Dans le billet Vieux geek, épisode 48, je parlais de Xfce 3.0 et de son inspiration profonde du Common Desktop Environment. Je précisais à la fin de l’article ceci :
Si vous aimez le look de CDE, le code a été ouvert et un projet est développé pour continuer de faire vivre le vénérable ancêtre. Même si c’est très laxatif à mettre en place 🙂
CDE a été un des premiers environnements graphiques unifiés pour les Unix. Annoncé en 1993, la première version est sortie en 1995, et il a été activement développé jusqu’en 1997. Son gros défaut ? Dépendre de Motif qui était payant à l’époque.
Il a été ensuite abandonné avec l’arrivée de KDE, Gnome et compagnie. En 2012, son code a été liberé, et plusieurs versions correctives sont sorties depuis. La dernière en date, c’est la 2.2.4 sortie en juin 2016.
Cependant, comme je l’avais précisé dans l’article vieux geek, c’est une vraie plaie à mettre en route, au moins sur Linux. J’ai essayé de le faire fonctionner – en vain – sur une archlinux 32 bits (la version 64 bits du port étant cassée ?).
Après avoir fouillé, j’ai appris que l’équipe de la Sparky Linux (une distribution basée sur Debian GNU/Linux) propose des paquets précompilés pour le Common Desktop Environment.
J’ai donc suivi les instructions de la page en question, à savoir récupéré une image ISO d’installation minimale de la dernière Sparky Linux en date. Après l’installation – qui se base sur l’outil de la Linux Mint Debian Edition – et les mises à jour, j’ai via Synaptic demandé le rajout du port de CDE, qui se limitait à demander la prise en charge du paquet cdesktopenv…
Ensuite, j’ai fait rédemarrer la machine virtuelle et j’ai lancé une première fois CDE pour voir si celui-ci voulait bien montrer le bout de ses octets. Comme c’était le cas, j’ai donc réveillé mon enregistreur de vidéo…
Comme vous avez pu le voir, c’est vraiment très rustique, mais l’ergonomie était au final pas trop mal pensée, surtout pour un projet né en 1993. Il faut se souvenir qu’à l’époque, c’était soit MS-Windows 3.1x, soit le Système 7.1 / 7.1.1… Pas vraiment la joie au final 🙂
Mis à part l’intérêt historique, pourquoi continuer à faire vivre CDE ? Si vous avez la réponse, je suis preneur !
J’ai beaucoup travaillé sur CDE et je trouvais ca plutôt pratique… En fait j’aimais bien…
Bon c’est vrai que l’esthétique n’était pas top et que je n’en voudrais pas comme DE sur une machine personnelle mais pour un développeur / administrateur système, ergonomiquement c’était impeccable.
Quel contrariant ce Fred. On lui demande de tester la SparkyLinux, il dit que ça ne l’intéresse pas. Et quand il la « teste » c’est pour un DE des années 30. 😀
Les développeurs de la Sparky Linux ont été suffisamment gentils pour précompiler l’acharnement sur CDE. L’occasion a fait le larron. Sinon, rien d’autre à dire sur la Sparky.
Cela rajeuni pas tout ça…
Pas vraiment 😀
Apparemment mieux que les systèmes Windows et Mac de l’époque.
Par contre, on peut constater l’Amiga OS a été relooké d’après cette page :>>
https://arstechnica.com/gadgets/2017/05/the-a-eon-amiga-x5000-reviewed-the-beloved-amiga-meets-2017/
J’ai entendu parler de ce nouvel Amiga… Et le prix… Argh !
On peut recycler un PowerPC Mac par exemple (les prix sont dérisoires) et on aura le choix entre AmigaOS ou MorphOS.