En vrac rapide et culturel de fin de semaine

Un petit en vrac’ rapide et culturel pour finir la semaine.

  1. Ce n’est pas un album ultra-récent, mais je l’ai découvert récemment. Si vous aimez le post-rock instrumental, il y a le premier opus de Kokomo qui pourrait vous parler. C’est « If Wolves ».
  2. Toujours dans le domaine musical, un jeune compositeur allemand, du nom de Markus Neurwith m’a contacté pour me parler d’un album qu’il a composé, « Der Knabe im Moor ». C’est un mélange de metal progressif, d’acoustique, de rock progressif. C’est assez sympa, même si j’avoue que je n’ai pas accroché à certaines parties où la voix était un peu éraillé.
  3. Dans le genre roman policier, si vous cherchez une petite saga sympathique, jetez vous sur celle de Jérome Dumont. Je la lis dans le désordre pour le moment. Mais on passe toujours un bon moment avec le duo de choc formé par Gabriel Rossetti et Amandine MacLane.
  4. Pour finir sur une note musicale, je vous rappelle que le duo folk Dear Pariah a lancé un financement participatif pour son deuxième EP. Financement qui se termine le 14 août 2014.

Bon week-end !

La culture écrite par les personnes qui la produisent : Jérôme Dumont.

Après avoir interviewé Isabelle Rozenn-Mari, j’ai voulu questionner un autre auteur qui passe par l’auto-édition, Jérôme Dumont. Auteur qui m’a réconcilié avec les romans policiers, avec son truculent « Trois balles dans le buffet » dont j’ai parlé dans un article précédent.

1) Peux-tu te présenter rapidement ?

Pour ne pas faire un copier/coller de ma bio sur les différentes plateformes, disons que si je devais me qualifier en deux mots, je choisirais multi-culturel et déraciné. L’un étant intimement lié à l’autre.

Qu’il s’agisse d’éducation, de milieu professionnel, de culture, de religion, de pays, je n’arrive pas à me définir simplement. Curieux et touche-à-tout aussi, mais ça vient avec le reste !

Grand fan de pop-culture, de cinéma (avec une préférence pour les blockbusters), de séries TV (de Game of thrones à Glee, je ratisse large). Niveau lectures, du polar bien sûr (mention spéciale à Andrea Camilleri et ses Montalbano), mais j’avale avec un plaisir égal les romans d’Alexander Kent et surtout de Patrick O’Brian.

De plus en plus d’auto-édités également. J’apprécie particulièrement l’authenticité qui se dégage de la plupart d’entre eux et il y a de véritables pépites. Je ne citerai personne pour n’en froisser aucun(e), mais globalement, ceux qui savent m’accrocher au détour d’un fil twitter ou d’une discussion sont rarement décevants.

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« Trois balles dans le buffet » : pour se réconcilier avec les romans policiers.

J’avoue, mis à part le premier tome de Millenium, et les 5 premiers volumes de Camilla Läckberg, je suis vraiment fâché avec les romans policiers.

Il y a quelques semaines, Jérome Dumont a fait une promotion pour le quatrième volet des aventures de Rossetti & MacLane, « Trois balles dans le buffet« .

Je ne connaissais pas la série, et j’avoue que j’ai été bluffé. Outre le côté truculent des personnages, la description du milieu de la côte d’Azur est excellent avec des dialogues dignes de Michel Audiard dans l’esprit, on se trouve plongé dans un règlement de compte qui semble avoir foiré…

Ange Frattacci, parrain du milieu cannois se prend trois balles lors d’une agression, et se retrouve aux soins intensifs… Un avocat devenu un « ami » d’Ange va prendre de ses nouvelles tout en gérant le mariage d’un de ses collègues et ami, Roger Martinez.

Le duo entre l’avocat Gabriel Rossetti et sa compagne fondue d’informatique les plongent dans une histoire dont les rebondissements sont intéressants, car tout sauf prévisible contrairement à 90% des policiers actuels.

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En vrac’ rapide et culturel.

Un petit billet en vrac’ rapide et culturel, en attendant un billet geekien plus consistant demain ou après-demain.

