Les vide-greniers : l’expression d’un mal-être au niveau du pouvoir d’achat ?

Depuis un mois et demi (en gros depuis mi-mars), je passe à la plupart des vide-greniers du sud du Bassin d’Arcachon. J’ai été à ceux de ma ville, de La Hume, de la Teste et d’Arcachon.

Si j’y vais, c’est surtout pour me trouver des vinyls à bas prix. Il faut dire que grâce à ce genre de manifestations, j’ai pu avoir pour environ 60 euros une bonne trentaine de vinyls dans tous les domaines, pour une semaine unitaire allant de 0,50 à 7 € pièce.

Parmis ceux-ci : 4 ou 5 albums des Barclay James Harvest et autant de Michel Sardou (et oui, Cyrille, j’ai des goûts de vieux), du Jean-Michel Jarre, du Jacques Brel, du Genesis (époque Peter Gabriel), du Renaud, du Téléphone, du Simon et Garfunkel, du Gainsbourg, et j’en oublie surement dans le total.

Même si les pochettes ne sont pas toujours super-belles tout en restant en bon état, je n’ai jamais eu de mauvaises surprise, ni besoin de jeter le moindre vinyl acheté. Je ne compte plus le nombre de CDs que j’ai du jeter… Mais passons 😀

Mais fermons cette parenthèse de vieux con qui aime la musique sur galette de 30 cm de diamètre, pour parler des vide-greniers.

Avec le retour des beaux jours, les vide-greniers poussent comme des champignons. Outre que cela permet de trouver tout et n’importe quoi – et parfois de dénicher des pépites à vil prix – ce phénomène est surtout l’expression d’une conséquence de la crise économique provoquée par les folies des banques : la chute du pouvoir d’achat, et l’obligation pour le pékin moyen de concentrer les quelques rares finances qui lui restent pour le strict nécessaire : se nourrir, se loger et se déplacer.

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Avec Hadopi et Loppsi, piétinons à mort la Déclaration Universelle des Droits de l’homme de 1948.

Hadopi et Loppsi (la loi pour étouffer la liberté d’expression avec son article 4 utilisant le cheval de troie de la lutte contre la pédo-pornographie pour censurer à volonté le réseau internet) mettent à mort certains articles assez fondamentaux d’un minuscule texte, adopté en 1948, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, rien que cela.

Une broutille, donc 🙂

Voici certains articles qu’il est bon de lire à la lumière des dites lois.

Article 11

1. Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.

Qui a dit « défaut de sécurisation de ligne internet », donc présomption de culpabilité ? Juste un article de loi

« Art.R. 335-5.-I. ― Constitue une négligence caractérisée, punie de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, le fait, sans motif légitime, pour la personne titulaire d’un accès à des services de communication au public en ligne, lorsque se trouvent réunies les conditions prévues au II :
« 1° Soit de ne pas avoir mis en place un moyen de sécurisation de cet accès ;

Mais il y a mieux coté « on s’en fout de la Déclaration de 1948, continue à la piétiner » :

Article 12

Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

En clair, les mouchards sont interdits… Mais cependant, on veut en justifier l’existence légale. Comment ? Mais en les insérant dans les boites de connexion à l’Internet lui-même, tout simplement… Tout cela pour contourner la mise en garde du Conseil Constitutionnel sur la censure de la loi Loppsi 2 concernant justement l’article 4 :

« il s’agit de lutter contre l’exploitation sexuelle des mineurs, ce qui peut justifier des mesures que la préservation de la propriété intellectuelle ne peut fonder »

En clair, pas de dérivation de la censure au delà de la pédo-pornographie, du moins en théorie… Et tout cela pour permettre aux majors de continuer à s’en mettre plein les fouilles.

Enfin, en voulant combattre la propagation de la culture et en la « marchandisant », c’est juste la violation de l’article 27.1 de la Déclaration de 1948.

Article 27

1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.

Il est vrai que pour les majors du disque (qui piétine l’article 27.2 reproduit ci-dessous) considère que toute musique doit être payante… Quid des oeuvres tombées dans le domaine public ?

2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur.

Il est vrai que les majors respectent les droits d’auteurs sans imposer le moindre contrat léonin envers les artistes qu’elles « gèrent »…

Bah, à force de tirer sur la corde, elle finit par casser. Et Hadopi prouvera bientôt sa vraie nature à 12 millions d’euros : une machine à courriers indésirables dont l’effet est nul, au sens premier du terme : rien !

