NuTyX Pakxe : j’ai presque réussi à la faire fonctionner en 64 bits ;)

En septembre 2010, j’avais été très critique envers la NuTyX, ce qui m’avait valu d’être étrillé par son auteur. C’est avec la sortie de la version Pakxe qui m’a donné l’envie de la tester à nouveau.

J’ai donc récupéré la mini-ISO en 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://nutyx.meticul.eu/NuTyX_x86_64-pakxe.iso
–2011-06-05 14:05:02– http://nutyx.meticul.eu/NuTyX_x86_64-pakxe.iso
Résolution de nutyx.meticul.eu… 88.191.55.84
Connexion vers nutyx.meticul.eu|88.191.55.84|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 16777216 (16M) [text/plain]
Sauvegarde en : «NuTyX_x86_64-pakxe.iso»

100%[======================================>] 16 777 216 932K/s ds 27s

2011-06-05 14:05:29 (602 KB/s) – «NuTyX_x86_64-pakxe.iso» sauvegardé [16777216/16777216]

J’ai ensuite lancer la machine virtuelle habituelle :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom NuTyX_x86_64-pakxe.iso -boot cd &

L’installation est assez didactique, il suffit de créer deux partitions – j’avoue que l’argumentaire sur la non création d’une partition /home ne semble pas des plus justifiée, mais je n’ai pas envie de me lancer dans un débat sans fin – une principale et une de swap.

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Mageia 1 : power to the people ? :D

Après avoir lu l’annonce de la publication de la première version officielle de la Mageia, j’ai eu envie de la tester.

J’ai donc récupérer le torrent de la version DVD 64 bits, puis j’ai lancé mon environnement de test habituel.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom mageia-dvd-1-x86_64.iso -boot cd &

Après un démarrage assez rapide, on a un installateur assez classique, c’est celui de la Mandriva, retouché, avec des couleurs pastels du meilleur effet. Les réglages classique sont présent (langue, clavier, partitionnement du disque dur). Par défaut, on peut choisir soit d’installer KDE, soit Gnome, soit un environnement personnalisé.

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LibreOffice 3.4rc2 sur Archlinux : fait :D

J’avais à l’époque de la version 3.3rc2 de LibreOffice fait compiler le code source de LibreOffice pour obtenir une version utilisable.

J’ai reproduit la même opération, les détails étant limite identique à l’article de noël dernier.

J’ai récupéré la version « testing » des fichiers nécessaires à la création du paquet LibreOffice.

La compilation s’est bien passée, seule la traduction m’a donné un peu de fil à retordre. Un changement dans la hiérarchie des fichiers de la traduction m’a demandé un peu de travail pour pouvoir obtenir une version utilisable.

En effet, il a fallu modifier deux lignes dans le script d’empaquetage de la traduction, prévu à l’origine pour la 3.3.x.

Pour les détails « gore », il faut remplacer les lignes dans chaque boucle de création d’une traduction :


cp -R opt/libreoffice/basis${_oomainver}/* "${pkgdir}"/usr/lib/libreoffice/basis-link
cp -R opt/libreoffice/{program,readmes} "${pkgdir}"/usr/lib/libreoffice

par


cp -R opt/libreoffice${_oomainver}/basis${_oomainver}/* "${pkgdir}"/usr/lib/libreoffice/basis-link
cp -R opt/libreoffice${_oomainver}/readmes "${pkgdir}"/usr/lib/libreoffice

Ensuite, on peut installer et utiliser une version toute fraiche et nouvelle de LibreOffice.

Les choses qui apparaissent : de nouvelles icones, et surtout de nouvelles extensions, dont une qui a l’air assez sympatique « google docs ».

Gestionnaire des extensions - LibreOffice 3.4rc2

C’est une extension – apparemment écrite en java – qui permet d’exporter et d’importer des documents créé avec Google Docs.

LibreOffice Calc avec l'extension "google docs" en action

Je n’ai pas eu le temps de me plonger outre mesure dans cette version, mais on sent que du nettoyage a du encore être fait, car le démarrage semble plus rapide, ce qui n’est pas du luxe… Enfin, on verra bien ce que donnera à l’usage cette version de LibreOffice 😀

La popularisation du logiciel libre et open-source est-il bloqué par une forme de « je m’en foutisme » des utilisateurs ?

Le « je m’en foutisme » en question est le plus basique de tous : c’est le « je m’en fous tant que cela fonctionne ». Il a pour origine un manque de curiosité – par manque d’envie et / ou de temps – des utilisateurs pour connaître l’outil qu’il utilise pour telle ou telle tâche. Sans se soucier outre mesure de savoir si un autre outil conviendrait aussi bien sinon mieux.

On peut aussi penser que c’est une application de l’antonomase, qui se définit ainsi :

Une antonomase est une figure de style ou un trope, dans lequel un nom propre ou bien une périphrase énonçant sa qualité essentielle, est utilisé comme nom commun, ou inversement, quand un nom commun est employé pour signifier un nom propre. Certaines antonomases courantes finissent par se lexicaliser et figurent dans les dictionnaires usuels (« une poubelle », « une silhouette », « un don Juan », « un harpagon », « un bordeaux », « le roquefort », « le macadam » etc.).

