quoique l’écran de démarrage est assez « étrange », et on peut se demander ce que les codeurs ont fumés pour le dessiner.

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Un aperçu de Gnome 3.4 beta avec Frugalware Linux.

Le développement de Gnome 3.4 vient de franchir une nouvelle étape, la version béta étant depuis peu disponible.

J’ai eu envie de voir à quoi ressemblait l’environnement à l’étape béta de son évolution, voir quels changements avaient été introduit dans cet obscur environnement qui n’est pas officiellement supporté par la distribution devenue synonyme de Linux dans les médias grands publics 🙂

J’ai donc utilisé une Frugalware Linux 1.6, que j’ai passé en current, et j’ai rajouté le dépot [gnometesting] – en utilisant ce tutoriel de WeedFast – qui permet d’accéder à la version de développement de Gnome. Je tiens à remercier Bouleetbil et Baste pour le travail d’empaquetage effectué.

Donc, j’ai lancé une machine virtuelle Qemu (VirtualBox m’ayant méchamment planté Xorg il y a quelque jours), et fait une petite vidéo de l’environnement en action. La ligne de commande utilisé pour lancer l’environnement étant la suivante :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-frugal.img -cdrom frugalware-1.6-x86_64-cd1.iso -boot order=cd -no-frame &

kvm64 ? Un alias pour : qemu-system-x86_64 --enable-kvm -soundhw all -k fr -m 2048 -vga std -usb

Pour info, le menu utilisateur a été modifié pour permettre l’extinction au lieu de la mise en hibernation. Le reste étant sous-titré dans la vidéo.

Bon, il reste un gros mois avant la sortie de Gnome 3.4, prévue le 28 mars prochain. Et on verra bien si cet obscur environnement de bureau, car non officiellement soutenu par la distribution devenue synonyme de Linux dans les médias grands publics, saura se faire sa place 😀

 

Sabayon 8 : la distribution qui pourrait presque faire de l’ombre à la Frugalware Linux et à la Archlinux ?

Dans le domaine des distributions à publication continue, deux grands noms : Archlinux et Frugalware Linux. Basée sur la méta-distribution Gentoo (qui se base sur la compilation intégrale du code source pour tous les outils sur une machine, sachant qu’il faut compter plusieurs heures pour LibreOffice par exemple), Sabayon est une distribution reprend les paquets précompilés de Gentoo » et les rend utilisable de manière conviviale.

J’ai déjà par le passé parlé de la Sabayon Linux. A l’époque de sa version 7 qui proposait déjà Gnome-Shell ou encore à l’époque sa version 6.

La sortie de la Sabayon 8 m’a donné envie de la tester à nouveau, histoire de voir les progrès effectués.

J’avais terminé l’article du mois d’octobre dernier ainsi :

De cette utilisation rapide de Sabayon Linux, je tirerais la même conclusion que pour la version précédente. Une distribution assez rapide au lancement, mais qui souffre d’un énorme problème de lenteur au niveau du gestionnaire de paquets. Et aussi, le gestionnaire de paquets qui n’est pas franchement des plus « parlant ». Je suppose qu’utiliser les outils en lignes pour gérer les paquets sont plus adaptés pour une distribution basée sur gentoo.

Cependant, vu que cette distribution vise un public moins « geek ou nerd » que sa base gentoo, avoir un gestionnaire de paquets un peu à la « Logithèque ubuntu » serait un bon point pour cette très bonne distribution, soit dit en passant.

Pour des raisons pratiques, dont une meilleure vitesse au niveau du disque dur virtuel, j’ai utilisé VirtualBox.

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Asturix 4 : ah, le syndrome « Encore une nouvelle interface graphique »…

Asturix, c’est une distribution linux née en 2008, créé à l’origine par une personne originaire de l’Asturie, Luis Ivan Cuende… Assez précoce, car si on en croit la page d’information sur le site officiel :

Asturix born in 2008 as an idea of a very very young guy, Luis Iván Cuende.
When Luis Iván was 12 he thought that his region (Asturias, Spain) needed a Linux distribution.

Bref. La version 4 qui est sortie il y a un mois, le 10 janvier 2012. Suite à un commentaire sur un article précédent, j’ai eu envie de la tester.

J’ai donc lancé mon wget et téléchargé l’ISO en 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://asturix.com/isos/rsync/asturix4-amd64.iso
–2012-02-11 08:05:39– http://asturix.com/isos/rsync/asturix4-amd64.iso
Résolution de asturix.com… 91.121.103.151
Connexion vers asturix.com|91.121.103.151|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 656500736 (626M) [text/plain]
Sauvegarde en : «asturix4-amd64.iso»

100%[======================================>] 656 500 736 1,86M/s ds 5m 54s

2012-02-11 08:11:33 (1,77 MB/s) – «asturix4-amd64.iso» sauvegardé [656500736/656500736]

Puis j’ai lancé la machine virtuelle habituelle.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom asturix4-amd64.iso -boot order=cd -no-frame &

Ayant lancé directement l’installation, j’ai été étonné de sa faible gourmandise : seulement 4,4 Go demandés… Elle est basée sur la Ubuntu 11.10, et donc utilise son installateur. Et comme la plupart des dérivées d’ubuntu, elle n’utilise pas Unity, mais – encore va-t-on me dire – une interface dédiée, du nom de « On ».

Espace disque nécessaire pour l'installation d'Asturix 4.0

Et le morceau de choix : uniquement en html5, css3 et javascript… En gros, l’idée utilisée par la Fondation Mozilla pour Firefox, Thunderbird et le projet communautaire affilié, SeaMonkey, sauf que dans le cas de XUL, la base est en xml et non en html.

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