Arch-Anywhere, de la concurrence sérieuse pour Architect Linux ?

Archlinux est réputée pour être une distribution difficile d’accès, pour ne pas dire réservée à une élite – coucou Cyrille ! – de linuxiens aimant masturber leur clavier avec des lignes de commandes dont l’obscurité n’a d’égale que l’anglais utilisé.

J’avais déjà parlé d’une manière assez claire de la fête du caleçon qu’est le monde des installateurs conviviaux pour Archlinux, en septembre 2015. J’y évoquais rapidement Arch-Anywhere.

[…]Bref, dernier projet que je vais aborder, c’est Arch Anywhere. C’est un projet très jeune qui propose d’installer une archlinux en un claquement de doigt ou presque. Merci à Nicolas Roelandt pour un article posté sur le réseau social fantôme, j’ai nommé Google Plus. Sans cet article, je n’aurais jamais entendu parlé de ce projet qui veut proposer des ISOs deux fois par mois.[…]

Le projet a pas mal évolué, et il est sorti en version 2.1.5 le 13 mars 2016. J’ai donc récupéré l’ISO et fait une installation en direct d’une Archlinux avec Mate Desktop. Vous la trouverez ci-dessous.

Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par le résultat. Voici donc les points faibles que j’ai noté :

  1. Le franglais omniprésent par moment.
  2. La non-installation de cups par défaut, du moins avec Mate Desktop.
  3. L’agencement du clavier qui peut provoquer des calvities précoces.
  4. L’absence de certaines traductions de logiciels.

On peut dire que c’est une concurrence sérieuse à la Architect Linux. On verra bien laquelle des deux tiendra sur le long terme.

En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Le billet sera relativement court, car j’ai une crève monstrueuse 🙁

Commençons par le logiciel libre.

Côté musique ?

  • Alors que les campagnes de financement participatif pour Dear Pariah et les Corbeaux continuent et se termine bientôt… Du moins pour les Corbeaux. Dernière piqûre de rappel, donc !
  • Tal Wikenfield n’est pas qu’une grande pointure dans le domaine de la basse – il suffit de la voir en compagnie de Jeff Beck pour comprendre qu’elle maitrise son instrument – mais aussi une chanteuse. Son nouvel album est en cours de financement sur Pledge.
  • Amanda Palmer est de retour et nous propose, après son album hommage à David Bowie, un nouveau titre. J’avoue que j’ai bien aimé 🙂

Bon week-end.

Premier bilan pour mes prédictions concernant l’année 2016.

Le 26 décembre 2015, je sortais ma boule de cristal et je donnais mes prédictions pour l’année 2016.

Je concluais l’article ainsi :

Voila, c’est tout pour cet article de prédictions en ce qui concerne 2016. Premier bilan ? En mars 2016, si le blog est encore vivant 🙂

Chose promise, chose due. Commençons par les sujets qui fâchent, donc la Devuan GNU/Linux. J’écrivais en décembre 2015 :

Selon moi, ce sera l’année du quitte ou double pour au moins une distribution : la Devuan. En effet, alors que je rédige cet article, à moins d’une semaine du nouvel an 2016, toujours aucune nouvelle de la version béta de la première Devuan officielle.

Force est de constater que pour le moment, en ce 9 mars 2016, toujours aucune nouvelle de la version béta de la Devuan GNU/Linux 1.0.

Sur le site officiel, on peut lire que la version la plus avancée actuellement disponible est l’alpha 4.

The current release series is ALPHA4 and despite this Devuan is already used with success in production by some of our developers and supporters.

Ce qu’on peut traduire par :

La version actuellement publié est l’alpha 4 et malgré cela, Devuan est déjà utilisée avec succès en production chez certains de nos développeurs et sympathisants.

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SolusOS 1.1 : près de 3 mois après la sortie de la version 1.0, quoi de neuf ?

SolusOS est une des distributions indépendantes dont l’histoire est la plus mouvementée, depuis l’époque où elle s’appellait encore EvolveOS. La version 1.1 est sortie récemment. Affublée du nom de code Shannon, elle a été surtout développée pour corriger des bugs de la version 1.0, mais aussi apporter des changements, comme l’abandon de GDM au profit de Lightdm, l’ajout du support des imprimantes (qui était un point faible de la version 1.0), et le démarrage sur UEFI semble être corrigé.

Dans mon article de fin décembre 2015, je concluais ainsi :

[…]
Mon avis final sur cette première version ?

Une distribution qui a du potentiel et qui ne demande qu’à faire ses preuves. Vu le boulot énorme qu’a été la création d’une distribution depuis la feuille blanche avec un gestionnaire de fenêtres dédié, on peut dire que le pari est en grande partie réussi.

L’arrivée de la version 1.1 est l’occasion de voir comment évolue la distribution… Et si elle est toujours aussi agréable d’emploi tout en améliorant son « moteur ». Même sa majesté Manuel Dorne en a parlé en bien, c’est dire ! 🙂

Bref, revenons à nos pingouins manchots. J’ai utilisé Transmission pour récupérer l’image ISO de la SolusOS 1.1. Autant dire qu’elle a été pas mal demandée 🙂

Étant d’un naturel joueur, j’ai décidé de faire une installation dans une machine virtuelle handicapée d’un circuit UEFI. Vu que c’est une galère monstrueuse à gérer, j’ai voulu voir si le wiki de la SolusOS dédié à cette plaie m’aura permis de contourner l’obstacle.

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Commençons par le logiciel libre.

Côté littéraire ?

Côté musique ?

Bon week-end.