En informatique personnelle, on peut avoir ce genre d’antonomase :

  • Traitement de texte = Word, même si historiquement, WordPerfect existait avant
  • Tableur = Excel, alors que le premier tableur est né sur Apple 2 en 1979… Un certain Visicalc !
  • Ordinateur = PC, même si le premier IBM PC est né en 1981, et que l’Apple 2 né en 1977, et qu’il a été énormément populaire à l’époque.
  • Système d’exploitation = MS Windows dont la première version sort en 1985, soit 2 ans après l’OS graphique pour Lisa d’Apple, et qui n’a eu vraiment de succès qu’avec sa version 3.1 en 1992…
  • Navigateur Internet = le bête E bleu sur le bureau, même si c’est largement moins vrai depuis quelques temps
  • Retouche photo = Adobe Photoshop, même si c’est une usine à gaz pour la plupart des utilisateurs, mais avec le cousin qui sait comment faire pour rendre éternel le logiciel…
  • Messagerie instantanée = MSN / Windows Live Messenger, même si ICQ l’a largement devancé…

C’est bien connu, il faut Photoshop pour enlever des yeux rouges et Word pour taper une lettre tous les 6 mois ; faire connaitre des alternatives mieux adaptées aux besoins de l’utilisateur lambda (et non de la Madame Michu qui représentent une trentaine de personnes en France métropolitaine, dixit les pages-blanches) est limite mission impossible.

Dans l’association où je travaille, au moins une fois par semaine on me demande : il est où mon internet, traduction : elle est où la bête icone en E bleu qui permet d’accéder à internet ?

Et faire comprendre qu’il peut exister d’autre outils pour la même fonction, cela déconcerte parfois l’utilisateur.

Tant que l’on ne fera pas sauter les antonomases que j’ai cité au dessus, la copie illicite de logiciels aura de beaux jours devant elles… Et la création de marché captif comme en Europe et dans les pays « occidentaux » en général. Et comme disait Bill Gates sur le piratage logiciel en Chine continentale en 1998 :

« As long as they are going to steal it, we want them to steal ours. They’ll get sort of addicted, and then we’ll somehow figure out how to collect sometime in the next decade. »

Ce qui donne traduit :

« Aussi longtemps qu’il les [NDT : les logiciels] volent, on veut qu’ils volent les notres. Ils deviendront alors en quelque sorte dépendant, et on verra bien comment récolter [de l’argent] durant la décénnie à venir. »

Gnome-Shell et Unity : vers un rejet partiel – inconscient – des deux nouveaux shells ?

Quand on change de paradigme au niveau de l’interface utilisateur, la première réaction de masse, c’est un rejet de la nouveauté. Même si l’acceptation augmente au fil des versions.

Pour comparaison, cela me fait penser au bond ergonomique entre MS-Windows 3.1x et MS-Windows 4.0, plus connu sous le nom de MS-Windows 95. Car l’interface était entièrement repensée à l’époque, même si allègrement pompée sur le Finder du MacOS d’Apple.

Dans un article écrit il y a environ 1 mois j’abordais rapidement cette question.

Certaines personnes – et c’est respectable – préféraient l’ancienne disposition de Gnome et ont du mal à s’adapter à un bureau vide, sans icone sur le fond, ou comme dans le cas du « clone » Unity (Le premier Gnome Shell en préversion date de l’époque de Gnome 2.28, soit septembre 2009)  avec une simple barre d’applications fréquemment utilisées.

J’ai constaté la présence de deux billets qui sont proches, l’un de François Tessier pour Gnome Shell, et son adaptation par Clapico pour Unity.

Cela démontre que les changements trop importants, comme la disparition d’une barre des tâches, celle des icones sur le bureau, ou pire (et j’avoue que j’ai utilisé gnome-tweak-tool pour contourner cette option) la disparition du bouton de minimisation des fenêtres.

Cependant, cela fait plus d’un mois que j’utilise Gnome Shell, et je me suis fait à son ergonomie, bien qu’elle soit un peu « étrange au début ». Cependant, vouloir à tout prix conserver une barre de tâches dans un environnement comme Gnome-Shell ou Unity, ce n’est pas une bonne idée, car les dits environnements ont été pensés pour ne pas utiliser celle-ci.

J’avoue que le alt-tab est souvent plus pratique pour jongler rapidement. Et cela permet de lacher un peu la souris. Pour une personne qui, comme moi, n’a eu la souris qu’au bout de 5 ans d’informatique personnelle – et j’ai bientôt 22 ans au compteur – utiliser le clavier pour certains choix au niveau interface utilisateur ne me dérange pas.

Maintenant, chacun voit midi à sa porte. Il y a suffisamment de choix dans le domaine des environnements de bureaux et des gestionnaires de fenêtres dans le monde du logiciel libre pour que chaque personne trouve son bonheur.

Je suis heureux avec Gnome-Shell. Peut-être que dans un an, je serais sous un autre environnement de bureau ou un autre gestionnaire de fenêtre. Seul l’avenir le dira 😀