  • Une découverte agréable, c’est le premier album solo de la deuxième chanteuse du groupe de metal symphonique Nightwish, j’ai nommé Anette Olzon. Je l’ai découvert par hasard, et si vous aimez les belles voix avec des mélodies puissantes, laissez donc trainer votre oreille sur « Shine ».
  • Toujours dans le gros son qui tache, l’album hommage à Ronnie James Dio « This is your life » prend la crème de la scène métal pour lui rendre hommage. Très bon tribute, si on évite l’envie de rayer le CD en écoutant Glenn Hugues sur sa reprise de « Catch The Rainbow ».
  • Dans un domaine plus folk et plus doux (pas difficile), l’EP de Siv & Maddie, « The Beggar & The Borrower ». J’en parlerais longuement plus tard 🙂
  • Dans le domaine littéraire, Jérôme Dumont nous propose le cinquième volet des aventures policières de Rossetti & MacLane « Un froid de loup ». Désolé pour les grincheux, mais ce n’est disponible que sur le site d’Amazon.

C’est tout pour aujourd’hui.

Le billet culturel du mercredi.

Un petit billet culturel en ce milieu de semaine. Au menu, deux albums qui bougent pas mal et un film qui est sympa sans casser trois pattes à un canard.

Allons-y chronologiquement 🙂

En 1975, après avoir être parti à grand bruit du groupe dont il a été l’un des fondateurs, Richie « Je suis un guitariste de génie avec un caractère porcin affirmé » Blackmore fonde Rainbow avec le regretté Ronnie James Dio. Après deux albums studio « Rainbow » et « Rising », le groupe sort ce qui sera l’album live du groupe « On stage ».

J’ai acquis récemment la version Deluxe, qui contient des pistes bonus enregistrée à Osaka, le 9 décembre 1976. Que dire qui n’a pas déjà été dit sur cet album ? Que le « Kill The King » (qui sera repris sur « Long Live Rock’n’Roll ») est un bijou ? Que le medley basé sur « Man On The Silver Mountain » est excellent ? Où que la reprise de Mistreated est à tomber à genoux ?

Si vous ne connaissez pas Rainbow, écoutez cet album, vous saurez ce que hard-rock des années 1970 veut dire.

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Georges Lautner, ce n’est pas que « Les Tontons Flingueurs ».

Georges Lautner nous a quitté récemment, et le film qui va passer en hommage, c’est le quincagénaire « Les Tontons Flingueurs ». Même si j’adore ce film et sa mythique cuisine, il est un autre film qui pour moi représente l’art de Georges Lautner, c’est le film « Le Pacha » servi par un casting de rêve.

On y retrouve Jean Gabin, Serge Gainsbourg, Léon Zitrone, André Pousse (dans le rôle de Quinquin), Danny Carel, Robert Dalban (dans le rôle de Gouvion) ou encore Serge Sauvion (la voix de Peter Falk dans Columbo), pour ne citer que les plus connus.

Affiche du film « Le Pacha » (1968)

« Motorisé » par les dialogues de Michel Audiard, ce film policier qui est assez « violent » (le nombre de personnages qui finissent flinguer est impressionnant) est un bijou.

Quel plaisir d’avoir une des plus célèbres répliques du cinéma, ou le mot con est mis à l’honneur. Comme la réplique culte de Lino Ventura.

Mais c’est aussi l’occasion de (re)voir un des artistes français les plus innovants de son époque, fumant comme un pompier, et posant les bases du rap et du slam bien avant leur invention officielle.

Même si le film a vieilli sur les plan des véhicules ou de la bande son, cela reste un excellent film policier. Et un de mes préférés, moi qui ne suit pas un grand amoureux des polars… Un de mes préférés avec le très bon « Dans la Brume Electrique » de Bertrand Tavernier.

Camilla Läckberg : où comment tomber de Charybde en Scylla et comment économiser au minimum 22 €…

Je viens de finir le 7ème opus de la série Erica Falk, et je n’ai à dire qu’une chose : c’est le deuxième volume en trop pour la série. Déjà en juin 2012, je disais tout le mal que je pensais du précédent roman de la série, « La Sirène ».

Mais « Le Gardien de phare » est encore pire. Oui, c’est possible. Malheureusement…

Couveture du tome 7 de la série Erica Falk

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La Sirène : un livre sans queue ni tête ?!

