Petit guide pour changer le thème de Gnome-Shell

Ce matin, sur Google+, un lien a été posté vers un thème très sympathique pour Gnome-Shell, le thème Nord. Je donne le mode d’emploi pour Archlinux, les instructions pouvant se transférer vers une autre distribution sans trop de problème.

L’installation a été assez simple, bien qu’encore un peu longue à faire. Pour installer le thème, il faut commencer par installer le paquet ttf-google-webfonts (qui contient la fonte droid), paquet quand même assez lourd, car il pèse plus de 20 Mo.

Ensuite, il faut avoir installer sur sa machine le duo gnome-tweak-tool et l’extension gnome-shell-extension-user-theme.

Pour archlinux :

yaourt -S gnome-tweak-tool gnome-shell-extension-user-theme

Ensuite, on dépaquette le thème nord dans le répertoire .themes à la racine du compte utilisateur.

On lance gnome-tweak-tool, et dans la section « extensions », on active l’extension qui permet de gérer les thèmes multiples.

Après, on va dans les options de thème, et on sélectionne le thème qu’on veut appliquer.

Enfin, on utilise le raccourci clavier ALT+F2, et on saisit « r » pour relancer Gnome-Shell. Et voila le résultat. Sympathique, non ? 🙂

WindowMaker… Quand l’interface de NeXT est reprise par le logiciel libre.

Quand j’ai commencé à tâter du logiciel libre et du linux, c’était en 1996. Une interface qui avait pas mal de succès entre 1996 et 2002-2003, c’était WindowMaker.

Inspiré par l’interface de la deuxième boite de Steve Jobs, NeXT, WindowMaker reprend les bases de NeXTStep, qui était la surcouche graphique d’un noyau mach et d’un userland BSD… Tout comme un certain MacOS-X depuis plus d’une dizaine d’années maintenant.

Mais fermons cette parenthèse historique. Durant de longues années, WindowMaker est resté « inactif », et puis, il y a environ 2 ans, le projet est reparti, sous le nom de WindowsMaker-crm.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la Archlinux en 64 bits, et j’ai suivi les recommandations du Wiki pour installer une version de développement de WindowMaker-crm.

J’ai rajouté quelques outils en me basant sur les suggestions d’un des auteurs de la distribution ArchBang. Car contrairement à un Gnome, un KDE ou encore un Xfce, WindowMaker ne propose que les bases. A l’utilisateur de rajouter les outils qu’il veut rajouter par la suite.

Des outils comme leafpad, ou encore PcManFM.

J’ai fait une petite vidéo de la version en cours de développement de WindowMaker. J’ai utilisé aussi VLC, Midori, Abiword et Gnumeric.

Ce qui est agréable, modulo le fait que c’est encore une version incomplète, c’est que tout peut se configurer à la souris. Avec quelques effets spéciaux typiquement années 1980 quand on enlève une application du dock de droite.

La vidéo parle pour elle même. Bon, je me suis limité au strict minimum pour le lancement de WindowMaker, en utilisant le bon vieux startx. Mais le plus important, c’est l’interface en action, pas le moyen de la lancer.

Gwibber 3.2.0.1 sur Archlinux… C’est possible !

La dernière fois que j’avais eu un Gwibber fonctionnel, cela remonte à la première version de développement de Gwibber 3.2, la 3.1.0. En gros, il y a 3 mois environ

Depuis, j’avais un peu laissé tomber le microblogging, par manque d’intérêt, puis par une utilisation un peu intensive du réseau social de Google.

Ce matin, j’ai été sur AUR, et j’ai vu le paquet Gwibber 3.2.0.1… Je me suis dit : pourquoi pas ?

J’ai donc récupéré le paquet avec un petit :


yaourt -G gwibber

Et c’est là que les ennuis ont commencé. Car pas moins de 2 dépendances disponibles sur AUR sont à installer : j’ai nommé dee et gtkspell3.

Bon, après avoir rapatrié, fait compiler et installé les dépendances, tout allait bien, jusqu’à ce que… patatras… La version du compilateur Vala (nécessaire pour compiler le logiciel) est trop jeune.

Il a fallu que j’installe temporairement vala 0.12.1, récupéré via le site Archlinux Rollback Machine.
Après avoir installé la dépendance, je me suis dit : « Super, maintenant ça va compiler pour de bon. » Et j’aurais mieux fait de me fermer ma grande…

Une erreur est apparue, me bloquant la compilation :


sed: cannot read client/Makefile: no such file or directory

J’ai donc commenté la ligne contenant la commande sed en question, et ouf, la compilation s’est bien passée.

J’avoue que le look du nouveau gwibber est sympathique. Le seul problème, c’est que la boite de saisie de message est masquée par défaut.

