Pamac-QT : le chemin est encore long pour se débarrasser d’Octopi…

S’il y a un outil primordial pour toute distribution GNU/Linux qui se respecte, c’est un gestionnaire de logiciels en mode graphique.

Pour le monde Archlinuxien avec la célèbre fille Manjaro Linux (fille d’Archlinux), pamac est un incontournable. Cependant, il s’accomode mal des interfaces basées sur QT comme KDE et LXQt.

L’outil Octopi est employé à sa place, mais c’est pas la joie. En août 2018, le projet pamac-qt est lancé.

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Pantheon sur Archlinux, ça donne quoi en février 2019 ?

Mon expérience en tant que linuxien qui remonte à 1996, j’ai connu toutes les modes que ce soit au niveau de la distribution à utiliser où l’environnement à privilégier. J’ai fini par en tirer une leçon : ne jamais faire dépendre un environnement d’une distribution donnée.

C’est pour cela que je tirais à boulets rouges sur Unity entre 2011 et 2017, car c’était un environnement qui était conçu pour dépendre uniquement d’une seule distribution. Le port d’Unity pour Archlinux allait du : « ça compile mais ça se lance pas » à « c’est tout juste utilisable et encore faut pas trop lui en demander ».

Dans les environnements neutres, il y a les ténors comme Gnome, KDE, les plus légers Xfce et Mate-Desktop ou encore Cinnamon qui est quand même un brin plus lourd. Dans les environnements un peu plus limite, il y a Deepin Desktop, voire Budgie.

Cependant, il y a un projet que je surnomme Mac junior, c’est Pantheon, l’interface graphique du projet ElementaryOS.

En lisant la documentation d’Archlinux, j’ai pu voir que l’environnement n’est vraiment disponible que sous forme de paquets à faire compiler, et encore, ce sont des paquets en version de développement…

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Larros, un des sept ports de Gujan-Mestras.

J’écris cet article le 22 janvier 2019, à un peu moins de trois semaines de mon quarante-cinquième anniversaire.

Je suis un enfant du Bassin d’Arcachon, même si ma mère et mon géniteur se sont connus à… Brest ! Bref, j’ai toujours vécu dans cette partie du sud Gironde. Même si j’ai quitté la ville au sept ports qu’est Gujan Mestras en 2002, j’y ai laissé une partie de mon coeur… Même si les modifications urbaines intervenues depuis sont franchement nulles à se vider les intestins… Il suffit de voir les constructions « mussoliniennes » de la place de la Claire pour comprendre.

Je n’ai pas envie de parler du mauvais goût de la mairie en question, mais d’un des ports que je préfère. La ville au barbot – le patois local pour parler de la coccinelle – propose sept ports de l’ouest à l’est de la ville : on a droit au port de La Hume (plutôt orienté plaisance), celui de Meyran (l’un de ceux orienté ostréiculture), celui de Gujan (ostréiculture principalement), celui de Larros (ostréiculture, restauration et construction nautique), celui du Canal, celui de la Barbotière (qui m’a servi de plage à baignade quand j’étais petit) et enfin celui de la Mole.

Le port le plus facile à repérer est celui de Larros. Pour une simple et bonne raison : il est juste en face de la gare SNCF ! C’est aussi celui que j’aime visiter quand je suis de passage.

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 14 : Doomsday, le port deluxe pour Doom, Heretic et Hexen…

Pour noël 1997, l’équipe d’id Software rendit public le code source de Doom, en le plaçant sous GPLv2. Cela permit de porter le jeu un peu partout, que ce soit sur des ordinateurs censés ne pas le supporter – comme les Amiga par exemple – mais aussi d’améliorer les versions existantes : rajout de la vue à la souris, support de modèles 3D (comme ceux de Quake), textures lissées, graphismes haute-définition, et plein de bonnes choses.

Il y a eu des projets par la suite comme Freedoom (dont j’ai parlé dans le premier épisode de cette série) pour proposer en complément du moteur libéré des niveaux qui soit aussi libres (au sens entendu par la Free Software Foundation).

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Les projets un peu fou du logiciel libre, épisode 12 : Cdesktopenv, la continuation du Common Desktop Environment…

Dans le billet Vieux geek, épisode 48, je parlais de Xfce 3.0 et de son inspiration profonde du Common Desktop Environment. Je précisais à la fin de l’article ceci :

Si vous aimez le look de CDE, le code a été ouvert et un projet est développé pour continuer de faire vivre le vénérable ancêtre. Même si c’est très laxatif à mettre en place 🙂

CDE a été un des premiers environnements graphiques unifiés pour les Unix. Annoncé en 1993, la première version est sortie en 1995, et il a été activement développé jusqu’en 1997. Son gros défaut ? Dépendre de Motif qui était payant à l’époque.

Il a été ensuite abandonné avec l’arrivée de KDE, Gnome et compagnie. En 2012, son code a été liberé, et plusieurs versions correctives sont sorties depuis. La dernière en date, c’est la 2.2.4 sortie en juin 2016.

Cependant, comme je l’avais précisé dans l’article vieux geek, c’est une vraie plaie à mettre en route, au moins sur Linux. J’ai essayé de le faire fonctionner – en vain – sur une archlinux 32 bits (la version 64 bits du port étant cassée ?).

Après avoir fouillé, j’ai appris que l’équipe de la Sparky Linux (une distribution basée sur Debian GNU/Linux) propose des paquets précompilés pour le Common Desktop Environment.

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