Je viens de finir « La Sirène » de Camilla Läckberg, et je dois dire que je suis déçu au plus haut point.

Non seulement le dénouement est rocambolesque et on a l’impression que Camilla Läckberg cherchait à trouver une fin pour se débarasser du texte, mais les stéréotypes des personnages est poussé à l’extrème, rendant l’histoire ennuyeuse comme la pluie à lire.

Bertil Melberg toujours autant à coté de la plaque, profiteur, ramenant tout à lui, Erica enceinte de jumeaux qui nous la joue Lara Croft par moment, un roman qui fait penser dans sa structure à un mélange du « Tailleur de Pierre » et de « L’enfant allemand » pour l’intrigue qui coupe régulièrement l’enquête.

En ce qui me concerne, c’est le dernier Camilla Läckberg, et il ne vaut pas les 17,99 € en version électronique, et encore moins les 23,50 € de la version papier. Si vous pouvez l’emprunter en bibliothèque, faites-le, car il est vraiment très moyen…

Et mieux vaut dépenser l’argent économisé ainsi dans quelque chose de plus utile, de la nourriture par exemple !

Flétrissure, un polar qui porte bien son nom.

Hier soir, alors que l’orage grondait, j’ai terminé le roman policier de Nele Neuhaus, « Flétrissure », parue aux éditions « Actes Sud » en 2011.

Le quatrième de couverture est suffisament intrigant pour donner envie de s’y plonger :

Samuel Goldberg, un vieil homme respecté et influent, est assassiné dans sa riche demeure francfortoise. Fait troublant : l’autopsie révèle que Goldberg, un rescapé de la Shoah, présentait sur le bras des traces du Blutgruppentätowierung, le tatouage que portaient les membres de la Waffen ss de leur propre groupe sanguin… Bientôt les meurtres se succèdent. Chargés de l’enquête, le très distingué commissaire Oliver von Bodenstein et la très prosaïque Pia Kirchhoff comprennent que les victimes partageaient un terrible secret.

Hors de prix en version numérique (17,99 € alors que la version papier est à 21,75 €), je l’ai emprunté à ma bibliothèque municipale.

Nele Neuhaus nous parle d’un épisode peu connu du deuxième conflit mondial, l’exode des populations est-allemande, celles qui vivaient en Prusse Orientale notamment.

Et les personnages de la haute société, coeur de ce roman, sont plus pourris les uns que les autres, les secrets de familles, les morts macabres qui s’ammoncèlent laisse une drôle d’impression.

Par moment un peu fouilli, l’intrigue est très complexe et passionnante pour peu qu’on s’aménage des pauses à chaque chapître de cette enquête qui se déroule durant deux longues semaines…

Vous reprendrez bien une petite dose de « Cyanure » ?

Je suis pas trop roman policier, mais je dois dire que je suis tombé sur un petit bijou hier, un roman de la suédoise Camilla Läckberg, « Cyanure ».

Publié aux éditions Actes Sud, c’est encore une digne représentante de l’école du policier suédois, qui a donné la célèbre trilogie Millenium.

Dans un cadre digne d’une tragédie classique (unité de lieu, de temps et d’action), Camilla Läckberg nous régale avec un drame qui se passe dans un cadre familial cossu.

Pour résumer l’intrigue, rien ne vaut ce résumé trouvé sur la fiche de la FNAC :

Martin Molin accompagne sa petite amie Lisette sur l’île de Valö pour une réunion de famille juste avant Noël. Mais au cours du premier repas, le grand-père, un magnat industriel, meurt étouffé, juste après avoir annoncé à ses enfants qu’il les a déshérités. Martin se rend vite compte qu’il a été assassiné au cyanure. Une tempête de neige fait rage, l’île est isolée du monde et Martin décide de mener l’enquête. Offrant une pause à Erica Falck, Camilla Läckberg tisse un polar familial délicieusement empoisonné.

Une longue nouvelle de 150 pages, mais l’intrigue est bien ficelée. Je ne regrette pas l’achat, et si vous voulez découvrir Camilla Läckberg, c’est une bonne introduction.