Auto-édition, le retour de la vengeance :)

Dans un article de septembre 2019, je parlais d’une série de contes que j’avais mis plusieurs mois à écrire à destination de mes filleuls.

Une étape importante a été franchi il y a quelques mois, mais n’étant pas dans la course à l’argent, je n’en parle que maintenant. En effet, les contes sont disponibles sur Amazon au format électronique (et j’ai poussé sur les conseils avisés de la « Dame en noir », private joke) à 2,99€ sachant qu’une vente me rapportera à peine 0,99€.

Pour le format papier, c’est 7€ hors taxe, soit 7,38€. Et mes royalties s’élèveront à 1,78€. Autant dire que pour arriver aux symboliques 1000€, il me faudra 1010 ventes au format électronique ou seulement 561 ventes au format papier. Youpi !

Je m’en explique plus longuement dans cette vidéo :

Voila, comme on le dit souvent, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Où en est l’auto-édition en ce milieu d’année 2020 ?

Oui, je sais, vous allez me dire que je publie ce billet le 11 mai 2020 et que techniquement, l’année 2020 n’est pas encore arrivée à sa moitié. Je suis d’accord, mais après 7 semaines de confinement (17 mars au 11 mai), on a l’impression que cela a duré bien deux fois plus longtemps en réalité.

Ma collègue Agnès du blog Destination Passions a profité du confinement pour faire le grand nettoyage dans son blog. Au bout de 8 ans, cela est nécessaire.

De mon côté, j’ai fini la première version du long texte que j’ai écrit pour mes filleuls et qui paraitra – si je le décide ainsi – en auto-édition. Rien n’est décidé pour le moment, et pour tout dire, depuis le billet que j’ai écrit le 13 novembre 2019 – donc il y a 6 mois – je n’ai plus lu une seule ligne d’un texte auto-édité. Je vais être plus franc, depuis le roman « Maddie si tu savais » d’Isabelle Rozen Mari, paru en juin 2019, je n’ai plus touché à un texte auto-édité.

Manque de temps ? D’envie ? Pas seulement. Pour reprendre la conclusion de mon article du mois de novembre 2019 :

[…]
Pourquoi les maisons d’édition auraient-elles peur d’un phénomène qui leur permet d’avoir un comité de lecture énorme à titre gracieux. Il suffit de laisser les lecteurs et lectrices faire le tri dans le magma de l’auto-édition pour voir ce qui fonctionne… Du moins, si cela est un minimum de qualité 🙂

[…]
Sur ce, je vous laisse, j’ai la vraie vie, celle où l’auto-édition est un infâme magma de productions vendues horriblement cher pour un contenu à la typographie ignoble, à la grammaire et l’orthographe indignes d’un enfant de CE2.

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Quand un blog consacré à l’auto-édition relance la machine à fantasmes…

Je suis un auteur auto-édité depuis l’année 2014, mais en gardant à l’esprit que pour une personne élue, il y a 100000 personnes déçues. C’est pas franchement mieux que la rentrée littéraire de septembre où chaque année il y a plusieurs centaines de titres qui sont publiés en un mois. 524 pour septembre 2019…

Passant principalement par Atramenta et en complément par Amazon, j’ai touché énormément d’argent via les canaux en question. En tout et pour tout, depuis 2014, sur Atramenta ?

Et sur Amazon ?

Un calcul rapide m’indique qu’en ayant fait juste le minimum de publicité, à savoir quelques articles de blog, quelques tweets, j’ai touché environ dans les 230€…

Quelle fortune ! Pour tout dire, et parlons d’argent, le plus que j’ai pu toucher dans le monde de l’édition, c’est quand j’ai eu la chance en 2014 de signer un contrat avec Larousse pour un livre sorti pour les fêtes de fin d’année…

Les avances versées sont remboursées par les ventes, ce qui a fait que je n’ai eu des royalties qu’en 2018 ! Il y en a pour 2000€, oui, mais c’est du brut. Il faut sortir 20% de cotisations diverses et variées. Donc, j’avais pu touché en l’espace de quelques mois six fois plus que l’auto-édition m’a rapporté en cinq ans !

Mais pourquoi ce pavé, me direz-vous ? C’est juste pour parler d’un article rapidement écrit – du moins vu son argumentation, c’est à espérer – publié sur un blog dénommé « L’instant auto-édité » qui est hébergé par WordPress via un service de réservation de nom de domaine home.blog. En clair, du gratuit 🙂

Si vous connaissez la loi de Brandolini, vous vous doutez bien que la suite va être saignante… Je ne ferai pas mon grammar nazi, car ce serait mal venu. Tout le monde peut fait des fautes d’inattention.