Enfin, une capture d’écran est quand même plus parlante que 15 lignes de blabla 🙂

gwibber 3.2.0.1 sous Archlinux... Ben oui !

Fedora 16 beta : un aperçu d’un grand cru ?

En lisant sur distrowatch l’annonce de la publication de la version beta de la Fedora 16, j’ai sauté sur l’occasion pour la récupérer, via mon navigateur internet – pour une fois. Puis, j’ai lancé l’installation dans une machine VirtualBox… pour avoir l’accélération 3D nécessaire pour Gnome-Shell.

J’ai commencé cet article (ou du moins les captures d’écrans et autres manipulations nécessaires aux alentours de 23 h 45 le 4 octobre).

Dès le démarrage, on voit une différence : le menu de démarrage est austère, et pour cause : grub2 (qui est une sacrée galère à installer sur Archlinux) a pris le relais du bon vieux grub graphique.

Ensuite, on arrive sur un Gnome 3.1.91 (ou 3.1.92 ?) en mode restreint. L’installation est comme d’habitude nasodigitale, et après un premier redémarrage et la configuration d’un compte utilisateur, on se retrouve dans gnome. La première chose que j’ai faite : mettre à jour le système… Plus de 260 Mo m’attendait.

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Unity – Gnome Shell, deux interfaces pour un seul but ?

Dans le but de faire un article comparatif, j’ai récupéré une iso 64 bits post-béta 2 d’Ubuntu 11.10. La capture d’écran ci-dessous montre la date de récupération. Cela évitera toute polémique sur ce plan précis.

Récupération d'une ISO d'Ubuntu 11.10 post beta 2

J’ai ensuite directement lancé l’installation de la Ubuntu 11.10 dans une machine virtuelle VirtualBox. Une fois l’ensemble installé, j’ai lancé par 3 fois (on n’est jamais trop prudent) la vérification de présence de mises à jour.

Donc, à moins de tomber sur un miroir pas à jour (j’ai utilisé le miroir francophone officiel), la version de Unity proposée est à jour.

Aucune mise à jour disponible

Sous Unity, on trouve à la fois des outils de Gnome 3.2 (comme Nautilus ou le centre de controle), mais aussi des restes de Gnome 3.0, par exemple le terminal.

Nautilus 3.2 et Gnome-terminal 3.0 ?

J’ai pu noté avec intérêt la présence de Deja Dup (un outil de sauvegarde présent depuis la Fedora Linux 13).

Autre point intéressant, c’est que le dash se décale quand on déplace une fenêtre sur le coté. Cela me fait penser alors à la vue par défaut en mode « Applications » du Gnome-Shell.

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En vrac’ rapide et libre.

La fin de semaine approchant… 🙂

Répètez après moi : dans gnome-unstable, il y a unstable.

Derrière ce titre qui doit évoquer quelques souvenirs aux collégiens qui ont appris l’anglais dans les années 1980, je voudrais parler de la courte mésaventure qui m’est arrivée hier aux alentours de 23 h 30.

Alors que Gnome 3.2 RC commence à pointer le bout de son nez, j’ai effectué – accidentellement – une mise à jour incomplète. En effet, des composants de l’affichage du Gnome Shell (et donc de GDM à partir de Gnome 3.2) était « cassé ». En effet, clutter avait été mis à jour, mais ni mutter et ni Gnome Shell.

Ayant eu la mauvaise idée de fermer la session avant l’arrivée d’une version à jour de mutter et de Gnome Shell – l’info m’ayant été fourni par Ionut Biru sur les forums d’Archlinux – j’ai réussi à sauver la mise. Par prudence, j’ai toujours un support d’installation d’Archlinux, en l’occurence un CD-RW avec la dernière ISO en date dessus.

J’ai donc redémarré sur le CD-RW, et quand j’ai eu la main, j’ai chargé le clavier francophone azerty (oui, je sais, bépo est mieux), et j’ai monté ma partition racine (root ou /) que j’ai laissée non chiffrée.

Voici donc la série de ligne de commandes que j’ai utilisé :

mkdir /mnt/root
mount /dev/sda4 /mnt/root
cd /mnt/root/etc
nano rc.conf

J’ai ensuite désactivé le lancement automatique de gdm, puis j’ai relancé la machine, et lancé en root :

yaourt -Syu

Une fois les paquets mis à jour, j’ai pu lancé gdm avec un petit :

/etc/rc.d/gdm start

Une fois Gnome lancé, j’ai pu réactiver le lancement de gdm. Moralité ?

  1. Quant clutter est mis à jour, attendre que mutter et Gnome Shell le soit aussi
  2. Toujours avoir un support d’installation disponible sous la main
  3. Ne pas oublier que Gnome-unstable peut claquer entre les doigts lors des grosses mises à jour

Après tout, on apprend plus de ses échecs que de ses réussites, non ?