La « dure » vie de l’utilisateur d’Archlinux… :D

Utiliser Archlinux, c’est pas tous les jours joyeux… Surtout quand le gestionnaire de paquets, Pacman se met à jour pour une nouvelle version.

Grand adepte de yaourt, celui-ci est devenu inutilisable depuis l’arrivée sur le dépot [testing] d’une version 3.5 de Pacman.

J’ai durant quelques jours utiliser la récupération manuelle des paquets sur AUR, ne serait-ce que pour maintenir à jour certains logiciels que j’utilise et /ou maintiens : kvm-git, gimagereader, ou encore gwibber-bzr.

Mais cela devient vite rigide à l’emploi. En attendant que yaourt soit disponible dans une nouvelle version stable, je me suis tourné vers « la concurrence », et mon choix s’est arrêté sur Packer.

Les options sont à peu de chose près que celle de yaourt, donc la transition est facilitée. Par exemple, une mise à jour complète du système :

packer -Syu

Qui donne ceci (je fais grace des lignes correspondant aux rafraichissement des dépots :


:: Début de la mise à jour complète du système...
il n'y a rien à faire
:: Synchronizing aur database...
aur 15 15 [######################] 100%
:: Starting full aur upgrade...
local database is up to date

Ce qui est agréable. Donc, et en attendant que yaourt soit disponible, j’utiliserais Packer.

Comme quoi, devoir utiliser Archlinux, cela incite à la débrouillardise, et non à l’empatement comme avec certaines distributions pré-mâchant le travail au maximum pour les utilisateurs… Ce qui n’est pas un mal dans l’absolu, surtout pour faire découvrir une informatique différente 😀

Trisquel GNU/Linux 4.5 : le retour d’une ubuntu libérée :D

Trisquel GNU/Linux, c’est Ubuntu sans les quelques logiciels propriétaires (spécialement les blobs) ou une interface faîte maison. Bref, de quoi avoir Ubuntu« >Ubuntu avec les avantages sans les inconvénients. J’avais parlé – et franchement apprécié – la version 4.0 il y a quelques mois.

L’annonce de la version Release Candidate de la version 4.5 est l’occasion de jauger les progrès effectués. Comme sa base, la Ubuntu 10.10, cette version ne sera supportée que durant 18 mois, au lieu des 3 ans de la version 4.0 de la Trisquel.

J’ai donc appellé mon ami wget :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.trisquel.info/trisquel-images/trisquel_4.5_amd64.iso
–2011-03-19 12:21:13– http://cdimage.trisquel.info/trisquel-images/trisquel_4.5_amd64.iso
Résolution de cdimage.trisquel.info… 94.23.219.28
Connexion vers cdimage.trisquel.info|94.23.219.28|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 730857472 (697M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «trisquel_4.5_amd64.iso»

100%[======================================>] 730 857 472 2,11M/s ds 5m 36s

2011-03-19 12:26:49 (2,08 MB/s) – «trisquel_4.5_amd64.iso» sauvegardé [730857472/730857472]

J’ai ensuite utilisé l’environnement de test habituel, 2 GiO de mémoire, 32 GiO de disque, avec qemu-kvm.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom trisquel_4.5_amd64.iso -boot cd &

J’ai demandé le lancement de l’installation dès le départ. L’installateur en question étant celui de la version 10.10 d’Ubuntu, base de cette version de Trisquel. La première chose qu’on note, c’est un fond d’écran plus pastel, moins agressif à l’oeil.

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La guerre du Javascript vient-elle de finir ?

En septembre dernier, dans un article, je parlais d’une guerre à la vitesse d’exécution à Javascript.

A l’époque, le podium – basé sur l’outil de mesure v8 benchmark version 5 – était constitué par Chromium 7 (qui affichait 5052 points), suivi d’Opera 10.70 (3243 points) et de la pré-béta6 de Mozilla Firefox 4.0 (1859 points).

Depuis, l’outil de mesure a été corrigé, passant de la version 5 à la version 6. Et comme la 1ière release candidate de Mozilla Firefox 4.0 est sorti, j’ai voulu faire un bilan.

En pourcentage, Chromium 7 avait 35% d’avance sur Opera 10.70 et 63% sur Mozilla Firefox 4.0 pré-béta6… Autant dire qu’à cette époque lointaine Chromium menait de la tête et des épaules.

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