Pour info, voici comment on résume la dite loi : « La quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire. « 

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En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac… Assez court, ayant un week-end chargé sur le plan créatif…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Pour les fans de distributions intimistes, je demande la NuTyX 10.1 qui propose entre autre des nouvelles versions de la glibc, du noyau, de Mozilla Firefox ou encore de Mate-desktop et le gestionnaire de paquets Cards 2.4.0.
  • Dans la série distribution qui clonent l’interface de MS-Windows 10, je demande la dernière ZorinOS en date, la 12.3…
  • La DGLFI de la semaine ? La CloverOS qui est une base Gentoo précompilée avec fvwm par défaut et une série de ports accessibles avec quelques scripts…

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Pour les personnes à la pilosité faciale touchant le sol, il y a de la lecture. En effet, la nouvelle version, la 8.2 du duo LFS et BLFS est disponible. Idéal si vous voulez savoir comment on peut construire une distribution GNU/Linux depuis la feuille blanche.
  • Dans la série des distributions mono-développeurs qui continuent leur bonhomme de chemin, je demande la SwagArch GNU/Linux 18.03
  • Ou encore la Namib GNU/Linux 18.02. Je préfère cependant les distributions multi-développeurs. Après, c’est vous qui voyez 🙂

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

En vrac’ culturel et mercurien :)

Par mercurien, je pense au jour que l’on nomme mercredi est qui est celui du dieu Mercure chez les romains et Hermès chez les grecs de l’Antiquité.

Je n’avais plus fait de billet de ce style depuis une éternité, mais comme tout ce qui est culture se bouscule au portillon en ce moment dans mes sources, autant en profiter, ça change un peu du logiciel libre 🙂

Pour terminer, un projet lancé sur Ulule concernant la précommande d’un livre de « photoésie ». Les précommmandes se termineront le 6 mai 2018. Bien que le projet soit en dehors de ce que je peux mettre pour un projet culturel, je voulais quand même en parler.

C’est tout pour cette fois. Bonne journée !

« Les larmes d’Alyssa » d’Isabelle Rozenn-Mari, un bon thriller pour les fans et les autres :)

Fin 2017, Isabelle Rozenn-Mari, dont j’avais dévoré le cycle des « enfants de Dana » ou son roman primé « Souviens-toi Rose », m’avait contacté pour me proposer une offre que je ne pouvais refuser : être dans les béta-lecteurs de son nouveau roman « Les larmes d’Alyssa ».

Je m’étais promis d’en parler à la sortie. C’est chose faite en cette fin du mois de janvier 2018.

Comme d’habitude, Isabelle Rozenn-Mari nous fait voyager en Bretagne, région de prédilection de ses oeuvres.

Le synopsys du roman ? Alyssa vient de voir mourir sous ses yeux son compagnon, lâchement poignardé en plein Paris. Pour fuir les mauvais souvenirs, la voila qui retourne vers le petit village de Bretagne, Daoulmar où vit sa grand mère avec qui elle a une relation privilégiée.

À peine arrive-t-elle à destination que d’une série d’événements macabres dans une église abandonnée qui l’est tout autant se déclenche.

Surtout les questions s’accumulent au fil des pages. Quel lien peut-il y avoir entre les événements et ceux intervenus une dizaine de siècles auparavant quand des troupes vikings ravagèrent la région ?

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En vrac’ de fin de semaine… Dernière édition de 2017 !

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac. L’année 2017 se terminant enfin, voici l’ultime billet en vrac la concernant.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ? Pas grand chose, la fin d’année est particulièrement calme…

Deux opérations qui s’arrêtent le 31 décembre à 23h59 :

Bon week-end et en oubliant le blabla habituel hypocrite du 1er janvier 🙂

L’auto-édition devient-elle aussi « conne » que l’édition classique ?

Ce billet est un peu le pendant de ma série de billets sur le « monde du libre qui part en gonade », appliqué au monde doucereux de l’auto-édition.

Cet article est né de la confrontation de plusieurs faits qui se sont déroulés sur le mois de septembre, et aussi durant le mois d’août. Par ordre anté-chronologique, je commencerai par citer un article d’IDBOOX sur la troisième édition du concours « Plumes Francophones » organisé par Amazon.

Dans le billet en vrac’ du 29 septembre, je disais ceci :

IDBOOX annonce la date des résultats du concours des Plumes Francophones 2017 : 2 lauréats (ou lauréates ?) pour 719 participations… Soit 0,27% de chance d’être choisi. C’est quand même mieux qu’au loto, finalement.

Étant allé en cet après-midi du 30 septembre 2017 faire quelques courses à l’hypermarché de ma ville, j’ai pu voir environ une soixantaine de livres sur plusieurs tables avec un grand panneau « Rentrée littéraire ». Si j’en crois cet article de FranceTV Info, en ce mois de septembre, c’est pas moins de 581 romans qui vont se bousculer sur les rayonnages des librairies… Autant dire que le marteau-pilon risque de ne pas chômer dans quelques mois avec des centaines de titres qui n’auront pas eu la chance d’être retenus.

581 romans papiers contre 719 électroniques… Ici, on peut dire que l’auto-édition copient les pires travers de l’édition classique…

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