La Trisquel GNU/Linux 5.0 : nouvelle version de la Ubuntu libérée.

J’avoue que parmi les distributions linux qui se veulent 100% libre, la Trisquel GNU/Linux est une de mes favorites, ne serait-ce que pour sa facilité d’utilisation et d’installation. J’avais parlé de sa précédente version stable il y a 6 mois de cela. La version 5.0 est sortie pour le Software Freedom Day, le 17 septembre.

Au menu, un noyau linux libre 2.6.38, Gnome 2.32 et LibreOffice 3.3.3. Mais trève de blabla, voyons ce que cette version a dans le ventre mis à part cela.

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Comment j’ai apporté ma petit pierre à l’édifice… euh à Gnome 3.2.

En l’espace de deux jours, j’ai pu apporter ma petite pierre à l’édifice, et permettre aux codeurs de Gnome 3.2 de corriger un bug génant.

Tout commence hier, alors que je décide de faire mumuse avec l’agenda (calendrier ?) de Gnome 3.2, en clair, l’outil agenda d’Evolution.

Alors que j’avais pu sans trop de problème rajouter mon compte google agenda (que je gère aussi en parallèle avec l’extension lighting de Mozilla Thunderbird), au moment de la synchronisation, je me fais envoyer sur les roses, avec un message assez cryptique.


Impossible d'ouvrir le calendrier : Le code d'état HTTP renvoyé (6) est inattendu (Erreur lors de la lecture de données du connecteur TLS : The TLS connection was non-properly terminated.)

Je poste alors un commentaire sur le fil dédié du forum Archlinux. Ionut Biru (alias Wonder) m’oriente alors vers un bug déjà connu. La source du problème a été identifiée, mais manque de chance, le problème en question, concernant GNU TLS n’a pas été rapporté auprès des codeurs.

Après quelques péripéties, j’en informe les codeurs de GNU TLS, via le rapport de bug 107802.

Après une manipulation effectuée, il s’avère que le bug n’est pas dans GNU TLS, mais dans Evolution. Retour donc à la case départ. J’ouvre donc un rapport de bug sur l’outil de suivi de Gnome avec les infos du codeur de GNU TLS.

Finalement, le bug n’était pas dans Evolution, mais au fur et à mesure que les développeurs se sont refilés le problème dans le logiciel glib-networking. Après avoir eu un patch – que j’ai réussi à faire intégrer et vérifié, j’ai prévenu les codeurs qui ont intégré le patch. Reste à avoir le paquet à jour dans le dépot gnome-unstable, désormais.

Et c’est agréable d’avoir des affichages comme celui-ci… Surtout quand on a tendance à être un peu tête en l’air, comme c’est mon cas en ce moment 🙁

Agenda de Gnome 3.2 en actionComme quoi, le logiciel libre est vraiment intéressant… Car on peut participer de manière puissante, même en étant infoutu de rédiger le moindre petit programme en langage C !

Avoir un aperçu rapide de fichier avec Gnome 3.2 ? C’est vraiment sans souci…

Alors que la version béta 2 de Gnome 3.2 a été officiellement annoncée et que Ionut Biru a annoncé officiellement que l’on peut utiliser le dépot gnome-unstable, j’ai voulu montrer un « gadget » bien pratique intégré au futur Gnome 3.2, j’ai nommé SuShi.

Cet outil d’aperçu rapide permet d’ouvrir des fichiers sans lancer la grande artillerie (visionneur d’image, de pdf, lecteur vidéo, etc.) Il suffit de cliquer sur le fichier puis d’appuyer sur la barre espace.

Mais le plus simple, c’est une vidéo de SuShi en action 🙂

Sympa, non ? Et pour mémoire, les infos techniques du paquet sushi…

[fred@fredo-arch ~]$ pacman -Si sushi
Dépôt : gnome-unstable
Nom : sushi
Version : 0.1.90-1
URL : http://www.gnome.org
Licences : GPL2
Groupes : gnome-extra
Fournit : —
Dépend de : clutter-gtk clutter-gst gjs libmusicbrainz3
libwebkit3 gtksourceview3 evince
Dépendances opt. : —
Est en conflit avec : —
Remplace : —
Taille (à télécharger): 43,09 K
Taille (installé) : 316,00 K
Paqueteur : Ionut Biru
Architecture : x86_64
Compilé le : lun. 05 sept. 2011 14:50:47 CEST
somme MD5 : 69e9367239f3be07aadf770e318c93b4
Description : A quick previewer for Nautilus

J’ai comme l’impression que Gnome 3.2 sera un grand cru lors de sa sortie à la fin du mois.